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luttes - Page 12

  • “ Mes identités nationales ” une conférence gesticulée de et par Pablo Seban.

    pablo séban,identités nationales,conférence gesticulée,brest,claj,daoula,ptitspots' irons,daoulas,pontanézen,escale,quartiers communsLes associations CLAJ (Brest) et Les Ptitspots'iront (Daoulas)
    en partenariat avec la CNT-Brest et le Collectif CASSS-paPIERs

    présentent

    “ Mes identités nationales ”
    une conférence gesticulée de et par Pablo Seban.

    Jeudi 13 mars à 20h30
    Salle municipale Kernéis à Daoulas

    Vendredi 14 mars à 20h
    Centre socio-culturel l'Escale, 5 rue Sisley, quartier Pontanézen à Brest

    durée : 1h40

    pablo séban,identités nationales,conférence gesticulée,brest,claj,daoula,ptitspots' irons,daoulas,pontanézen,escale,quartiers communsUne conférence gesticulée c'est une histoire populaire, c'est un conte politique, c'est une réflexion offerte au collectif pour qu'il se l'approprie. On y gesticule plutôt que d'expliquer, on y raconte sa vie plutôt que d'argumenter...

    Comme point de départ, il y a le débat en 2009 sur l'identité nationale française. L'identité nationale. Avec un L apostrophe, comme si elle était unique, partagée par toutes et tous et figée dans le temps. Ce débat aurait pu être l'occasion de discuter de nos identités multiples, de raconter toutes ces histoires de français qui forment une Histoire populaire de France. On a eu droit au contraire au mot d'ordre: « être français, c'est ça! »... et surtout « ce n'est pas ça !

    “Mes identités nationales” traite de la mécanique raciste, réflexion mêlant l'expérience de Pablo Seban du racisme ou de la lutte antiraciste et des apports théoriques de penseurs et penseuses critiques.
     Comment cette mécanique est-elle construite ? Sur quels arguments s'appuie-t-elle pour se développer y compris chez les « antiracistes » ? Quels en sont les conséquences et comment la combattre ?

    Pablo Seban est éducateur populaire à la coopérative du Vent Debout (Toulouse). Militant associatif contre le racisme et l'islamophobie, cette conférence gesticulée lui permet de questionner les normes et les identités.

     La conférence gesticulée qui aura lieu le Vendredi 13 mars au Centre socio-culturel l'Escale à Brest s'inscrit dans le cadre de la programmation de « Quartiers Communs ».


    Entrée Prix libre.

    Crédit photo : Dominique Chauvin.

     Samedi 15 mars, atelier avec Pablo Seban
    Centre social de Pontanézen à Brest de 10h à 16h.

     Pablo Seban propose un atelier suite à la conférence gesticulé afin de permettre aux participants de partager leurs expériences.Parmi les questions abordées : « A-t-on conscience de nos identités multiples et de celles de notre entourage ? », « Quels mécanismes nous empêchent de les voir ? » ou encore « Que peut-on mettre en place pour commencer à casser ces barrières qui nous sont imposées ? ». 

     Nombre de places limitées.

    Inscription à l'issue de la conférence gesticulée de Pablo Séban.

  • Quartiers Communs : deux projections-débat au programme

    Deux projections-débat sont programmées au Centre social L'Escale à Brest (Quartier de Pontanézen) dans le cadre de Quartiers Communs.

    Prix libre.

    Jeudi 13 mars à 19h30 - Projection du documentaire « Ne vivons plus comme des esclaves » .

    Nevivonspluscommedes esclaves.jpgFilm réalisé par Yannis Youlountas avec le concours de Maud Youlountas - 2013 - Durée 1h29

    Dans les ruines de la Grèce, le berceau d'un autre monde... Venu des catacombes grecques de l’Europe, un murmure traverse le continent dévasté : « Ne vivons plus comme des esclaves » (prononcer « Na mi zisoumé san douli » en grec). Sur les murs des villes et sur les rochers des campagnes, sur les panneaux publicitaires vides ou détournés, dans les journaux alternatifs et sur les radios rebelles, dans les lieux d’occupation et d’autogestion qui se multiplient, tel est le slogan que la résistance grecque diffuse, jour après jour, et nous invite à reprendre en chœur sur les mélodies de ce film à ses côtés. Un grand bol d’air frais, d’enthousiasme et d’utopies en marche, venu de la mer Égée.

    - En savoir plus sur "Ne vivons pas comme des esclaves".


    Bande annonce

    Samedi 15 mars à 17h – projection du documentaire « Mouvement Immigration Banlieues  ».

    Film réalisé par Reynald Bertrand - 2003 - Durée : 51 mn

    MIB-Crédit_photo-Le_Compte_Goutte.jpgDe septembre 2001 à juillet 2002, de Mantes-la-Jolie à Dammarie-lès-Lys, chronique de luttes autonomes qui se sont déroulées sur des quartiers populaires en réaction aux dispositifs discriminatoires tels que la double peine, ou encore suite à des violences ou crimes policiers. Ces luttes, dont le devenir est incertain face à la raisond'Etat, interrogent la gestion policière des populations issues de l'immigration et sont l'expression d'un combat pour la dignité et l'égalité. Ce film retrace l'histoire d'un mouvement pris en main par les principaux concernés en quête d'une expression politique directe.

    - En savoir plus sur le MIB (Mouvement Immigration Banlieues)

  • Quartiers Communs - Construire ensemble à contre-courant

    La CNT-Brest et le Collectif CASSS-paPIERs

    organisent

    du 12 au 15 mars 2014 à Brest

    Quartiers Communs
    Construire ensemble à contre courrant.

    brest quartiers communs,pontanézen,valy hir,cnt,casss'papiers,claj,éducation populaire,mib,pablo séban,identités nationalesQuartiers Communs c'est durant une semaine, des temps d'ateliers, des concerts, des projections, une conférence gesticulée organisée en partenariat avec l'association CLAJ...

     Quartiers Communs se veut un temps de rencontres, d'échanges et de débats pour construire ensemble nos utopies et trouver de nouveaux allié-e-s dans la lutte contre les systèmes de dominations...

     Autant d'objectifs qui ont motivés les différents initiateurs de Quartiers Communs à créer ces temps de réflexions et de fêtes à la veille des élections municipales, dans les structures de quartier du Valy-Hir et de Pontanézen.

    Sans aucune forme de prosélytisme, les organisateurs de Quartiers Communs souhaitent proposer des espaces de débat autour du vivre ensemble et des possibilités d'action commune, en opposition aux discours hargneux trop souvent entendus dans l'espace public.

    Quartiers Communs a pour but de valoriser l'autogestion et s'inscrit clairement contre le racisme et la ségrégation sociale.

    En savoir plus :

    -  Programme complet de Quartiers Communs

    - Site internet : quartierscommuns.wordpress.com

    - “ Mes identités nationales ” une conférence gesticulée de et par Pablo Seban.

    - Quartiers Communs : Deux projections-débat au programme

  • Défendons le système d'indemnisation des intermittent.e.s du spectacle !

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    Communiqué de presse des Alternatifs - 04 mars 2014


    Si il a renoncé a exiger le démantèlement pur et simple du système d'indemnisation des intermittent.e.s, le MEDEF entend bien réduire leurs droits, comme ceux de tous et toutes les chômeurs.

    Les droits spécifiques des intermittent.e.s ne s'apparentent pas à une subvention à la culture, mais constituent un régime de protection sociale reposant sur la solidarité interprofessionnelle pour des salarié-e-s qui cotisent et connaissent une forte précarité.

    alternatifs,communiqué de presse,culture,spectacle,indemnisation,intermittent,lutte,chômage,chômeur,précaire,régime,droits,medefPour les Alternatifs, ce système n'est pas un "archaïsme", mais préfigure ce que devrait être une solidarité collective assurant la sécurisation des parcours professionnels. L'enjeu est essentiel, dans une situation où de très nombreux.ses salarié.e.s en sont réduits à négocier, le dos au mur, des indemnités de licenciement. La lutte des intermittent-e-s constitue un enjeu global contre la précarisation et le chômage au même titre que la réduction du temps de travail. Elle pose aussi la question de la place de la culture, menacée, comme bien d'autres dimensions de nos vies, par la marchandisation généralisée et les politiques de régression sociale et d'austérité.Cette volonté de tout marchandiser s'accompagne d'un discours politique et médiatique visant à consolider l’idée qu’aucune autre vision de la société n’est possible, que ce sont les entreprises qui doivent être aidées, et pas les précaires qui seraient  des "profiteur/ses".
    Le 27 février, une première et forte mobilisation nationale a contraint le MEDEF à revoir son discours. Mais d'autres seront nécessaires pour le faire réellement reculer, toujours dans l’unité des professionnels du spectacle, mais aussi par le rassemblement le plus large avec tous les salarié-e-s, les précaires et les privé-e-s d’emploi.

    En savoir plus :

    A propos de l'intermittence du spectacle : intox et désintox

  • D'un Bidule

    Suite au Congrès des Alternatifs de l'automne dernier...

    Bidule.pngPlutôt qu'à choisir entre la marche forcée ensemble dans le Front (de gauche) derrière les révolutions mélenchoniennes (1) et le moelleux des pantoufles de la retraite anticipée, nous proposons les claudications d'un bidule bancroche. Il pourrait intéresser ceux qui ne se satisfont de ce que nous interprétons comme l'agonie des Alternatifs, mais aussi être un interlocuteur pour qui, au sein des Alternatifs, souhaite voir perdurer la recherche d'alternatives. Enfin, c'est à voir. C'est ce que nous vous proposons.

    Rouge&Vert, le journal des Alternatifs, nous offre 6000 signes pour s'en expliquer auprès des Alternatifs et, nous l'espérons, les intéresser. 6000 signes, c'est très court. Une version plus longue est disponible sur notre site bidule.mx

    Et déjà 800 signes

    Passons rapidement sur les raisons de cette séparation : Les Alternatifs revendiquaient de marcher sur deux jambes - l'une, les campagnes, les institutions, les discussions de Colonel Fabien, les échanges avec d'autres composantes de la gauche, le travail d'élus locaux ; L'autre les mouvements sociaux, la contre société, l'expérimentation etc … Depuis longtemps déjà,les deux jambes étaient de tailles inégales. Les derniers choix majoritaires n'ont fait qu'achever le déséquilibre. Nous enregistrons ce choix. Ce n'est pas le nôtre. Nous avons donc décidé, plutôt que de nous lamenter sur la disparition de ce qui composait cet espace condamné, de le faire vivre. Et pour commencer nous réaffirmons la pertinence de l'analyse rouge et verte. Vraiment rouge et vraiment verte : Il n'existe ni capitalisme humanitaire ni croissance soutenable. C'est pourquoi la tâche d'élaboration d'un contre-projet nous semble centrale. Ce projet de Révolution Lente procède par l'accumulation au quotidien de tous les éléments constitutifs de résistances et des pratiques alternatives aux potentiels émancipateurs jusqu'à basculement de la société.

    Ainsi d'entreprises latino-américaines reprises pendant une décennie sans patron et qui fonctionnent toujours, ainsi de l'expérience zapatiste, ainsi de modes d'organisation démocratiques pour des organisations de masse, très populaires et dans les luttes de terrain radicales (comme le Mouvement des Sans-terre au Brésil, Ektha Parishad en Inde), ainsi de luttes sociales démocratiques construites autour d'AG souveraines, ainsi de développement de circuits de commerce hors du système dominant, d'espaces de gratuité, ainsi d'expériences de nouvelles pédagogies. Ainsi de nouveaux espaces de vie (squats, territoires occupés, nouvelles habitations...). Ainsi de médias alternatifs. Ainsi d'une irruption politique stambouliotte horizontale. Encore nous pensons qu'il faut lier ces expériences, les inter-pénétrer, qu'elles fassent système entre elles.

    Ce travail, qui vise à la sortie du système capitaliste, il se fait aujourd'hui dans notre quotidien et ne nécessite pas le préalable d'une majorité parlementaire, une armée ou effondrement de l'état.

    3000 signes

    Bidule_poing.jpgDans ce cadre, notre travail militant, nous l'imaginons collectif, mais pas partidaire. Il ne s'agit pas d'être LE lieu, L'outil de la rupture mais d'y participer à notre mesure. Pour autant, il s'agit aussi de se poser les questions de structurations démocratiques. Même si des progrès techniques tel que les nouvelles technologies de la communication ou les outils collaboratifs numériques sont des soutiens de taille pour cette réalisation, notre structuration va nécessiter une vigilance démocratique réelle. Car ce bidule – nous l'appelons le « #Bidule » aujourd'hui. Le nom viendra quand il viendra, nous ne sommes pas une agence de com' - n'évitera la centralisation du pouvoir que s'il diffuse ce pouvoir, c’est-à-dire, s'il l’annihile. C'est un défi tant tout pousse à la délégation, aux hiérarchies, aux dominations, à la centralisation.

    Et l'urgence électorale, les nécessités de représentation à l'extérieur, l'impérieuse obligation d'être le 24e signataire de tel appel peuvent être repoussés le temps de chercher. Il faut en effet fabriquer notre propre calendrier, sans être sourd et aveugle à l'actualité. Ne pas cesser, par exemple, de parler de la sortie du nucléaire ou du désenclavement des banlieues parce qu'une classe politico-médiatique considère que ce n'est pas dans l'agenda du moment. Mais s’intéresser aussi à ce qui est relégué, prétendument non-politique. Et de politiser des cadres de militantismes thématiques.

    Voila qui met au centre de ce projet, outre l'information, l'intellectuel collectif et la formation. Les premières hypothèses seraient de travailler à une ou deux rencontres annuelles pour travailler un thème, mais aussi en s'organisant de façon moins conventionnelle. Les axes, nous les connaissons déjà : l'écologie radicale, l'Autogestion, l'antisexisme et le féminisme, les pratiques alternatives... Bien entendu ce programme de réflexion et d'action n'est nullement en contradiction avec le militantisme local.

    Notre approche, nous pensons qu'elle pourra intéresser les Alternatifs et ex-Alternatifs, mais aussi des militant-e-s d'autres organisation de l'écologie, la gauche alternative, l’extrême-gauche ou libertaire. Les premiers accueils sont d'ailleurs positifs.

    5400 signes, faut finir

    L'objectif de ce Bidule n'est nullement de nous mettre en concurrence des Alternatifs (ni en être une tendance ou un instrument) . Notre finalité n'est pas le champs électoral et nous ne participerons pas aux débats sur la recomposition/décomposition des Alternatifs, d'Ensemble ou du FdG. Nous espérons que notre projet intéressera ceux qui quittent les Alternatifs et regrettent la disparition de ce qui en faisait sa spécificité. Nous espérons aussi que nous partagerons ce projet avec des personnes restant, par ailleurs membre des Alternatifs. Nous pensons qu'il est même possible d'organiser ensemble des choses.

    C'est une chose en devenir, un projet, un chantier, dont nous avons livré ici les premières briques. Le chemin est escarpé. D'autant qu'il n'est pas dans l'air du temps. Nous le prenons à peu.Mais nous ne prenons que l'engagement d'essayer. Sans garantie. Nous vous invitons à le prendre avec nous. De toute façon, « Celui qui rame dans le sens du courant fait rire les crocodiles ».

    Nawal Badaoui, Louis Bertrand, Raphaël Brangier, Thomas Capron, William Elie, Vladimir Fisera, Bernadette Laval, Michèle Lemaitre, Jean-François Martin, Chris Perrot, Anne Teurtoy et Roger Winterhalter (Alternatifs),
    Mathieu Colloghan, Henri Feral, Sabine Lasnier et Floran Rideau (Ex-Alternatifs),

    Pascale Balbo Mossetto, Mehdi Lévêque et Neil Jobard (qui n'ont jamais été membres des ALternatifs)

    (1) Après avoir initié la « révolution électorale » puis la « révolution fiscale », quel sera donc le nouveau slogan galvaudant encore un peu plus la notion révolutionnaire ? La révolution des cotisations ? La révolution administrative ? La révolution de la réforme ?

    Une version longue de ce texte, qui prend le temps de rentrer dans plus de détails est disponible sur le site du #bidule : bidule.mx.

    On peut aussi y prendre contact.