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  • Pays d'Iroise : soutien aux salariés de La Poste en grève

    la poste,grève,brest rural,pays d'iroise,plouarzel,lampaul-plouarzel,ploumoguer,saint-renan,plougonvelin,le conquet,milizac,porspoder,ploudalmézeau,cgt,cfdt,chris perrotCandidat Alternatifs/NPA aux législatives sur la circonscription de Brest Rural, j'apporte mon soutien aux employés de la Poste en grève sur les cantons de Saint-Renan et Ploudalmézeau. Les revendications mises en avant par les syndicats sont légitimes et s'inscrivent dans le cadre du maintien et de la défense du service public postal sur notre territoire. La direction de La Poste doit les entendre. Affirmons dans les luttes comme dans les urnes notre refus de la casse organisée des services publics dans notre pays.

     A lire :

    - "Trop c'est trop  ! Les guichets de La Poste en grève illimmitée" - Tract diffusé par les grévistes CFDT de La Poste du Pays d'Iroise - Avril 2012

    - "Pourquoi les guichetiers et guichetières su secteur Saint Renan/Iroise sont en grève ?" - Tract diffusé par les grèvistes CGT de La Poste du Pays d'Iroise - Avril 2012

  • Lampaul-Plouarzel : la destruction du Mad Atao fait des vagues

    Acquise en 1998 par la commune de Lampaul-Plouarzel dans l’optique d’être intégrée dans un projet de musée sur le bornage, la gabare Mad Atao classée monument historique pourrissait sur le terre-plein de Porscave suite à l’abandon du projet par la communauté de commune du Pays d’Iroise (CCPI). Le 16 septembre 2008, la gabare a été détruite par un tractopelle sur ordre du maire Dider Le Gac sans l’aval de son conseil municipal et sans autorisation de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). Plainte a été déposée par la Drac de Bretagne contre le maire de Lampaul-Plouarzel pour destruction d’un objet classé sans autorisation.

    Lampaul-Plouarzel : gabare Mad AtaoSi nul n’a de légitimité à se substituer à la justice pour sanctionner ou non la destruction illégale de la gabare classée, il s’avére difficile de cautionner que ce choix radical n'est pas été soumis à débat en conseil municipal en toute transparence. Quid que l’objet de la délibération en question fut non conforme au droit ou que cela puisse déplaire dans quelques chaumières lampaulaises. Que l’équipe municipale informée de l’affaire décide aujourd'hui en conscience de fermer les yeux m’apparait moralement condamnable. Le concept de "solidarité municipale" prévaudrait t-il sur l’intérêt de la commune ? Au final, S'avére-il aujourd'hui possible que le maire lampaulais puisse proposer une délibération "a posteriori" (sic) à son conseil municipal afin de prendre acte de la prestation liée à la destruction de la gabare dans l'expectative qu'elle puisse être imputée sur le budget communal ?

    Sur le fond du dossier lampaulais, l’on peut s’interroger ce qui a motivé le maire Didier Le Gac a attendre l’approche imminente du début de la construction de la Maision du port par la CCPI pour soudainement activer la destruction du Mad Atao alors que le sort de la gabare était scellé depuis plusieurs années. L'éventualité de la destruction du bateau aurait du être prise en compte dès l'abandon du projet de musée au vu du piteux état de l'épave qui rendait son déplacement périlleux dès le départ. En l'espèce, le maire lampaulais aurait sûrement pu solliciter le soutien de la députée maire de Brest-rural, vice-présidente de la CCPI afin d'accélérer la démarche administrative de déclassement du Mad Atao. Certes, refaire l'histoire après coup s'avére un peu facile, j'en conviens. Malgré tout, les hypothéses possibles étaient assez prévisibles pour que leurs contraintes respectives soient appréhendées au regard du calendrier d'avancement du projet Maison du port.

    Une fois que l'épisode judiciaire relatif à la destruction illégale de la gabare sera passé, l'on peut espérer qu'enfin les lampaulais puissent définitiverment faire le deuil de l'aventure avortée d'un espace muséographique qui n'aurait de toute façon pas pu voir le jour sur le terre-plein du port de Porscave car situé en zone portuaire. Zonage qui rendait l'espace incompatible avec toute activité non liée à l'activité du port. Particularité que les nouveaux élus lampaulais et communautaires auront désormais à appréhender au regard des activités qui seront proposées dans la future Maison du port.

    Lien permanent Catégories : culture 2 commentaires