Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

social - Page 3

  • "Abolir la prostitution" - Le film interactif

    LogoSiteMDN.jpgVendredi 13 avril 2012,  le Mouvement du Nid lance la vidéo de sa Délégation de Paris, à l'occasion de l'anniversaire de la loi dite Marthe Richard de fermeture des maisons closes.
     
    Cette Vidéo, que vous pouvez voir ici http://www.abolir.fr , a été conçue par Advocate Hypermedia dans l'idée de servir de support à des actions de prévention en direction des jeunes. Puis, le Mouvement du Nid s'est rendu compte qu'elle fonctionnait aussi très bien avec des adultes. Elle peut être utilisée dans sa version interractive ou comme un film de prévention.

    Aller plus loin :

    - Association le mouvement du Nid

  • Nouilles indigestes

    pauquet_de_nouilles.jpgLe 03 novembre dernier, l'intersyndicale brestoise opposée à la loi de contre-réforme des retraites, lasse sans doute d'organiser ses sempiternelles processions perlées et stériles en terme de construction d'un rapport de force face à un gouvernement méprisant, n'avait pas trouvé mieux que d'appeler à un rassemblement devant la sous-préfecture de la cité du Ponant afin d'adresser symboliquement des paquets de nouilles à l'intention de l'Elysée. Action « nouilles » qui a été accueillie par une certaine indignation et colère chez les précaires. Je reste poli. Déjà que l'idée de l'action initiale - jeter de la nourriture - fut il de façon symbolique, était débectante sur la forme, le choix final de l'intersyndicale brestoise de donner ses 60 kilos de nouilles à l'association « les Restos du Cœur » s'est avéré d'un mépris total pour les plus démuni-e-s d'entre nous.

    Des nouilles encore pour les pauvres

    couilles-en_or.jpg« Des couilles en or pour les riches et des nouilles encore pour les pauvres » pouvait t-on lire sur des pancartes lors des manifestations de ces dernières semaines. En mettant en scène ce slogan, l'intersyndicale brestoise en a inversé la symbolique et en a donné une lecture politique déplorable. Nos syndicalistes illustrant par leur action caritative qu'ils donneraient leurs paquets de nouilles aux pauvres... et de fait abandonneraient résignés (ou complaisants ?) l'or, fut t-il sévèrement burné, ... aux riches. Les "pauvres" ne remercieront jamais les syndicalistes de ce don empoisonné ni de la condescendance intersyndicale affichée ce soir là. On peut espérer que l'association « les Restos du cœur » ait refusé cette odieuse et indigeste donation plus insultante qu'autre chose.

    Voir aussi :

    Vidéo réalisée par  Sebastien Panou - Ouest France

  • Pôle Emploi : la dégradation du service aux chômeurs continue

    conserve.jpgLors de cette rentrée de septembre, Pôle Emploi met en place un nouveau plan de "management" des chômeurs. Objectif, faire des "gains de productivité". Au programme des informations collectives lors des rendez-vous d'inscription des chômeurs. Informations collectives qui devront être menées au pas cadencé par une équipe départementale en mode "task force". Quand Pôle Emploi se réapproprie la terminologie militaire et managériale désormais à la mode chez les cadors néolibéraux. La philosophie est posée.

    - La première étape de cette gestion express des chômeurs devrait consister désormais à une information collective et diluée vers un public d'une trentaine de chômeurs. Information collective expédiée en seulement une demi heure de temps.  

    - En second lieu le chômeur sera reçu durant un quart d'heure par un agent indemnisation.

    - Ce court entretien sera suivi durant une autre demi heure d'une rencontre avec un conseiller pour que le chômeur élabore son Projet Personnalisé d'Accès à l'Emploi  (PPAE).

    - La dernière étape de cette approche taylorisée sera pour les chômeurs de suivre un atelier de 4 ou 5 personnes.

    Les rencontres de suivi mensuel des chômeurs devraient selon ce nouveau plan de rentrée être aussi accélérées.

    statistique_chomage.jpgL'intention non cachée et assumée désormais par la direction de Pôle Emploi de cette dégradation volontaire du service public de l'emploi est de mettre l'institution dans une situation telle qu'elle légitimerait le recours au secteur privé tout en faisant pression sur les chômeurs pour qu¹ils acceptent n'importe quel emploi. La démarche étant de contraindre les chômeurs à une "étreinte bureaucratique". Tu acceptes n¹importe quel boulot ou tu es radié de Pôle Emploi !

    Parallèlement à cette volonté de dégradation du service aux chômeurs, l'orientation de la direction de Pôle Emploi consiste désormais à tenir un discours en trompe l'oeil pour afficher "une image acceptable" avec des "indicateurs au vert", avec pour directive aux directeurs des Pôle Emploi de "ne pas dégrader ce qui est visible par le public". Les "gains de productivité" par cette "stratégie client" ayant pour finalité de donner une "visibilité comptable" de Pôle Emploi en "éclusant statistiquement" les chômeurs. Les questions de suivi qualitatif et d'accompagnement des chômeurs étant évacuées.

    Le questionnaire (questions fermées) adressé à des chômeurs ainsi que le tour de France de Laurent Wauquiez dans les Pôle Emploi semblent s'incrire dans ce plan d'intox médiatique.

    A lire :

    Plan de rentrée 2010 : La direction appelle à la mobilisation du personnel !!!
    Déclaration de la CGT Pôle Emploi Bretagne lors du Comité d'établissement du 30 septembre 2010

  • Le hold-up géant du partage des richesses mit en images

    Source : Bresse-TV/Fakir/Dailymotion

    Bresse-tv, la télévision associative et participative de Bourg-en-Bresse et de ses pays met en images à travers son premier court métrage le hold-up géant du partage des richesses. Plus d’argent pour le capital, toujours moins pour les salariés et les retraités !

    Cette histoire, basée sur le numéro spécial de FAKIR, le journal " fâché avec tout le monde ou presque" de François RUFFIN, nous explique en humour, chiffres de l'INSEE à l'appui, comment 9,3% de la valeur ajoutée en France à glisser des salaires directs et indirects depuis 1983, vers les revenus actionnariaux. Soit bien plus de 100 milliards d'euros par an (+ de 20 fois le déficit des retraites), sur une valeur ajoutée de presque 2000 milliards d'euros !

    Ce film a constitué pour les bénévoles de Bresse-tv, un fort moment de formation et de "faire ensemble", sans oublier la volonté de développer une véritable liberté d'expression citoyenne, le tout dans la bonne humeur, comme pourrez le constater.

    A voir, à lire absolument et à relayer sans modération !

    Aller plus loin :

    - Journal Fakir Hors-série 2010 édité à 90 000 exemplaires !
    A consulter et télécharger

    - Collectif retraites brestois

    Lien permanent Catégories : politique, social 0 commentaire
  • Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites

    Appel de l'association Attac et de la Fondation Copernic

    Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote...) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen - niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.

    Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-es les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.

    Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.

    Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.

    La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.

    Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.

    La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales. Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage.

    - Lire et signer la pétition

    - Site internet de la mobilisation nationale

    - Collectif Brest-Retraites

    Lien permanent Catégories : politique, social 0 commentaire