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Christian PERROT - Page 34

  • Notre Dame des Landes : un camp militaire pour un aéroport inutile et destructeur

    Communiqué de presse des Alternatifs - mardi 16 octobre 2012

    NDDL_mise_au_poin_du_PS.jpgL’évacuation manu militari des habitants de la zone du projet du nouvel aéroport sonne comme une matraque sur le corps de plus en plus meurtri du débat démocratique.

    Le Premier Ministre affirmait il y a quelques mois - sur France Inter - : « les débats, c’est fait pour se poser des questions ». Or de débat sur cet aéroport, il n’y en a pas. Malgré les éléments accablants apportés par l’étude qui a démontré son inutilité publique et la malhonnêteté des dossiers qui le fondent.

    Force sera donc restée « à la loi », celle du passage en force envers et contre tout, contre les paysans qui refusent de voir leurs terres détruites, contre l’écologie du pays de Notre Dame des Landes qui verrait l’aménagement du bocage transformé en étendue de béton, contre le milliers d’élus qui désormais n’aurait plus qu'à douter de la pertinence de ce projet. Contre aussi les valeurs de la démocratie, ciment de la gauche, désormais rangées au placard des faire valoir et des alibis.

    NDDLoctobre1.jpgCe véritable déploiement militaire mis en œuvre ce matin à Notre Dame des Landes pour permettre la destruction de maisons squattées depuis des années est bien dans la continuité du mépris qu’a affiché le Premier Ministre lors de sa venue à l’IRT de Bouguenais hier en faisant dégager par les robotcop la trentaine de militant-e-s qui aurait pu faire tâche sur la photo, y compris les élu-e-s du peuple. Ces pratiques indignes ne sont que la continuation de l’autoritarisme qui accompagne la mise en œuvre du projet d’aéroport.

    Les Alternatifs condamnent et dénoncent l’attitude d’un gouvernement qui avait pourtant promis de réexaminer la pertinence des projets d’infrastructures inscrites dans le Schéma National des Infrastructures de Transport adopté par la droite et, plus que jamais, appellent à la résistance citoyenne contre un projet d’aéroport inutile, dispendieux et écologiquement désastreux.

    S'informer, se mobiliser :

    - 10 questions et 10 réponses dans Nantes Passion ou quand le « magazine de l’information municipale » désinforme ses lecteurs - par Louisette Guibert et Bertrand Vrain, conseillers municipaux de Nantes, Les Alternatifs.

    - Les occupant-E-s de la ZAD (Zone à Défendre)

    - Collectif de lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes

    - Paroles de campagne Notre Dame des Landes

    - ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes)

    - CéDpa : Collectif d’élus Doutant de la pertinence de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

  • Pacte budgétaire : le piège à cons...

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    Conférence - Raoul Marc Jennar - Conclusion MES, TSCG, de quoi s'agit-il ? - Avignon 24 septembre 12

    Conclusion autour de l'austérité et la réorientation de l'Europe, quoi faire ? La Coordination du Vaucluse contre le traité européen a organisé cette conférence de Raoul Marc Jennar, membre du conseil scientifique d’Attac, essayiste, sur le MES : Mécanisme européen de stabilité et le TSCG : Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance. Après les traités européens qui ont dépouillé les états de leur politique monétaire, le TSCG vient couronner le tout en les privant de leur politique budgétaire. S’agit-il d’un pas de plus vers le fédéralisme, comme nous le présentent les médias, ou de la mise en place d’un directoire au service du capital financier mondialisé, comme d’autres voix le prétendent ? Le MES est présenté comme un fonds de solidarité destiné à aider les pays de la zone euro en difficulté. Comment va-t-il fonctionner ? Peut-il atteindre son objectif de solidarité ? Pour pouvoir bénéficier du MES, les états auront dû ratifier le TSCG. François Hollande s’était engagé à renégocier ce traité, appelé aussi pacte budgétaire, il n’en est rien ! Les mesures d’austérité permanente et de liquidation des droits des travailleurs sont entièrement maintenues. Ce traité est une remise en cause de toute souveraineté nationale pour l’ensemble des pays de l’Union Européenne.


    Conférence - Raoul Marc Jennar - Conclusion MES... par Thierry-Le-Roy-84

  • Manifestation unitaire du 30 septembre, une étape contre les politiques d’austérité

    manif-530x339.jpg

    Appel à mobilisation

    Avec plus de 80 000 personnes, défilant à l’appel de soixante-cinq organisations, associations, organisations syndicales et partis politiques, la manifestation du 30 septembre a montré que de larges secteurs de l’opinion sont opposés au Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSGC) de la zone euro.

    Alors que la récession s’installe et se généralise en Europe, ce traité, s’il était appliqué, aggraverait encore la situation actuelle en générant des politiques d’austérité accrues, un chômage galopant et une flexibilisation du travail encore plus poussée au nom de la compétitivité.

    Il représenterait un déni démocratique soumettant les politiques budgétaires à des normes strictes que les citoyen-es et leurs représentants n’auraient plus la possibilité de remettre en cause. Il entraînerait des coupes massives dans les dépenses publiques, obérant ainsi la possibilité de satisfaire les besoins sociaux et d’entamer la transition écologique, alors même que des propositions réalistes et applicables immédiatement existent pour faire tout autrement. Il érigerait le remboursement de la dette en priorité absolue alors même que la question de son illégitimité doit être posée à travers un audit citoyen.

    La balle est maintenant dans le camp du président de la République et des parlementaires, en particulier de ceux de la majorité. Vont-ils s’obstiner dans une voie sans issue ou prendre enfin conscience que ce traité ne doit pas être ratifié par la France ? Sa non-ratification aurait un écho considérable parmi les peuples d’Europe et serait un geste fort permettant d’amorcer un processus de refondation de l’Union européenne pour une Europe solidaire, démocratique et sociale.

    D’ores et déjà, nous appelons à des mobilisations dans toute la France les 6 et 7 octobre avant le vote pour interpeller les parlementaires et les mettre devant leurs responsabilités. Nous organiserons également un meeting européen qui aura lieu à Paris le 8 octobre (espace Reuilly) pour affirmer cette exigence d’une autre Europe et témoigner du destin commun des peuples d’Europe.

    Au-delà du combat engagé contre la ratification du TSCG, et sa traduction dans la loi organique, la manifestation du 30 septembre marque une étape dans la mobilisation contre les politiques d’austérité, en particulier celles induites par le projet de loi de finances 2013.

    Nous refusons que les citoyen-es ne soient pas entendus ni consultés alors même que leur avenir est en jeu. Nous refusons que l’avenir des populations soit sacrifié sur le dogme de l’équilibre budgétaire pour le plus grand profit des marchés financiers. Nous refusons que les peuples soient soumis à une purge sociale sans fin pour respecter des normes économiquement absurdes.

    C’est pourquoi nous nous engageons dans un processus de mobilisation de longue durée pour imposer en France et en Europe des politiques répondant à la satisfaction des besoins sociaux et aux impératifs écologiques.

    Le collectif 30 septembre

    Les organisations suivantes sont signataires de l’appel à mobilisation :

    Act-up Paris, Aitec-IPAM, AC !, ANECR, Attac, CADTM, Cedetim-IPAM, Convergence services publics, CFF (SPUCE CFDT), CGT-Cheminots, CGT Finances, CGT Educ'action, CGT Equipement-environnement, CGT Livres (Filpac), CGT Personnels des Organismes Sociaux, CGT-FSA, CGT UGFF, URIF CGT, CNDF/CADAC, Démocratie Réelle Maintenant ! Paris, DIDF, Collectif des Associations Citoyennes, Les Économistes Atterrés, Fédération Droit au Logement, Fondation Copernic, Front de gauche - Parti communiste français - Parti de gauche - Gauche unitaire - FASE - République et Socialisme - PCOF - Convergences et Alternative - Gauche anticapitaliste, Femmes Egalité, FSU-Île de France, EPA/FSU, SNAC-FSU, SNASUB-FSU,  SNESUP-FSU, SNETAP-FSU, SNUAS FP FSU, SNU Pôle Emploi FSU, SNUITAM FSU, SNUTEFI FSU, SNUCLIAS FSU, EE(Ecole Emancipée) FSU, Jeunes Communistes, Les Alternatifs, Les efFRONTé-e-s, Marche Mondiale des Femmes France, Mémoire des luttes, M'PEP, Marches Européennes, NPA, Osez le féminisme, Parti Fédéraliste Européen, Parti pour la décroissance, Réseau Éducation Populaire, Résistance Sociale, Solidaires Finances Publiques, Solidaires Douanes, Sud BPCE, Transform!, Union Syndicale de la Psychiatrie, Union syndicale Solidaires, UFAL, Utopia.

  • Brest, ville de culture... policière

    policegymnase.pngSuite à leur expulsion du couloir de l'AFTAM au port de commerce où ils s'étaient réfugiés, les demandeurs d'asile en galère à Brest avaient fait le choix avec le soutien des militants du collectif Casss-PApier d'occuper le gymnase Foch pour de ne pas se retrouver à la rue. Occupation qui ne fut que de courte durée. La ville de Brest ayant rapidement fait appel à une requête judiciaire pour ordonner l'expulsion du lieu. Expulsion encore une fois effectuée avec l'accompagnement des forces de l'ordre.

    macorlan_police_sort.pngFaute de proposition effective d'hébergement de l'Etat suite à cette nouvelle expulsion, décision a alors été prise dans l'urgence par les demandeurs d'asile et leurs soutiens d'aller occuper un nouveau lieu public. Tard dans la soirée, c'est donc vers la salle de spectacle municipale Mac Orlan que les migrants et le Casss-PApier allèrent chercher refuge lors de la soirée de projection de films organisée par l'association « femmes tout court ». Tradition brestoise oblige, c'est donc suite à une énième ordonnance judiciaire et à une énième invitation policière que les migrants se retrouvent à nouveau à la rue le mercredi suivant.

    Quand Brest affiche ses baraques et sa solidarité !

    expo-baraques-Brest.jpgA l’affiche actuellement au Mac Orlan une exposition sur la vie des baraques, cela ne s’invente pas. On célèbre, comme c’est bien écrit sur le tract de com’ annonçant l’exposition « …la vie quotidienne pendant 30 ans dans ces logements d’urgence d’après guerre »… « Histoire de tous ceux qui, loin d’y casser leur rêve, on trouvé dans ces baraquements en préfabriqué, un ancrage chaleureux et solidaire » ! En écho pour les demandeurs d’asile, c’est l’huissier, la police et la rue le jour de l’accès au public à l'exposition. En terme de de communication la ville de Brest aurait pu trouver mieux. D’ici là à ce que le gouvernement local brestois arrive à nous faire croire que l’huissier, la police et les migrants à la rue faisaient partis d’une installation artistique complétant l’exposition en question !

    Il y a quelques mois, Brest avait lancé déjà une campagne d'affichage « Hébergeons nos visiteurs » en amont de sa fête commercialo-maritime pour loger ses clients de passage. Comme quoi pour faire de la communication il y a encore des budgets. Pour la solidarité par contre, on repassera. Drôle de changement...

  • Contre la ratification du pacte budgétaire européen par nos parlementaires

    2212693908.png

    Communiqué de presse du Collectif brestois pour un audit citoyen de la dette

    Un collectif contre le pacte budgétaire européen s'est mis en place à Brest comme dans de nombreuses villes dans le pays.

    Il appelle la population à s'informer et se mobiliser avant la ratification de ce nouveau traité qui instaure une véritable austérité perpétuelle. Samedi matin, à partir de 10 heures, sur les marchés de St Renan, de Kerinou et de St Martin, et dimanche matin sur le marché de St Louis, nous ferons signer une pétition adressée à Patricia Adam et Jean Luc Bleunven. Elle leur demande de refuser cette ratification. Ce pacte Merkel/Sarkozy, qui devait être renégocié par François Hollande, est resté intact avec sa « règle d'or », absurde, qui oblige les États à aller vers un déficit quasi nul. Or, selon une étude du FMI lui-même, ramener le déficit de la France à 3% du PIB en 2013, créera automatiquement 300 000 chômeurs de plus ! Nos parlementaires ne peuvent décider, pour nous, d'un avenir sous le signe de l'austérité perpétuelle.

    Nous appelons aussi à une

    réunion publique lundi 24 septembre à 20 heures

    à la Salle des Syndicats (rue de l'Harteloire)

    Ce nouveau traité sera présenté et débattu dans son contenu comme dans ses lourdes conséquences économiques et sociales sans parler de la régression démocratique qu'il organise. Nous appelons enfin à la manifestation nationale qui aura lieu dimanche 30 septembre à Paris contre ce pacte. Un déplacement en car sera organisé au départ de Brest.

     S'informer :

    - audit-citoyen.org

    - stop-austerite.org