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transports - Page 2

  • Carte KorriGo en Bretagne : le Collectif quimpérois « Faut pas pucer » répond à Ouest-France

    Stéphane LE Goff du Collectif quimpérois « Faut pas pucer » réagit à l'article publié dans Ouest-France du 21 décembre 2011 relatant la signature d'une charte « d'interopérabilité des systèmes billettiques » entre sept opérateurs des réseaux de transport public breton. En clair, les bretons seront désormais suivi à la trace comme du bétail par l'utilisation de la carte sans contact KorriGo de la société Kéolis, filiale de la SNCF.

    Contribution publiée avec l'accord de l'auteur.

    tous-puces.jpg« L'article sur la carte KorriGo paru mercredi 21 décembre me laisse pantois et en colère. En effet, la carte KorriGo est qualifiée de « portefeuille intelligent et numérique ». Il aurait mieux fallu expliquer que cette carte est équipée d'une puce RFID ( radio frequency identification ), véritable pisteur de nos activités puisque pour obtenir cette carte, il a fallu donner son nom,prénom adresse,téléphone, mail et sa photo d'identité ainsi que ses revenus pour ceux qui bénéficie du tarif solidaire et que à chaque utilisation, les informations sont envoyées à un central qui conservera toutes ces données pendant 48 heures sauf si l'opérateur en décide autrement .Quand aux personnes qui auront fait le choix de protéger leur vie privée et opté pour une carte anonyme, pourront-elles profiter de cette fameuse interopérabilité ? Et si oui,au même tarif ? Là, j'en doute fort ! Cette carte initialement prévue pour les transports commence à envahir notre vie quotidienne avec son intrusion dans les piscines et les bibliothèques. Une carte pour gérer toutes nos affaires de vie courante au détriment de notre liberté, est-ce çà le progrès ? Dans cet article, le vice-président de la région Gérard Lahellec affirme que cette carte permet de « simplifier la vie de nos concitoyens et d'améliorer leur droit à la mobilité ». Cette simplification est très relative car il faut quand même aller sur internet pour avoir son titre de transport (c'est déjà possible pour la SNCF !). Quand à améliorer le droit à la mobilité, c'est mensonger que d'affirmer cela. Seul le libre accès aux transports permettra d'améliorer le droit à la mobilité ! Sous prétexte de modernisme,on voudrait nous faire croire que celà est nécessaire alors qu'il ne s'agit que (encore une fois ) de ficher la population. »

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo" - Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - juin 2011

    - Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons
    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne - juin 2011

    - Europe Ecologie Les Verts et le puçage RFID dans les transports : du lard ou du cochon ?
    Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - octobre 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • Débat autour du film « RFID : La police totale »

    Le collectif brestois anti-sécuritaire (ex collectif contre la loi LOPPSI 2) et le syndicat Force Ouvrière organisent une projection/débat autour du film :

    « RFID : La police totale »

    le jeudi 22 septembre à 20h à la salle des Syndicats
    rue de l'Harteloire, à proximité de la Fac des Lettres

    Entrée libre.

    rfid,la police totale,big brother,brest,bmo,bibus,korrigoLes puces RFID (Radio Frequency Identification) aussi nommées « étiquettes électroniques », « puces intelligentes », « transpondeurs » ou « puces sans contact » supplantent désormais les codes-barres dans les objets de consommation, et sont implantées dans les animaux, les titres de transport et d'identité, les livres des bibliothèques, les arbres des villes et même de plus en plus d'êtres humains.

    La communauté urbaine Brest Métropole Océane envisage d'ici quelques mois d'équiper ses transports en commun de la carte Korrigo® qui utilisera cette technologie permettant le traçage des trajets des usagers.

    - tract annonçant la projection/débat

  • RFID : la police totale

    Subterfuge & Pièces et Main d'oeuvre présentent

    RFID : la police totale

    un film de 28 minutes contre la tyrannie technologique et l'avènement de la société de contrainte.

    On peut voir et télécharger ce film sur
    http://websuterfuge.free.fr/rfid.html

    Les auteurs de ce documentaire nous encouragent évidemment à le télécharger, à le diffuser, et à organiser des projections et des débats contre l'invasion des RFID.

    Introduction au film :

    code-barre.jpgPeu de gens encore, hors des laboratoires, des services vétérinaires et de logistique, connaissent les RFID (Radio Frequency Identification), aussi nommées "étiquettes électroniques", "intelligentes", "smart tags", "transpondeurs", "puces à radiofréquences", "puces sans contact". Ces mouchards nés durant la seconde guerre mondiale supplantent désormais les codes-barres dans les objets de consommation et sont implantés dans les animaux, les titres de transport et d'identité, les livres des bibliothèques, les arbres des villes, toutes choses de proche en proche, et même de plus en plus d'êtres humains. Sans les nanotechnologies, qui permettent de réduire leur taille et leur prix, les puces RFID n'infesteraient pas nos vies et IBM ne pourrait pas proposer aux décideurs son programme de puçage généralisé de tout et de tous (des espaces "naturels" aux décors urbains, des marchandises aux infrastructures d'énergie, de transports et aux services, de santé, d'éducation, des animaux aux humains) baptisé "planète intelligente".

    Voici venu le temps du marquage électronique, universel et obligatoire.
    Bientôt il sera criminel d'extraire de son corps sa puce d'identité.
    - Avez-vous quelque chose à vous reprocher ?

    On peut commander ce film en DVD, en envoyant un chèque de 5 euros (à l'ordre des Bas-Côtés) aux Bas-Côtés, 59 rue Nicolas Chorier, 38000 Grenoble, en précisant lisiblement sa commande et son adresse.

  • Un tramway à Brest : Carence démocratique

    Fin novembre 2003, dans la presse locale, M. Cuillandre maire de Brest et président de la CUB rappelait " qu'une Communauté urbaine n'est pas une collectivité territoriale mais un établissement public ", précisant l'absence, à son grand regret (sic), de la désignation des organes de l'intercommunalité au suffrage universel. On notera que si les structures communautaires peuvent apparaître comme des outils pertinents, de plus en plus de compétences leur sont confiées au détriment des communes. Dans un contexte général oú l'on nous parle de décentralisation, afin nous dit-on de rapprocher les organes décisionnaires des habitants, on ne peut que constater que dans la réalité tout est fait pour les en éloigner, limitant aux habitants le simple rôle de consommateurs de services... et de contribuables. Alors comment trouver normal que les communautés urbaines (ou communautés de communes) puissent à la fois percevoir des taxes locales sans que les habitants puissent sanctionner ou encourager l'utilisation des fonds ainsi récoltés. Concernant le sentiment d'hostilité de certains habitants de la CUB face au projet detramway à Brest, il peut trouver entre autre son origine dans l'absence de réelle " concertation " avec la population. En effet, au delà de la sémantique communautaire, il n'a été proposé qu'une simple opération de communication autour d'un projet pré-décidé. On se souvient qu'en octobre 1990, 80% des 50 000 électeurs qui s'étaient exprimés lors d'un référendum avaient rejeté un projet de réseau de tramway-bus sur l'agglomération brestoise. Cela étant, la mise en place obligatoire d'un PDU (Plan de Déplacement Urbain) dont l'enquête publique ne fut pas à la hauteur des enjeux, amena en 2002 les décisionnaires de la CUB à entreprendre une réflexion autour des transports urbains. Fort légitimement la population exprime aujourd'hui son souhait de participer à un choix qui engage les finances de la CUB pour plusieurs années. Référendum (caractère décisionnaire) ou consultation pour avis, il s'agit là bien encore d'une question de vocabulaire, bien qu'un référendum concernant ce dossier soit législativement impossible aujourd'hui. S'abstenir du caractère solennel d'une nouvelle consultation populaire ne pouvait se comprendre que si la CUB avait consacré un vrai " temps démocratique " à la construction d'une réelle "concertation" dont malheureusement les habitants de l'agglomération brestoise semblent avoir été privés. A un moment oú le personnel politique nous évoque la " démocratie participative " dans leur propagande politicienne, il serait pertinent que ces derniers passent enfin des mots à l'usage. Quant au choix d'un tramway ou d'un réseau de bus en site propre, cela reste un autre débat !