En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Nous, hommes et femmes qui voulons nous réapproprier nos vie, dans des démarches de résistance contre un monde qui ne nous convient pas, nous nous organisons depuis plusieurs mois, plusieurs années afin que plus de 70 rassemblements regroupent des milliers de personnes depuis un mois et demi partout en France. Un coup d’envoi des Caravanes de la convergence a été donné le 30 mai, au Plateau de Gliéres pour être présentes ce jour à Notre Dame des Landes.
Sur tous les sites des Grands Projets Inutiles et Imposés et contestés, il y a eu un travail énorme, en dehors des jeux politiciens et de récupération politique .
Nous avons eu une vraie solidarité, de vrais partages humains: nous construisons nos mouvements différents, variés, colorés tous les jours!
Nous serons 100 000 devant l’usine des 1000 vaches, sur le barrage de Testet dans le Tarn, sur les LGV, devant l’hyper incinérateur de la Rochelle, sur les projets d’extraction (mines d’or, gaz de schistes,...), sous les THT, sur les sites d’enfouissement de déchets nucléaires, sur les sites de biomascarade.. et tant d’autres encore !
Nous sommes tous des lanceurs d’alerte, déterminés, nous serons 100 000 ou plus devant les tribunaux (ou dans les tribunaux !) s’il le faut.
La convergence des luttes ne se limite pas aux problémes environnementaux : c’est aussi la convergence des luttes sociales et humaines.
Notre grande force, c’est la diversité de nos pratiques et de nos stratégies. Nous allons continuer!
Notre grande force, c’est l’autonomie d’organisation, c’est l’indépendance d’organisation, ce sont nos convictions, nos engagements, et nos rêves.
Nous allons continuer d’agir ensemble dans un rassemblement horizontal. Nous allons continuer de mutualiser
les expériences
les moyens: juridiques, de communication, de formation, d’actions concrètes
Afin de développer des actions communes.
Nous continuerons à partager nos dossiers et nos savoirs sur les sujets différents avec l’apport de chacun.
Une rencontre pour accroitre la force de cette mutualisation pratique, concréte aura lieu début septembre.
Par exemple: nous partagerons mieux nos savoirs sur les zones humides, nous parlerons des difficultés de communication et comment permettre à chacun de creer les outils dont chacun à besoin....etc
Cette rencontre est ouverte à tous et les échanges entre nous ne feront que croitre. Inscrivez vous sur le blog de Convergences
Merci à celles et ceux qui ont nourri et porté, qui portent et porteront la Convergence.
Nous gagnerons sur Notre-Dame-des-Landes, ensemble dans nos différences: merci à la ZAD, à la Coordination et à la convergence des luttes locales pour l’accueil et pour l’exemple!
Nous gagnerons Notre-Dame-des-Landes pour gagner tous les autres combats.
Convergences des luttes Notre-Dame-des-Landes, le 6 juillet 2014
Les habitants de la Rive-Droite à Brest sont les premiers à avoir compris depuis un bon moment l'inutilité d'un téléphérique entre le plateau des Capucins et le le bas de Siam. Projet qui n'apporterait rien de nouveau dans leur vie quotidienne en matière de transport en commun. Quand un conseiller municipal vous offre les éléments de compréhension de son inutilité, on ne peut que s'en saisir.
Samedi 5 avril se déroulait donc à Brest le conseil municipal qui allait procéder à l'élection du maire suite au scrutin municipal du 23 mars. Fraîchement réélu, le socialiste Thierry Fayret, aficionado du réseau social Tweeter, envoyait le message suivant à ses abonnés :
Il se trouve que Thierry Fayret réside Rive-Droite dans le quartier de Recouvrance, à deux minutes à pied de la station « Saint-Exupéry ». Montre en main, en se calant sur les horaires du tramway, cela ne lui prend qu'une dizaine de minutes en temps de transport pour se rendre à la mairie.
Thierry Fayret aurait bien pu aussi choisir l'option de se rendre en bus place de la Liberté. Cela lui aurait pris que quelques minutes pour se se rendre à pied l'arrêt « Quéliversan » et prendre la ligne 4 en direction du centre ville. La traversée du pont de l'Harteloire en bus n'aurait durer qu'à peine 6 minutes avec une circulation fluide.
D'une manière générale, on peut dire honnêtement que les habitants de Recouvrance ou du Quartier de Quéliversan ne sont pas aujourd'hui les brestois les plus mal desservis à Brest en matière de transports en commun. L'option de vouloir un téléphérique pour traverser la Penfeld apparaît comme un caprice d'enfant gâté sans apporter véritablement de la plus value au regard d'une véritablement problématique de transports en commun.
Là encore, le cas particulier de Thierry Fayret participe à la démonstration. Qu'aurait donc fait Thierry Fayret si le téléphérique était à Brest une réalité ? Il aurait du pour satisfaire son envie de téléphérique se rendre à pied aux Ateliers des Capucins. De son domicile cela lui aurait pris 9 minutes. Chanceux, Thierry Fayret n'aurait pas eu à attendre sa cabine qui l'aurait alors amené en 3 minutes de l'autre côté de la Penfeld. Il aurait mis alors une petite minute pour rejoindre à pied la station de tramway « Château ». Super coup de bol ce jour là, Thierry Fayret aurait eu juste à sauter dans le tramway qui arrivait en station et qui l'aurait amené à la place de la Liberté en 5 minutes. Dans cette configuration idyllique, au final le trajet de Thierry Fayret aurait donc duré 17 minutes de son portail à la place de la Liberté. Soyons honnête, il arrive parfois d'avoir à attendre les transports en commun. Tout bien pesé, on peut dire que par sa « route touristique » en téléphérique, le conseiller municipal de la Rive-Droite aurait mis une bonne vingtaine de minutes bien tassée soit le double de temps qu'un trajet direct en tramway ! Autant se rendre alors directement à pied de son domicile à la mairie en passant par le pont de l'Harteloire, non ?
Pour seulement 3 minutes pour un tour ne manège au dessus de la Penfeld, la collectivité brestoise peut de fait fort raisonnablement s'épargner de dilapider 20 millions d'euros, n'est ce pas Monsieur Fayret ?
Appel commun Coordination / des occupant-es de la ZAD / COPAIN44 / Naturalistes en Lutte
Les mesures de compensation, une mascarade de trop !
Pour nous toutes et tous, les mesures de compensation, c'est le projet d'aéroport qui avance ! Il faut donc empêcher ces mesures de se réaliser : mares, transferts d'arbres et d'espèces, ainsi que l'élargissement des routes et la construction du barreau routier.
Luttons ensemble pour stopper le projet d'aéroport !
Comme nous l'avons répété à maintes reprises, la promotion du projet d'aéroport et la bagarre médiatique en cours sur l'imminence de "l’avancée des travaux" reposent sur une succession de mensonges dont la grossièreté n'a d'égale que le mépris des citoyens qu'elle révèle. Nous sommes depuis le départ, individuellement et collectivement, toutes organisations confondues, pris pour des benêts. Impossible de tout reprendre ici. L'étourdissant florilège des âneries s'est encore enrichi récemment, lorsque les porteurs du projet prétendent prouver que le transfert de l'actuel aéroport coûtera "moins cher" que l'aménagement de Nantes Atlantique : espèrent-ils vraiment qu'aucun citoyen ne relèvera qu'il s'agit de comparer un 'coût' de mise à niveau de Nantes Atlantique pour 9 millions de passagers vers 2060 avec le coût de construction à Notre Dame des Landes en 2017 d'un aéroport calibré à 4 millions de passagers ? Que personne ne remarquera la non prise en compte de l'évolution technologique des moteurs d'avions ?
Cela fait maintenant des années que nous mesurons aussi le mépris vis à vis des exploitants de la zone du projet : pressions sur les agriculteurs jusqu'au harcèlement, estimations foncières au rabais. Mépris des grévistes de la faim en 2012 : dans le discours, 'nous partageons les mêmes valeurs... nous vous supplions de ne pas mettre votre santé en péril...' ; et dans les faits vingt-huit jours (28! ) avant que ne s'ouvre une négociation avec le PS local sur une clause de non expulsion, aujourd’hui ouvertement remise en cause. Mépris vis à vis des occupants de la Zad promue à l'état de "kyste" qu'il faut karchériser... Mépris des agriculteurs en place qui, depuis de longues années, font leur travail en étant en phase avec les recommandations du Grenelle et qui ne comprennent pas qu’on veuille tout détruire pour un projet inutile.
Nous n'avons donc aucune raison d'être surpris de la désinvolture criminelle des porteurs du projet vis à vis de la richesse biologique globale de la zone. Ce qu'ils nomment "déplacement des espèces protégées" (deux espèces de tritons), dans les conditions annoncées, c'est tout simplement leur destruction programmée, comme celle des milliers d'espèces d'importance vitale pour la constitution des écosystèmes spécifiques de la zone. Cette mort programmée, conséquence directe des 'déplacements' sélectifs, comme les mesures de compensation liées à la 'loi sur l'eau', nous révoltent légitimement. Elles participent au début de la mise en œuvre du projet, et nous nous y opposerons collectivement.
La Coordination fait sienne la déclaration de l'AG de l'Acipa du 8 Novembre : ....
Les travaux de déplacement des espèces protégées ne doivent pas commencer car ....
les 12 réserves soulevées par la commission des experts scientifiques n’ont pas été levées,
des recours juridiques vont être déposés dès la parution des arrêtés d’autorisation de déplacement/destruction des espèces protégées et de la Loi sur l’Eau
Aucune situation irréversible sur le terrain ne doit être enclenchée. La mobilisation des opposants ne s’arrêtera qu’avec l’abandon de ce projet et l’engagement de maintenir Nantes Atlantique en contribuant à son amélioration.
Ce sont les paysans et habitants de la zone, soutenus par des milliers de citoyens, qui sont garants de la vie et de la biodiversité sur la zone : eux qui plantent, sèment, protègent...
Les mesures de compensation sont une mascarade, certes. Mais elles n'auront pas lieu car il n'y aura aucun départ ni aucune destruction à compenser. Nous sommes là !
Appel signé des 50 groupes composant la coordination des opposants : Associations, Syndicats, Mouvements politiques et Collectifs divers – Liste consultable sur http://acipa.free.fr (onglet : autres sites)
- Les arguments CONTRE le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Coordination des opposants au projet d'aéroport
"Désintox : Notre-Dame-des-Landes ou les bobards du PS" Dans un dépliant de 4 pages, l'ACIPA démonte un à un les bobards du Parti Socialiste...
- « Examen de l'analyse Coûts/Bénéfices de l'aéroport du Grand Ouest - Comparaison avec des améliorations sur Nantes Atlantique » - Etude du cabinet d'études européen indépendant CE-Delft réalisée à la demande du collectif d’élus opposés au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes (CEDPA). CE-Delft a passé au crible l’analyse globale de l’enquête d’utilité publique datée de 2006.
Aéroport à Notre-Dame-des-Landes, ligne ferroviaire Lyon-Turin, réacteur thermonucléaire ITER à Cadarache, centrale à gaz de Landivisiau, et plein d'autres projets près de chez nous...
Tandis que les situations économique, sociale et environnementale se dégradent chaque jour, tous les projets inutiles et imposés via des simulacres de démocratie sont des réponses inadaptées aux besoins des populations et aux enjeux du présent. Ils sont révélateurs d’une vision politique obsolète fondée sur l'idée que les ressources naturelles sont inépuisables. Que ce soit le projet de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, de la centrale à gaz à Landivisiau, de la ZAC à Daoulas, de la rocade de Lanrinou à Landerneau, de la route qui détruira la vallée du Restic à Brest, de la carrière d'extraction de sable à Plouguin, de ports de plaisance au Guilvinec ou au Diben (Plougasnou)... tous ces projets ont en commun : la destruction des liens humains, des terres agricoles, des zones humides et de la biodiversité... Ils freinent la création d’un modèle de développement humainement responsable. Ils persistent à promouvoir des infrastructures pour servir les intérêts privés d'une minorité de personnes.
Des projets destructeurs d'emplois et de terres agricoles C'est environ 86 000 hectares de terres agricoles qui disparaissent chaque année en France au profit de l'urbanisation, soit l'équivalent d'un département français de taille moyenne tous les 7 ans ! Des emplois dépendent de cette terre nourricière : « Nous avons perdu 160 000 emplois paysans en 10 ans – l'équivalent de deux plans sociaux PSA/Citroën par an dans la plus grande indifférence » constate la Confédération paysanne ! L'accaparement des terres sous différentes formes est à l'œuvre ici et ailleurs dans le monde et la souveraineté alimentaire des peuples est partout menacée.
Des projets nuisibles et polluants Les projets inutiles et imposés contribuent à la production de gaz à effet de serre et au désastre climatique en cours. L’environnement est irrévocablement saccagé, le niveau des mers et des océans ne cesse de s'élever, les conditions de vie et la santé des populations sont sacrifiées au bénéfice de l’intérêt financier. Conséquences de taille sur les gaz à effet de serre : 5 millions de tonnes de CO2 pour le seul projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Une centrale à gaz de 450 Mégawatt à Landivisiau dégagerait dans l'atmosphère 1 million de tonnes de CO2 par an !
Des gaspillages d'argent public Ces projets financés ou co-financés, pour la plupart, avec de l'argent public ont un coût exorbitant. Sur lacentaine de Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) recensés en France et en n'en prenant que quelques-uns parmi eux, on arrive déjà à des sommes considérables ! Un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, sans les travaux connexes, coûterait en fonds publics pour le moins 250 millions d'euros. Une centrale à gaz à Landivisiau 40 millions d'euros par an durant au moins 20 ans reconductible, soit 40 ans, donc entre 800 millions d'euros et 1,6 milliard d'euros. Le projet de réacteur thermonucléaire ITER coûterait 15 milliards d'euros ! La ligne ferroviaire Lyon-Turin coûterait 26 milliards d'euros selon la Cour des comptes. Au total, rien que pour ces projets, il s'agit de plus de 45 milliards d'euros ! Il faudrait accepter ces gaspillages d'argent public tandis qu'à longueur de temps l'État nous dit que ses caisses sont vides et qu'il augmente la pression fiscale sur les moins lotis ?
Alors : gouverner c'est choisir ! Choisir de rester dans l'impasse, de jeter par les fenêtres l'argent public, de détruire les emplois et les terres, au nom et au profit d'une minorité ; ou bien construire pour tous un avenir durable et non délocalisable. Pour cela il faut lutter contre le gaspillage en bloquant ces projets inutiles imposés.
Comités de soutien de Brest, Morlaix, Landerneau et Pays Bigouden à la lutte de Notre-Dame-des-Landes - Collectif GASPARE - Landivisiau doit dire Non à la centrale - Collectif « Pour la sauvegarde de la vallée du Restic » (Brest) - Collectif Stop Lanrinou (Landerneau) - Association ADEL et le collectif « Zone Agricole à Conserver » (Daoulas) - Association « Bien vivre à Plouguin et ses environs » - Opposant.e.s à l'extension de la ZAC de l'Hermitage à Brest
Cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la Journée Européenne contre les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) et de la Journée Mondiale du Climat du 8 décembre,
Aéroport-Notre-Dame-des-Landes, centrale à gaz à Landivisiau, ZAC à Daoulas, rocade de Lanrinou à Landerneau, route à travers la vallée du restic à Brest, carrière d'extraction de sable à Plouguin, port de plaisance au Guilvinec et au Diben à Plougasnou...
Nos dirigeants présentent ces projets comme étant au service de l'intérêt général : il s'agirait de développer les emplois, d'aménager le territoire, de moderniser les infrastructures d'assurer un approvisionnement des matières premières...
Ces discours masquent pourtant une toute autre réalité : destruction de terres agricoles, absence de démocratie, conflits d'intérêts avec le secteur privé, destruction de l'environnement et des lieux de vie... Loin d'être au service de l'intérêt général, ces projets s'inscrivent en fait dans une logique purement financière.
Face à de tels miroirs aux alouettes, nous ne devons pas nous taire : c'est nous qui sommes concerné-e-s, c'est nous qui payons, c'est à nous de décider !
Manifestation à Brest le samedi 7 décembre 2013 à Brest
Rendez-vous Place de la Liberté à 11h.
Suivie d'un rassemblement (stands, cabane, pique-nique...) en bas de la Place de la Liberté à partir de 12h.
Cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la Journée Européenne contre les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) et de la Journée Mondiale du Climat du 8 décembre,