Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

patricia adam

  • Utilisation des machines à voter : A quand le moratoire demandé par le Parti Socialiste en 2007 ?

    Communiqué de presse des Alternatifs


    medium_machine_a_voter.2.2.jpgDepuis 2004, plus d'un million de français sont contraints d'utiliser des machines à voter,  système opaque dont les résultats sont invérifiables. A ce jour aucun débat public n'a jamais eu lieu sur la question du vote électronique. Les machines à voter du fabricant NEDAP (80% du parc installé en France en 2007!) ont pourtant été largement remises en cause dans la majorité des pays européens tentés par l'aventure de la dématérialisation des scrutins électoraux. En 2012, c'est le gouvernement irlandais qui a décidé de mettre au rebut les 7500 machines à voter NEDAP acquises il y a dix ans pour 54 millions d'euros. Leur fiabilité ne pouvant pas être assurée, elles n'ont jamais été utilisées ! Comble de la gabegie, le gouvernement irlandais a du mettre la main à la poche pour leur destruction.

    francois-hollande.jpgEn 2007, le Bureau National du Parti Socialiste avait alerté sur le manque de fiabilité des machines à voter utilisées en France et demandait clairement et solennellement un moratoire sur leur utilisation lors des scrutins électoraux. Fin décembre 2011, Les Alternatifs avaient adressé une lettre ouverte au Parti Socialiste rappelant son appel à moratoire et invitant les maires socialistes qui continuent depuis 2004 d'imposer à leurs concitoyens l’utilisation d’ordinateurs de vote, à revenir à l’organisation de scrutins avec urnes transparentes et bulletins papier. Cette sollicitation est restée lettre morte.

    Aujourd'hui le Parti Socialiste est au gouvernement et a toute latitude pour mettre en œuvre ce qu'il réclamait en 2007. Aussi solennellement que le Parti Socialiste avait interpellé le gouvernement UMP en 2007, Les Alternatifs demandent aujourd'hui :

    - que le Ministre de l'Intérieur Manuel Valls donne instruction aux préfets d'interdire toute utilisation des machines à voter lors des scrutins de 2014.

    - qu'un débat national associant à la fois citoyenNEs, associations, partis politiques et parlementaires soit organisé afin d'évaluer les avantages éventuels et les dangers potentiels du vote électronique.

     

    Aller plus loin :

    - Le Parti socialiste demande un moratoire sur l’utilisation des machines à voter lors des élections présidentielles et législatives. - Communiqué de presse du Bureau National du Parti Socialiste - 27 mars 2007

    - Lettre ouverte des Alternatifs à l’attention du Bureau National du Parti Socialiste et de son candidat à l’élection présidentielle de 2012 - 03 décembre 2011.

    - Quel changement à Brest ? - lundi, 07 mai 2012

    - Pétition pour le maintien du vote papier

    - Ordinateurs-de-vote.org
    Citoyens et informaticiens pour un vote vérifié par l'électeur

    - Ethique citoyenne
    L'éthique, l'autre dimension du pacte social

    Pétition pour le maintien du vote papier
    Actuellement signatures !


     Vidéo réalisée par l'association belge PourEva
    à la veille des élections régionales et européenne de 2007.

  • Pacte budgétaire : le piège à cons...

    pacte-budgetaire.2.jpg

    Conférence - Raoul Marc Jennar - Conclusion MES, TSCG, de quoi s'agit-il ? - Avignon 24 septembre 12

    Conclusion autour de l'austérité et la réorientation de l'Europe, quoi faire ? La Coordination du Vaucluse contre le traité européen a organisé cette conférence de Raoul Marc Jennar, membre du conseil scientifique d’Attac, essayiste, sur le MES : Mécanisme européen de stabilité et le TSCG : Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance. Après les traités européens qui ont dépouillé les états de leur politique monétaire, le TSCG vient couronner le tout en les privant de leur politique budgétaire. S’agit-il d’un pas de plus vers le fédéralisme, comme nous le présentent les médias, ou de la mise en place d’un directoire au service du capital financier mondialisé, comme d’autres voix le prétendent ? Le MES est présenté comme un fonds de solidarité destiné à aider les pays de la zone euro en difficulté. Comment va-t-il fonctionner ? Peut-il atteindre son objectif de solidarité ? Pour pouvoir bénéficier du MES, les états auront dû ratifier le TSCG. François Hollande s’était engagé à renégocier ce traité, appelé aussi pacte budgétaire, il n’en est rien ! Les mesures d’austérité permanente et de liquidation des droits des travailleurs sont entièrement maintenues. Ce traité est une remise en cause de toute souveraineté nationale pour l’ensemble des pays de l’Union Européenne.


    Conférence - Raoul Marc Jennar - Conclusion MES... par Thierry-Le-Roy-84

  • Manifestation unitaire du 30 septembre, une étape contre les politiques d’austérité

    manif-530x339.jpg

    Appel à mobilisation

    Avec plus de 80 000 personnes, défilant à l’appel de soixante-cinq organisations, associations, organisations syndicales et partis politiques, la manifestation du 30 septembre a montré que de larges secteurs de l’opinion sont opposés au Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSGC) de la zone euro.

    Alors que la récession s’installe et se généralise en Europe, ce traité, s’il était appliqué, aggraverait encore la situation actuelle en générant des politiques d’austérité accrues, un chômage galopant et une flexibilisation du travail encore plus poussée au nom de la compétitivité.

    Il représenterait un déni démocratique soumettant les politiques budgétaires à des normes strictes que les citoyen-es et leurs représentants n’auraient plus la possibilité de remettre en cause. Il entraînerait des coupes massives dans les dépenses publiques, obérant ainsi la possibilité de satisfaire les besoins sociaux et d’entamer la transition écologique, alors même que des propositions réalistes et applicables immédiatement existent pour faire tout autrement. Il érigerait le remboursement de la dette en priorité absolue alors même que la question de son illégitimité doit être posée à travers un audit citoyen.

    La balle est maintenant dans le camp du président de la République et des parlementaires, en particulier de ceux de la majorité. Vont-ils s’obstiner dans une voie sans issue ou prendre enfin conscience que ce traité ne doit pas être ratifié par la France ? Sa non-ratification aurait un écho considérable parmi les peuples d’Europe et serait un geste fort permettant d’amorcer un processus de refondation de l’Union européenne pour une Europe solidaire, démocratique et sociale.

    D’ores et déjà, nous appelons à des mobilisations dans toute la France les 6 et 7 octobre avant le vote pour interpeller les parlementaires et les mettre devant leurs responsabilités. Nous organiserons également un meeting européen qui aura lieu à Paris le 8 octobre (espace Reuilly) pour affirmer cette exigence d’une autre Europe et témoigner du destin commun des peuples d’Europe.

    Au-delà du combat engagé contre la ratification du TSCG, et sa traduction dans la loi organique, la manifestation du 30 septembre marque une étape dans la mobilisation contre les politiques d’austérité, en particulier celles induites par le projet de loi de finances 2013.

    Nous refusons que les citoyen-es ne soient pas entendus ni consultés alors même que leur avenir est en jeu. Nous refusons que l’avenir des populations soit sacrifié sur le dogme de l’équilibre budgétaire pour le plus grand profit des marchés financiers. Nous refusons que les peuples soient soumis à une purge sociale sans fin pour respecter des normes économiquement absurdes.

    C’est pourquoi nous nous engageons dans un processus de mobilisation de longue durée pour imposer en France et en Europe des politiques répondant à la satisfaction des besoins sociaux et aux impératifs écologiques.

    Le collectif 30 septembre

    Les organisations suivantes sont signataires de l’appel à mobilisation :

    Act-up Paris, Aitec-IPAM, AC !, ANECR, Attac, CADTM, Cedetim-IPAM, Convergence services publics, CFF (SPUCE CFDT), CGT-Cheminots, CGT Finances, CGT Educ'action, CGT Equipement-environnement, CGT Livres (Filpac), CGT Personnels des Organismes Sociaux, CGT-FSA, CGT UGFF, URIF CGT, CNDF/CADAC, Démocratie Réelle Maintenant ! Paris, DIDF, Collectif des Associations Citoyennes, Les Économistes Atterrés, Fédération Droit au Logement, Fondation Copernic, Front de gauche - Parti communiste français - Parti de gauche - Gauche unitaire - FASE - République et Socialisme - PCOF - Convergences et Alternative - Gauche anticapitaliste, Femmes Egalité, FSU-Île de France, EPA/FSU, SNAC-FSU, SNASUB-FSU,  SNESUP-FSU, SNETAP-FSU, SNUAS FP FSU, SNU Pôle Emploi FSU, SNUITAM FSU, SNUTEFI FSU, SNUCLIAS FSU, EE(Ecole Emancipée) FSU, Jeunes Communistes, Les Alternatifs, Les efFRONTé-e-s, Marche Mondiale des Femmes France, Mémoire des luttes, M'PEP, Marches Européennes, NPA, Osez le féminisme, Parti Fédéraliste Européen, Parti pour la décroissance, Réseau Éducation Populaire, Résistance Sociale, Solidaires Finances Publiques, Solidaires Douanes, Sud BPCE, Transform!, Union Syndicale de la Psychiatrie, Union syndicale Solidaires, UFAL, Utopia.

  • Quel changement à Brest ?

    Depuis 2004 à Brest, les électeurs et électrices brestois ont à subir l'opacité des coûteuses machines à voter lors des rendez-vous électoraux. A chaque fois, le maire François Cuillandre se cache derrière son petit doigt en disant "Les machines sont agréées par le Ministère de l'Intérieur". Circulez y'a rien à dire. Le mépris institutionnel dans toute sa splendeur. L'argument s'est toujours avéré un peu court quand on sait que le Ministre de l'Intérieur à l'origine en 2003 de cet agrément s'appelle ... Nicolas Sarkozy.

    medium_machine_a_voter.2.2.jpgLe hic aujourd'hui pour la gauche plurielle brestoise (les élu-e-s brestois Verts, PCF et PG (ex- BNC) inclus) est que le prochain gouvernement Hollande devra revoir sa copie sur ce dossier. En effet, avant les présidentielles et législatives de 2007, le Bureau national du Parti Socialiste (dont François Hollande était alors le premier secrétaire) s'était positionné pour un moratoire concernant l'utilisation des machines à voter, mettant clairement en avant l'opacité et le caractère invérifiable de ces matériels.

    francois-hollande.jpgMalgré une interpellation par le groupe politique Alternatifs il y a quelques mois, le Bureau National du PS et le candidat Hollande ont observé un silence radio sur ce dossier. Bizarre, bizarre... Fort étonnant quand le speech fort médiatisé autour de l'organisation des Primaires socialistes fut la transparence et le calquage sur le déroulement des scrutins électifs. François Hollande s'est dit le candidat du changement durant sa campagne pour les présidentielles. Quel changement à part celui  du changement de personne à la tête du pays ? Le vrai changement serait celui des comportements et des orientations politiques au sein même du Parti Socialiste. L'affaire n'est pas gagnée.

    Aller plus loin :

    - Le Parti socialiste demande un moratoire sur l’utilisation des machines à voter lors des élections présidentielles et législatives. - Communiqué de presse du Bureau National du Parti Socialiste - 27 mars 2007

    - Lettre ouverte des Alternatifs à l’attention du Bureau National du Parti Socialiste et de son candidat à l’élection présidentielle de 2012 - 03 décembre 2011.

    - Pétition pour le maintien du vote papier

    - Ordinateurs-de-vote.org
    Citoyens et informaticiens pour un vote vérifié par l'électeur

    - Ethique citoyenne
    L'éthique, l'autre dimension du pacte social

    Pétition pour le maintien du vote papier
    Actuellement signatures !