Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

langues minoritaires

  • Langues des régions : un juste droit

    Communiqué des Alternatifs - 17 septembre 2013

    Pour les Alternatifs, les combats pour l'émancipation peuvent se décliner dans toutes les langues, et la reconnaissance de droits pour des communautés linguistiques est légitime 


    Mercredi 11 septembre, les députés européens réunis en plénière à Strasbourg se sont prononcés clairement en faveur de la diversité linguistique en approuvant le rapport pour les langues menacées rédigé par François Alfonsi, eurodéputé corse. Ce rapport prône, au niveau de l'Union Européenne comme dans les Etats membres, le déploiement de politiques ambitieuses et volontaristes de revitalisation des langues concernées. Il appelle en particulier les Etats membres – comme la France – qui ne l’ont pas encore fait à ratifier et mettre en œuvre la Charte Européenne des Langues Régionales et Minoritaires. 

    bilinguisme,breton,basque,occitan,langue,régionLes députés européens ont approuvé ce rapport à une majorité écrasante (92%) Sur les 700 députés qui ont pris part au vote, seulement 29 se sont abstenus et 26 ont voté contre. Parmi les opposants une moitié de députés français. 

    Pour les Alternatifs, les combats pour l'émancipation peuvent se décliner dans toutes les langues, et la reconnaissance de droits pour des communautés linguistiques est légitime. En France ils est temps que ces droits soient garantis, dans l'Enseignement, les médias, la signalétique... 

    Les Alternatifs poursuivront leur engagement dans ce combat, partie intégrante d'une alternative sociale et écologique.

    Voir :



    Aller plus loin :

    - Langues régionales et minoritaires : débat entre les Alternatifs et le Parti de gauche - Article public sur le site des Alternatifs 44 - novembre 2011

    Parents et futurs parents d'enfants bilingues : Gilbert Dalgalian s'adresse à vous (vidéo) - Interview réalisé par Fanny Chauffin/Agence Bretagne Presse - juillet 2011

  • Législatives 2012 : réponse à l'association brestoise Divers Genres

     Réponses au questionnaire proposé par l’Association HLGBT (Hétéro-friendly, Lesbienne, Gay, Bi, Trans) Divers Genres – Pep Hini Zo Libr du Pays de Brest

    législatives,2012,brest-rural,divers genres,brest,association,hlgbt,hétéro-friendly,lesbienne,gay,bi,trans

    1. Etes-vous favorable au mariage gay ? Voteriez-vous pour un texte de loi permettant le droit au mariage pour tous ?

    2. Etes-vous favorable à l’adoption pour les couples LGBT (lesbiennes, gay, bi, trans)? Voteriez-vous pour un texte de loi allant dans ce sens ?

    Je suis candidat porteur d'une alternative rouge et verte, et partisan de l'égalité réelle des droits pour tous les couples, sans distinction de sexe ni de genre.

    Elu député, je suis donc favorable, et soutiendrai tout projet ou proposition de loi projet allant dans ce sens. Et le plus rapidement possible dans l'agenda de la session de la nouvelle mandature. Je suis également partisan que la loi garantisse dans l'avenir l'égalité des droits sociaux du Pacs d'avec le mariage civil, les droits des couples étrangers et bi-nationaux, demandeurs d'asile. Je suis aussi partisan de la mise en place d'un grand plan de lutte contre les discriminations à raison de l'orientation sexuelle.

    3. Quel est votre position sur la légalisation de la gestation pour autrui et sur la procréation médicale assistée sans restriction ?

     Il m'apparait légitime d'assurer l’égalité d’accès aux procédures de procréation médicalement assistée à toutes les femmes, célibataires ou en couple, quelle que soit leur situation civile ou leur orientation sexuelle. Les parlementaires élus des deux Assemblées se doivent de relayer et de soutenir activement les associations LGBT. Si je suis élu j'irai à leur rencontre, serai à leur écoute, et constituerai un soutien actif à la fois pour m'opposer aux remises en cause que pour arracher des droits aux personnes LGBT.

    4. Seriez-vous pour intégrer la prévention contre l’homophobie, la promotion de la tolérance et de la diversité dans les programmes scolaires ? Les notions de genre, d’identité et d’orientation sexuelle ?

    Je pense que l'approche de la tolérance quel que soit la ou les différences (origine, langue, culturelles, catégorie socio-professionnelle, couleur de peau, orientation sexuelle... etc) doit être au coeur du cursus éducatif.
    On est sur le constat concernant les notions de genre, d'identité et d'orientation sexuelle, qu'au sein de l'Ecole il y a du travail à abattre. L'Ecole est toujours rétive pour aborder la question du sexe et du genre. On note toujours une problématique pour intégrer les heures devant être consacrées à l'éducation sexuelle dans l'année scolaire. En outre, on est face à l'enjeu de la formation des professeurs sur ces questions de sexe et de genre.

    On a toutefois pu noter positivement lors de la rentrée scolaire 2011 l'apparition de nouveaux manuels de Science et vie de la terre (SVT) en première ES et L évoquant la question du genre et de l'orientation sexuelle, en dépit de l'intervention permanente de groupes de pression ultra conservateur et anti LGBT, sous couvert d'associations à caractère religieux ou de parents d'élèves, voire de quelques parlementaires de l'UMP. Ce n'est qu'un début modeste qui ne concerne qu'un tout petit public d'élèves. Globalement les programmes et documents d'accompagnement des enseignements primaire et secondaire, comme les enseignements dans les établissements publics du supérieur et de la recherche, sont encore très hétéro-orientés et porteurs d'une approche hétéro-normative.

    Un collectif regroupant les fédérations syndicales enseignantes, de parents d'élèves progressistes, de syndicats lycéens ont fait au Ministère de l'Education Nationale des premières propositions que nous soutenons. Le nouveau gouvernement à dominante socialiste s'installe, je n'aurais de cesse, si je suis élu, qu'il apporte les réformes politiques progressistes nécessaires.

    5. Seriez-vous favorable à l’intégration de thèmes autour de l’Histoire des minorités gays, en particulier la déportation et l’extermination des homosexuels par les Nazis, toujours absentes des programmesofficiels?

     La déportation et l'extermination des homosexuels et des tsiganes par les nazis sont en effet oubliés dans les programmes scolaires. C'est inacceptable. L'Histoire présentée dans les programmes scolaires ne doit pas occulter les faits tels qu'ils se sont réellement déroulés, et les déportés porteurs de triangles roses. L'évocation des drames particuliers subis à une époque donnée par ces déportés, participe à la compréhension de l'histoire, de notre Histoire commune. Une grande Nation doit savoir regarder son histoire en face. Une association telle  « Les oublié(e)s de la mémoire » contribue à cette nécessaire sensibilisation. Il convient de les aider, dans ce travail de devoir de mémoire indispensable.

    6. Quelles nouvelles mesures mettriez-vous en place pour lutter contre la pandémie du Sida et les IST ?

    Les Alternatifs sont pour la mise en oeuvre d'une politique volontariste contre les VIH et les IST en France et à l'international, par l'augmentation de la contribution de la France au Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose, et le paludisme. Cette politique publique doit accroître très sensiblement les moyens budgétaires dévolus à la prévention envers -entre autres- les publics scolaires, les groupes dits à risques, et les moyens accordés aux centres de dépistage anonyme et gratuit. Par ailleurs des mesures doivent être prises contre les discriminations qui touchent les personnes atteintes par le Sida et IST, et les franchises médicales supprimées. Elles pèsent très lourds dans les budgets des personnes atteintes par ces maladies qui les placent déjà bien souvent vers la précarité, et les marges de la société.

    7. Seriez-vous pour lever l’interdiction qu’est faite aux hommes ayant déjà eu au moins un rapport avec un autre homme de donner leur sang, alors que d’autres communautés tout autant à risque peuvent le faire?

    La circulaire de 1983 qui concerne l'interdiction de don du sang qui touche "les personnes homosexuelles ou bisexuelles ayant des partenaires multiples" s'avère discriminatoire dans sa formulation. C'est la notion de pratique à risque, et non de groupe à risque, qui doit être retenue comme facteur d'exclusion pour le don du sang. Le principe de non discrimination systématique pour le don du sang doit être la règle. Par conséquent, cette circulaire doit être revue en ce qui concerne la terminologie employée.
    En Italie, en Espagne et au Portugal, le don du sang pour les homosexuels est autorisé.

    8. Seriez-vous pour faciliter le changement d’état civil pour les personnes transgenres ?

    On est sur le constat que la procédure administrative concernant le changement d’état civil pour les personnes transgenres est à revoir. Le vote d'une loi donnant les mêmes droits pour les tous couples sans distinction de sexe ni de genre va dans ce sens et faciliterait ce type de procédure administrative. Evolution de la loi que je souhaite ardemment soutenir. C'est aujourd'hui une urgence. Le droit est très en retard au regard de l'évolution de la société.

    J'ai à l'esprit à la situation ubuesque à laquelle est confrontée Chloé qui vit dans la région de Brest et qui a été mariée alors qu'elle était un homme. Chloé, aujourd'hui femme suite à son opération et à un traitement hormonal, s'est vu opposer son changement d'état civil par le tribunal correctionnel de Brest du fait de sa situation matrimoniale. Où l'administration l'invite à divorcer pour pouvoir acter administrativement son changement de genre !!!

    9. Auriez-vous d’autres propositions sur le thème de la promotion de la culture, de l’Histoire et des droits LGBT ?

    Pas spécifiquement. Je suis ouvert aux propositions des Centres d'Informations (CGL) ou de l'Inter-LGBT.
    Pour ma part, je trouve rassurant de ne pas avoir réponse à tout.
     ;-)

    10. La prostitution en France, tant masculine que féminine, est une réalité, et ce malgré les lois en vigueur. Rendu illégal, le racolage n’est encadré que par les seuls milieux mafieux. Il prend souvent place dans la rue et ne profite d’aucune espèce de protections. Dans ce contexte que l’on ne peut ignorer et contre lequel l’Etat a toujours été impuissant, quelle est votre position sur la réouverture de maisons closes réglementées ?

    Je me positionne pour l'abolition du système prostitutionnel, donc pas contre les personnes prostituées en tant que telles, et pour la suppression de la loi dite de Sécurité intérieure de 2003, qui a créé un délit de « racolage passif », qui a poussé les prostituéEs vers la clandestinité, et les a rendu plus vulnérables face à des demandeurs de certains clients « prédateurs » leur demandant des « prestations » présentant des risques pour leur santé.

    11. Solidaire dans le combat pour la reconnaissance des autres cultures et minorités, seriez-vous favorable à ce que la France signe la Charte Européenne de Promotion des Langues Régionales ? Seriez-vous pour intégrer l’apprentissage de la langue et de l’Histore bretonne dans le cursus normal, de la maternelle au lycée, dans notre région (sauf si refus explicite des parents) ?

    Les Alternatifs ont noué de longue date des liens avec des associations régionalistes. Je me prononce favorablement pour la ratification par la France de la Charte du Conseil de l'Europe pour les langues régionales ou minoritaires.

    Le bilinguisme ou le plurilinguisme précoce ouvre de larges portes linguistiques et culturelles. Il doit être développé de la maternelle à l'Université, mais non imposé .

    Aller plus loin :

    - Alternatifs : création d'une Commission LGBT (Egalité des droits, Lutte contre les LGBTphobies et discriminations)

  • Langues et cultures régionales : une richesse pour la France

    Communiqué de presse départemental des Alternatifs 29

    Les Alternatifs soutiennent le rassemblement en faveur des langues et cultures régionales organisé le samedi 31 Mars à Quimper.

    alternatifs,bretagne,langues régionales,langues minoritaires,ratification,charte,breton,basque,occitan,diwan,culture,école publique,éducation nationalePour les Alternatifs, la démocratie ne serait pas complète sans une prise en compte de ces langues et sans qu'une réponse politique soit apportée aux aspirations qui s'expriment dans ce domaine. Loin d'être un anachronisme folklorique, loin d'être une menace pour l'unité nationale, les langues et cultures régionales et minoritaires, tout comme les langues et cultures issues de l'immigration, enrichissent le patrimoine culturel de l'Hexagone. Composante de la réalité culturelle de la France, elles doivent pouvoir trouver leur pleine expression et leur possibilité de développement dans l'espace public, en particulier au sein des services publics de radio-télévision et de l'éducation.

    C'est pourquoi, partisans résolus du plurilinguisme, les Alternatifs se prononcent pour la ratification par la France de la Charte du Conseil de l'Europe pour les langues régionales ou minoritaires.

    Voir :



    Aller plus loin :

    - Langues régionales et minoritaires : débat entre les Alternatifs et le Parti de gauche - Article public sur le site des Alternatifs 44 - novembre 2011

    Parents et futurs parents d'enfants bilingues : Gilbert Dalgalian s'adresse à vous (vidéo) - Interview réalisé par Fanny Chauffin/Agence Bretagne Presse - juillet 2011