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brest - Page 21

  • Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo"

    Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire

    Le Collectif brestois anti-sécuritaire (ex collectif 29 contre la loi Loppsi 2) souhaite alerter la population et interpeller les élus sur les risques liberticides et discriminatoires concernant le projet de BMO et de Kéolis de mettre en place un système de billettique utilisant des cartes à puces RFID dans le réseau des transports de la communauté urbaine de Brest.

    tous-puces.jpgLes puces RFID sont de minuscules étiquettes électroniques lisibles à distance. Elles sont de plus en plus utilisées pour tracer les produits de consommation et les animaux. Utilisées par les opérateurs de transport public, les puces RFID peuvent contenir des données personnelles rattachées au nom de l'abonné (nom, prénom, adresse, mail, numéro de téléphone, photo....). Avec l'utilisation de cartes nominatives, la date, l'heure et le lieu des trois dernières validations (qui, quand, où) des usagers seront enregistrées en temps réel par Kéolis.

    L'utilisation de la carte à puce nominative porte atteinte au principe d'aller et venir anonymement. Même à jour d'abonnement, l'usager aura désormais l'obligation de « valider » son titre de transport devant les bornes de contact lors de chaque trajet sous peine d'amende. Porter atteinte à sa propre vie privée devrait t-il être demain la règle à Brest pour les usagers des transports publics?

    Pratiques douteuses
    Si aujourd'hui les opérateurs de transport public proposent aux usagers des cartes anonymes, le Collectif brestois anti-sécuritaire note que dans la pratique tout est fait pour inciter les usagers à  souscrire à un abonnement nominatif permettant le traçage des voyageurs.
    A plusieurs reprises la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) a mis en avant les pratiques douteuses des opérateurs de transport en commun en ce qui concerne la vente de cartes de transport munies de puce RFID : manque d'information sur les passes anonymes, absence de véritable choix pour l'usager entre des déplacements anonymes ou nominatifs, instauration d'un coût supplémentaire pour obtenir un titre de transport anonyme.
    Dans son avertissement adressé à Kéolis Rennes (STAR) en janvier 2009, la CNIL a constaté que de 2006 à 2008, "53 passes anonymes ont été vendus pour 186 650 passes nominatifs"  et que "pour un utilisateur régulier, le passe anonyme revient donc, selon son âge, entre 2,5 et 4 fois le prix d'un abonnement nominatif" !

    discriminations tarifaires
    Le Collectif brestois anti-sécuritaire trouve inadmissible que les usagers bénéficiant de tarifs réduits et sociaux (étudiants, retraités, chômeurs...) soient demain contraints d'acheter un passe nominatif pour conserver leur avantage tarifaire. Par ailleurs, les salariés bénéficiant d'un remboursement intégral ou partiel de leur titre de transport par leur employeur seront contraints à l'acquisition d'un passe nominatif. Pour conserver leur droit à se déplacer anonymement, ces catégories d'usagers n'auront pas d'autre choix que de renoncer à leur avantage tarifaire et devront payer leur titre de transport plein pot ! L'impossibilité pour l'usager de souscrire un abonnement anonyme avec un titre hebdomadaire, mensuel ou annuel apparait contradictoire avec la liberté de choix.

    Un traçage régional en perspective
    En Bretagne, les cartes à puces RFID devraient être mises en place à Quimper fin 2011, à Lorient et à Brest courant 2012. Les villes de Saint-Malo, Vannes et Saint-Brieuc réfléchissent à la mise en place de ce système de billettique. L'objectif à terme pour les collectivités territoriales et Kéolis est de pucer les cartes de transport pour toute la région : bus, tram, métro, TER. La Bretagne, désormais le laboratoire de l'acceptation de la société de surveillance généralisée ?

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons
    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne - juin 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • RFID : la police totale

    Subterfuge & Pièces et Main d'oeuvre présentent

    RFID : la police totale

    un film de 28 minutes contre la tyrannie technologique et l'avènement de la société de contrainte.

    On peut voir et télécharger ce film sur
    http://websuterfuge.free.fr/rfid.html

    Les auteurs de ce documentaire nous encouragent évidemment à le télécharger, à le diffuser, et à organiser des projections et des débats contre l'invasion des RFID.

    Introduction au film :

    code-barre.jpgPeu de gens encore, hors des laboratoires, des services vétérinaires et de logistique, connaissent les RFID (Radio Frequency Identification), aussi nommées "étiquettes électroniques", "intelligentes", "smart tags", "transpondeurs", "puces à radiofréquences", "puces sans contact". Ces mouchards nés durant la seconde guerre mondiale supplantent désormais les codes-barres dans les objets de consommation et sont implantés dans les animaux, les titres de transport et d'identité, les livres des bibliothèques, les arbres des villes, toutes choses de proche en proche, et même de plus en plus d'êtres humains. Sans les nanotechnologies, qui permettent de réduire leur taille et leur prix, les puces RFID n'infesteraient pas nos vies et IBM ne pourrait pas proposer aux décideurs son programme de puçage généralisé de tout et de tous (des espaces "naturels" aux décors urbains, des marchandises aux infrastructures d'énergie, de transports et aux services, de santé, d'éducation, des animaux aux humains) baptisé "planète intelligente".

    Voici venu le temps du marquage électronique, universel et obligatoire.
    Bientôt il sera criminel d'extraire de son corps sa puce d'identité.
    - Avez-vous quelque chose à vous reprocher ?

    On peut commander ce film en DVD, en envoyant un chèque de 5 euros (à l'ordre des Bas-Côtés) aux Bas-Côtés, 59 rue Nicolas Chorier, 38000 Grenoble, en précisant lisiblement sa commande et son adresse.

  • Stop à la démagogie du vidéoflicage généralisé !

    Le 25 août dernier, des vandales ont allumé un incendie volontaire dans le gymnase de la Cavale Blanche à Brest. le Télégramme de Brest dans son édition du 27/08/2010 a relayé dans ses colonnes les propos de Laurent Prunier, tête de file de l'UMP brestoise, concernant ce fait divers. L'intéressé relance une fois de plus le débat sur la vidéosurveillance.

    videosurveillance.jpg

    Désormais au moindre fait divers, les démagoques UMP de l’affichage sécuritaire et du contrôle social des populations nous ressortent la petite musique du vidéoflicage à tout va dont ils ont fait leur religion. A l’image de Laurent Prunier, certains élus de la droite brestoise en mal de retombées électorales voudraient donner l’illusion aux citoyens que la vidéosurveillance généralisée serait une solution miracle en matière de sûreté et serait à même de remplacer la présence effective et visible des forces de l’ordre sur le terrain quid de s’affranchir politiquement d’un véritable traitement social des inégalités et de la pauvreté.

     

    Les élus de la majorité brestoise n’échappent pas hélas à la contamination de cette intention démagogique du flicage de ses habitants par caméras interposées. On peut légitimement s’interroger en effet sur les critères sur lesquels les socialistes et ses partenaires s’appuiront dans un an afin d’évaluer la pertinence d’avoir décidé d’installer une caméra dans la médiathèque du quartier de Pontanézen. Installation dont la motivation se résumant à “rassurer” le personnel suite à des dégradations passées. Spéculation autour d’un “sentiment d’insécurité” (sic) permettant aux élus de donner l’impression aux citoyens d’avoir apporté une solution à un problème. La proximité de l’échéance électorale des cantonales de 2011 expliquant sûrement ce choix de solution technique qui ne sécurisera rien du tout mais contribuera hélas à stigmatiser un peu plus un quartier qui n’avait pas besoin de cela. En outre, on peut déjà s’inquiéter de la dérive qui pourrait être faite demain de la mise en place de caméras de vidéosurveillance dans les stations du futur tramway brestois. Caméras qui porteront atteinte quoiqu’on en dise au droit légitime de circuler anonymement sur la voie publique.

    A lire :

    - "Sécurité, mensonges et video"
    par Claude-Marie Vadrot - Politis - jeudi 19 juillet 2007

    - "Souriez vous êtes filmés", l'association

    - Lettre ouverte à Henri Chabert, un homme qui n’a rien à se reprocher - Par Sébastien Thomasson, Grenoble, décembre 2005
    "quand vidéo-surveillance et biométrie resserrent les petites mailles du filet"

  • Grève des chômeurs : la direction régionale de Pôle Emploi Bretagne ferme la porte à toute revendication

    Communiqué de presse commun à la coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne et à la CGT Pôle Emploi Bretagne.

    Suite à l'occupation de l'Agence de Carhaix les 14 et 15 juin la coordination des chômeurs et précaires de Bretagne avait obtenu un rendez-vous avec Nadine Crinier, directrice Régionale Pôle Emploi Bretagne.

    Ce rendez-vous a eu lieu le 22 juin à Brest.

    Chômeurs et précaires et représentants syndicaux de la CGT Pôle Emploi se sont associés pour participer à cette rencontre.

    Nadine_Crinier.jpgAprès quelques tergiversations de la direction Pôle Emploi, la coordination des collectifs de chômeurs de Bretagne et de la CGT ont obtenu qu'une délégation de dix personnes soit reçu (deux fois plus que le nombre de personnes imposé par la direction de Pôle Emploi).

    Bien qu'invités à la réunion, les autres membres du collectif des chômeurs et précaires on été contraints d'attendrent à l'extérieur de l'agence.

    Très vite la délégation s'est aperçu du manque de volonté de la direction régionale de Pôle Emploi d’apporter à Brest des réponses concrètes aux revendications transmises à maintes reprises.

    Devant cet état de fait la délégation a demandé à madame Crinier qu’au moins une réponse positive relevant de sa compétence pouvait nous soit apportée.

    Madame Crinier a rejeté en bloc l'ensemble des revendications présentées, prenant la décision soudaine de mettre un terme à la rencontre qu'elle avait pourtant initiée.

    Brest22062010_police.jpgLa seule réponse de la direction de Pôle Emploi fut de solliciter une fois de plus les forces de l'ordre.

    TRISTE REALITE DU DIALOGUE SOCIAL A POLE EMPLOI QUI INVITE A AMPLIFIER ET DEVELOPPER LA LUTTE.

    ET QUE VIVE LA GREVE DES CHOMEURS.

    Coordination des Collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne
    collectifdu3mai@gmail.com

    CGT Pôle Emploi Bretagne
    cgt.bretagne@pole-emploi.fr

    Revendications adressées à la Direction Régionale de Pôle Emploi :

    • Abandon de la plainte contre X déposée à la suite d’une action dans un Pôle Emploi à Rennes - NON

    • Une journée blanche dans chaque Pôle Emploi pour que chômeurs et conseillers puissent se rencontrer - NON

    • Un double accueil de Pôle Emploi et des collectifs de chômeurs dans tous les sites : une table qui nous est dédiée - NON

    • Annulation des radiations depuis le 3 mai au motif de participation à la grève des chômeurs - NON

    • Des informations claires sur le nombre de CDD et de contrats aidés par agence en Bretagne - NON

    • La liste des prestataires privés sous-traités par Pôle Emploi, leur cahier des charges et le montant des sommes folles qui leurs sont versées - NON

  • Grève des chômeurs : Pôle Emploi Carhaix occupé

    Communiqué de presse de la Coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne, suite à l’Assemblé Générale du 15 juin 2010 lors de l'action d'occupation du Pôle Emploi de Carhaix

    Lundi 14 et mardi 15 juin, une cinquantaine de personnes, membres de la Coordination des collectifs de chômeurs et précaires de Bretagne et de la CGT Pôle Emploi, sont réunis pour occuper le site de Carhaix. Cette occupation s'inscrit dans le cadre de la grève des chômeurs qui depuis le 3 mai, partout en France, multiplie des actions dénonçant la gestion actuelle du chômage et de la précarité.

    Cette action est la première coordonnée entre des salariés et des collectifs de chômeurs depuis le début de la grève des chômeurs. Elle est un premier aboutissement des gestes répétés de soutien des chômeurs aux grèves des agents du Pôle Emploi, mais aussi des messages de solidarité envoyés par les principaux syndicats de Pôle Emploi à la grève des chômeurs.

    Nous avons choisi le pôle emploi de Carhaix, symbole d'une lutte (l'hôpital de Carhaix) en 2008, lutte dont l'enjeu était la défense d'un service public non soumis aux logiques de marché et réellement au service de la population.

    Symbole des actuelles politiques de démantèlement du service public, Pôle Emploi se caractérise par une logique à la fois de contrôle et de rentabilité:

    - logique de contrôle de chômeurs pour mesurer leur soumission aux injonctions à accepter du travail précaire, des ateliers de coaching absurdes et infantilisants, des emplois sous-payés...
    - logique de rentabilité qui fait de l'institution Pôle Emploi et de ses salariés les relais de la sous traitance et de la privatisation du service public de l'emploi vers des prestataires privés qui investissent et font du profit sur l'impasse actuelle dans laquelle se trouve la politique de l'emploi.

    Il aura fallu passer à un stade plus radical qu'une simple présence dans les locaux, l'occupation prolongé et le refus de quitter les locaux, pour ouvrir un espace de rencontre à Pôle Emploi entre salariés et usagers. Cette rencontre nous la revendiquons depuis un mois au cours de toutes les négociations. Cette occupation nous a permis de vérifier combien nos revendications sont communes et partagées.

    Voici quelques unes de ces revendications communes :

    - l'arrêt des pressions faites sur les chômeurs : obligation à accepter les emplois précaires dégradants et qui amplifient les crises sociales et écologiques...
    - l'arrêt des pressions faites sur les salariés : obligation de participer à l'externalisation de leur mission de service public, obligation de trouver une offre d'emploi ou de prestation au chômeur malgré l'absence de vraies solutions...
    - la fin de la répression de notre mouvement, de l'intervention systématique des forces de l'ordre (comme lors de ces deux journées à Carhaix) et le retrait des plaintes qui visent à nous criminaliser.

    Dominique_Poulaille_Carhaix.jpgMalgré les revendications partagées, portées par les collectifs de chômeurs et les employés de Pôle Emploi, la direction régionale n'a pas daigné nous donner un semblant de réponse si ce n'est la venue ce mardi du directeur territorial du Finistère, Mr Poulaille. Ce dernier a renvoyé tous les conseillers dans les bureaux, se chargeant maladroitement de l'accueil. Il a dès lors sciemment organisé la perturbation du service. Il a refusé de continuer à dialoguer avec nos délégations, nous proposant de discuter dehors sur le trottoir. Et une fois de plus a fait appel au forces de l'ordre pour nous expulser.

    Par conséquent, les occupations ne peuvent que continuer.

    Que vive longtemps la grève des chômeurs !


    Revendications

    Générales :

    - Suppression du suivi obligatoire : fin des convocations et accueil physique à la demande)
    - Suppression de l'ORE (Offre Raisonnable d'Emploi)
    - Suppression des EMT (Évaluation en Milieu de Travail), EMTPR (Évaluation en Milieu de Travail Préalable au Recrutement), AFPR (Action de formation Préalable au Recrutement)... et toutes les évaluations bidons.
    - Fins des radiations
    - Maintien du chômeur dans la catégorie d'emploi de son choix
    - Retrait des lampes bleues (lampes de contrôle d'authenticité des papiers)
    - Suppression du 3949, rétablissement des lignes directes dans les agences
    - Arrêt des pressions sur les conseillers (objectifs quantitatifs, primes au résultat, statuts précaires)
    - Fin de la privatisation du service public de l'emploi et des prestations privées
    - Embauche du personnel pour assurer des missions d'aide, d'accompagnement et d'indemnisation et non du flicage
    - Titularisation des CDD et contrats aidés


    Immédiates pour la Direction Régionale :

    - Abandon de la plainte contre X déposée à la suite d'une action dans un Pôle Emploi à Rennes
    - Une journée blanche dans chaque Pôle Emploi pour que chômeurs et conseillers puissent se rencontrer
    - Un double accueil de Pôle Emploi et des collectifs de chômeurs dans tous les sites : une table qui nous est dédiée
    - Annulation des radiations depuis le 3 mai au motif de participation à la grève des chômeurs
    - Des informations claires sur le nombre de CDD et de contrats aidés par agence en Bretagne
    - La liste des prestataires privés sous-traités par Pôle Emploi, leur cahier des charges et le montant des sommes folles qui leurs sont versées.
    - La présence de deux agents titulaires à l'accueil : conseil et indemnisation. Et également deux agents titulaires pour réception physique sur le flux avec réception en bureau.

    Voir aussi :

    - Tract de la CGT Pôle Emploi Bretagne suite aux occupations des 14 et 15 juin 2010 à Carhaix

    - Déclaration de la CGT Pôle Emploi Bretagne lors du Comité d'Etablissement du 21 juin 2010

    - Récit de la journée du 15 juin 2010 par Franck Leriche (Radio News)

    - Collectif brestois "En marche contre l'injustice sociale"

    - CGT chômeurs rebelles - Lorient

    - Collectif du 03 mai - Rennes