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  • Ordinateurs de vote NEDAP : France Election communique

    Suite au Communiqué clientèle de la société France élection adressé aux villes françaises ayant fait l'acquisition d'ordinateurs de vote NEDAP - 09 octobre 2007.

    La société France Election, distributeur des ordinateurs de vote NEDAP en France, informe donc sa clientèle institutionnelle française du choix du gouvernement néerlandais de retirer l'agrément des machines NEDAP. Au delà d'un exercice d'autosuggestion à vocation commerciale concernant une soi disante "fiabilité" des ordinateurs de vote NEDAP (sic), France Election rappelle tout de même que la commission néerlandaise chargée "...d'inspecter les procédures électorales et éventuellement de les modifier", a recommandé au gouvernement des Pays-Bas "...un changement fondamental des procédures relatives à la transparence et au contrôle du vote". Sous entendu que les ordinateurs de vote NEDAP utilisés aux Pays-Bas ne répondaient pas à ces exigences fondamentales dignes d'un pays démocratique. La chose est dite. Que le Ministère de l'Intérieur français prenne dorénavant acte lui aussi de retirer son agrément aux ordinateurs de vote NEDAP utilisés en France. A moins que le Ministère de l'Intérieur français veuille nous refaire le coup du nuage de Tchernobyl (qui s'était arrêté soit disant aux frontières de la France), il sera difficile à la France d'être bientôt le seul pays européen à autoriser dorénavant l'utilisation des machines NEDAP pourtant fort décriées en raison de leur opacité et de l'impossibilité de contrôle des scrutins par les électeurs.

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    Actuellement signatures !

    Pétition disponible sur le site internet Ordinateurs-de-vote.org
    Citoyens et informaticiens pour un vote vérifié par l'électeur

  • Vote électronique et Parti Socialiste

    Quand le PS demande un moratoire sur le vote électronique...


    logo PSTemPS réels et le VOV (Virtueller Ortsverein), les sections Internet du PS français et du SPD allemand, avaient, en 2004, adressé au PSE une contribution, également signée par deux eurodéputés belges et le directeur de la FIPR (Foundation for information policy research). Dans le cadre de cette contribution, les sections Internet du PS français et du SPD allemand demandent " un moratoire sur l’instauration du vote électronique ". Parmi les arguments invoqués pour demander ce moratoire on peut noter selon l’information communiquée sur le site internet temps-reels.net :

     la nécessaire transparence et sincérité du scrutin, du fait qu’il n’existe à ce jour aucune méthode fiable de vote électronique permettant tout à la fois d’assurer l’anonymat durable et la vérification du vote, fondements de la démocratie.

     La délégation/privatisation du contrôle du scrutin au bénéfice d’entreprises privées est inacceptable et dangereuse dans une démocratie.

    Cette contribution mentionnant fort judicieusement :

    "L’argument des défenseurs du vote électronique, la lutte contre l’abstentionnisme, est à l’évidence invalidé par l’exemple du seul pays où il a été généralisé, les État-Unis, détenteurs aussi du record du monde de l’abstentionnisme ; la généralisation des machines à voter y a d’ailleurs entraîné la multiplication de fraudes majeures.

    Le vote électronique par Internet serait synonyme de renoncement à l’isoloir obligatoire, et en conséquence à l’actuelle liberté de choix des électeurs, hors de portée de toute pression.
    "

    Fermez le ban.

    A Brest, la réflexion nationale n’aura pas atteint les oreilles de notre maire françois Cuillandre socialiste libéral qui dans l’édito du magazine municipal " Sillage " (avril 2004) annonçait :

    "Je suis certains que nous ferons école et que la machine à voter sera adoptée dans d’autres villes. Je crois qu’il s’agit d’une étape vers davantage de démocratie. Seul devant la machine à voter, l’électeur exprime plus que jamais son intime conviction."

    On peut espérer qu’aujourd’hui le maire de Brest ait l’intime conviction de s’être trompé dans son analyse du moment et qu’il sera dorénavant amené à partager l’analyse des sections Internet du PS français et du SPD allemand concernant la nécessité d’un moratoire sur le vote électronique en Europe d’une part, et dans la ville de Brest d’autre part. Brest qui fut pionnière en France sur la voie de la régression démocratique.