Appel pour une manifestation avec les collectifs en lutte
le samedi 14 novembre à Landivisiau
(pique-nique à 12 H et manifestation à 13 H 30)
TROP C’EST TROP !
Tandis que les situations économiques, sociales et environnementales se dégradent chaque jour, la seule réponse des gouvernants est une fuite en avant. En imposant de nombreux projets (centrale à gaz, mines, forages, aéroports, méthaniseurs industriels…) sans considération pour la planète ni pour les populations, ils démontrent par là-même qu’ils ne prennent pas conscience des bouleversements en cours.
Réunis à l’initiative de l’association « Landivisiau Doit Dire Non à la Centrale », nous qui sommes issus de plusieurs associations et collectifs de lutte, nous nous levons et crions ASSEZ !
ASSEZ à la gestion imposée et la destruction des territoires :
L’Etat et les groupes financiers, avec ou sans relais locaux, tentent de faire passer en force des projets élaborés dans des bureaux bien loin des besoins des territoires concernés. Leur irresponsabilité et leur incohérence vis-à-vis des enjeux climatiques et sociaux nous mobilisent ici, de la même façon que pour les pays où l’on pille les ressources.
ASSEZ au déni de démocratie et mépris du choix des populations locales !
Les populations concernées ne sont pas consultées pour l’élaboration des projets. Une mascarade de consultation a lieu une fois les projets déjà tous ficelés et les avis recueillis ne sont pas pris en compte.
ASSEZ aux affaires de gros sous et d’argent public !
Les projets sont en totale inadéquation avec les besoins, les envies ou les aspirations des populations locales mais permettent à quelques-uns (toujours les mêmes) de s’en mettre plein les poches. Loin d’être au service de l’intérêt général, ces projets s’inscrivent dans une logique financière et productiviste.
ASSEZ au chantage à l’emploi et au développement économique !
Dans un contexte de crise, les promoteurs des projets auxquels nous nous opposons, les imposent comme la seule solution pour redynamiser des territoires sinistrés par des licenciements successifs. Il est possible de faire autrement en pérennisant des emplois non délocalisables et en favorisant des projets soucieux des personnes et de notre environnement.
ASSEZ à la catastrophe environnementale, face à l’urgence climatique !
Alors qu’au niveau local et au niveau planétaire des problèmes d’ordre écologique se posent, l’argent public aussi bien que privé est investi dans des projets démesurés qui vont engendrer, perpétuer ou aggraver la pollution de l’eau, de l’air et des sols au détriment du bien-être et de la santé de leurs habitants.
ASSEZ à la répression policière et judiciaire !
Plus les projets avancent, plus l’appareil répressif de l’Etat s’attaque aux résistances : le renseignement et l’intimidation d’abord, puis les plaintes sans fondement et la décrédibilisation, le cortège des matraques et la violence bestiale des forces de police, la mutilation et parfois la mort de certains militants comme à Sivens le 25 octobre 2014.
Une rupture est nécessaire !
A l’aube des élections Régionales et de la COP21, nous vous proposons une mobilisation massive et commune :
- dénonçons l’hypocrisie et les mensonges des entreprises et des politiciens, pour faire pression sur les pouvoirs publics
- instaurons un rapport de force montrant que par divers moyens, nous ne nous laisserons pas faire sans broncher.
- affirmons ensemble notre volonté de lier entre elles plusieurs luttes, pour arrêter de faire face, chacun dans son coin, aux politiques d’aménagement menées par l’Etat et les grands groupes industriels.
Un rassemblement a été fixé au 14 novembre à Landivisiau. Il se veut une grande union populaire qui laisse une large place à l’expression de plusieurs luttes convergeant vers un mot d’ordre commun… « Manifestation avec les collectifs en lutte ».
Un info-tour des villes et des luttes est en cours de réalisation, et d’autres actions sont programmées par les collectifs et associations citées, pour densifier les liens qui existent entre les luttes, informer les gens et appeler à converger vers cette manifestation du 14 novembre.
Rejoignez les résistances !
Union des collectifs en lutte.
Signataires :
Association « Landivisiau Doit Dire Non à la Centrale »
Association « Sizun, Saint-Sauveur, Locmélar doivent dire Non à la Centrale »
Douar Didoull
Collectif morlaisien de soutien à la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes
Collectifs en lutte contre les méthaniseurs (Bannalec, Quimper, La Torche, Guerlesquin…)
L’Assemblée de Lutte (Brest)
Association « Force 5 »
Association « AE2D »
Collectif Gaspare
Le Collectif «_Pour la sauvegarde de la vallée du Restic»
Comité Brestois de Soutien à la lutte contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes
Association « S-eau-S
J'ai rencontré début juillet 2015 Jean-Luc Bleunven, député de la 3ème circonscription du Finistère.
Lors des élections législatives de 2007 et de 2012 les électeurs de la 3ème circonscription du Finistère ont voté via deux modes de scrutins différents : vote avec urne transparente et bulletin papier dans les communes de la partie rurale de la circonscription et vote par l'interface d'une machine à voter électronique dans les bureaux de vote brestois. Seuls les électeurs de la circonscription de Brest-rural ayant utilisés le vote traditionnel avec bulletins papier et urne transparente avaient la possibilité de contrôler toutes les étapes de ces deux scrutins législatifs. Seul le type de vote utilisé sur la partie rurale de la circonscription aurait permis un recomptage des voix en cas de contestation.
On pouvait espérer qu'en terme de cohérence politique la réponse du gouvernement à la question écrite posée par le député Jean-Luc Bleunven conforte l'expression déjà exprimée à l'Assemblée par Monsieur Matthias Felk. Depuis 2012 le gouvernement socialiste n'a jamais osé se positionner franchement sur le dossier des machines à voter qui fait désormais polémique à chaque élection depuis 2004. Silence plus qu'étonnant de la Place Beauvau quand on se remémore qu'en 2007 le Bureau national du Parti socialiste demandait un moratoire sur l’utilisation des machines à voter lors des élections présidentielles et législatives! Il n'est pas trop tard pour les socialistes à passer désormais aux actes maintenant qu'ils tiennent entre les mains depuis trois ans les manettes de la France.
Le 17 juillet sera donné le jugement des recours environnementaux contre la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Trahissant les engagements donnés l'an dernier à ce sujet, le gouvernement, par la voie du Préfet, annonce aujourd'hui qu'il n'attendra pas les procédures d'appel. Il dit être prêt à agir une fois ces résultats connus. Il va donc falloir être extrêmement vigilant dans les semaines à venir, visibiliser la lutte, et être en mesure de parer à toute éventualité.
Nous sommes une poignée d'éleveurs et d'éleveuses, soutenus par quelques complices, à lutter depuis quelques années, contre le puçage électronique de nos animaux. Nous refusons dans cette obligation, un modèle de gestion industriel de nos troupeaux, qui nous définit, non plus comme des éleveurs et éleveuses, mais comme des gestionnaires de minerai viande. La puce électronique deviendrait pour les bureaucrates de la traçabilité, la seule garante de la sécurité alimentaire. Nous défendons à l'inverse un attachement à nos fermes, à notre manière d'être au quotidien avec nos animaux, à ce que nous produisons, et au lien que nous entretenons avec les personnes qui achètent ces produits.
C’est hélas, sans grande surprise, que nous apprenions par voie de presse à la mi-juin, le puçage obligatoire par bracelet électronique, des festivaliers et festivalières des Vieilles Charrues. Nous refusons tout simplement d’être encore une fois considérés comme de vulgaires cobayes lors de ce festival, qui représente un enjeu majeur pour les fabricants de puces qui espérent voir l’usage du bracelet avec puce RFID se généraliser à l’ensemble de ce genre d’évènements...
France, 2011 : suite à une très forte mobilisation citoyenne, une loi est votée, interdisant la fracturation hydraulique sur le territoire français, avec notamment pour conséquence l’abrogation du permis dit de Montélimar, qui avait initialement été accordé à Total.