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politique - Page 19

  • Refusons les projets inutiles imposés ! Mettons un terme au temps des pharaons !

    Louvre_NDDL_greenpeace.jpgAéroport à Notre-Dame-des-Landes, ligne ferroviaire Lyon-Turin,
    réacteur thermonucléaire ITER à Cadarache,
    centrale à gaz de Landivisiau,
    et plein d'autres projets près de chez nous...

     

    Tandis que les situations économique, sociale et environnementale se dégradent chaque jour, tous les projets inutiles et imposés via des simulacres de démocratie sont des réponses inadaptées aux besoins des populations et aux enjeux du présent. Ils sont révélateurs d’une vision politique obsolète fondée sur l'idée que les ressources naturelles sont inépuisables. Que ce soit le projet de l'aéroport à Notre-Dame-des-Landes, de la centrale à gaz à Landivisiau, de la ZAC à Daoulas, de la rocade de Lanrinou à Landerneau, de la route qui détruira la vallée du Restic à Brest, de la carrière d'extraction de sable à Plouguin, de ports de plaisance au Guilvinec ou au Diben (Plougasnou)... tous ces projets ont en commun : la destruction des liens humains, des terres agricoles, des zones humides et de la biodiversité... Ils freinent la création d’un modèle de développement humainement responsable. Ils persistent à promouvoir des infrastructures pour servir les intérêts privés d'une minorité de personnes.

    Des projets destructeurs d'emplois et de terres agricoles
    C'est environ 86 000 hectares de terres agricoles qui disparaissent chaque année en France au profit de l'urbanisation, soit l'équivalent d'un département français de taille moyenne tous les 7 ans ! Des emplois dépendent de cette terre nourricière : « Nous avons perdu 160 000 emplois paysans en 10 ans – l'équivalent de deux plans sociaux PSA/Citroën par an dans la plus grande indifférence » constate la Confédération paysanne ! L'accaparement des terres sous différentes formes est à l'œuvre ici et ailleurs dans le monde et la souveraineté alimentaire des peuples est partout menacée.

    Des projets nuisibles et polluants
    Les projets inutiles et imposés contribuent à la production de gaz à effet de serre et au désastre climatique en cours. L’environnement est irrévocablement saccagé, le niveau des mers et des océans ne cesse de s'élever, les conditions de vie et la santé des populations sont sacrifiées au bénéfice de l’intérêt financier. Conséquences de taille sur les gaz à effet de serre : 5 millions de tonnes de CO2 pour le seul projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Une centrale à gaz de 450 Mégawatt à Landivisiau dégagerait dans l'atmosphère 1 million de tonnes de CO2 par an !

    Des gaspillages d'argent public
    impasse_des_GPII.jpgCes projets financés ou co-financés, pour la plupart, avec de l'argent public ont un coût exorbitant. Sur la centaine de Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) recensés en France et en n'en prenant que quelques-uns parmi eux, on arrive déjà à des sommes considérables ! Un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, sans les travaux connexes, coûterait en fonds publics pour le moins 250 millions d'euros. Une centrale à gaz à Landivisiau 40 millions d'euros par an durant au moins 20 ans reconductible, soit 40 ans, donc entre 800 millions d'euros et 1,6 milliard d'euros. Le projet de réacteur thermonucléaire ITER coûterait 15 milliards d'euros ! La ligne ferroviaire Lyon-Turin coûterait 26 milliards d'euros selon la Cour des comptes. Au total, rien que pour ces projets, il s'agit de plus de 45 milliards d'euros ! Il faudrait accepter ces gaspillages d'argent public tandis qu'à longueur de temps l'État nous dit que ses caisses sont vides et qu'il augmente la pression fiscale sur les moins lotis ?

    Alors : gouverner c'est choisir ! Choisir de rester dans l'impasse, de jeter par les fenêtres l'argent public, de détruire les emplois et les terres, au nom et au profit d'une minorité ; ou bien construire pour tous un avenir durable et non délocalisable. Pour cela il faut lutter contre le gaspillage en bloquant ces projets inutiles imposés.

    Rejoignez les résistances !

    contact : ppi-7decembre@riseup.net

    Comités de soutien de Brest, Morlaix, Landerneau et Pays Bigouden à la lutte de Notre-Dame-des-Landes - Collectif GASPARE - Landivisiau doit dire Non à la centrale - Collectif « Pour la sauvegarde de la vallée du Restic » (Brest) - Collectif Stop Lanrinou (Landerneau) - Association ADEL et le collectif « Zone Agricole à Conserver » (Daoulas) - Association « Bien vivre à Plouguin et ses environs » - Opposant.e.s à l'extension de la ZAC de l'Hermitage à Brest

    Cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la Journée Européenne contre les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) et de la Journée Mondiale du Climat du 8 décembre,

    Manifestation à Brest le samedi 7 décembre 2013

     

    Aller plus loin :

    - ACIPA Fiche n°17 : Les grands projets inutiles et imposés (GPII)

    - Carte des 100 (et quelque) grands projets jugés « inutiles et imposés »
    par Rue 89

    Revue La Baleine  No 173 - octobre 2013 - numéro spécial : "Mobilisation contre les grands et petits ptojets inutiles imposés"

    - Revue Silence : "Résister aux grand projets inutiles"
    Dossier coordonné par Marie-Pierre Najman.

    - Le petit livre noir des grands projets inutiles
    par Camille (pseudonyme collectif) - Edition le passager clandestin

    Ecouter :

    - France Culture - Emission Terre à Terre du 14/12/2013
    Invités : Camille & Camille à propos du "Petit livre noir des grands projets inutiles"

    France Culture Emission Terre à Terre - samedi 16 novembre 2013
    ZAD du Morvan (en lutte contre le projet d'Incinérateur-scierie d'ERSCIA)

  • Manifestation à Brest le samedi 7 décembre contre les Projets Inutiles Imposés

     Convergence contre les projets inutiles imposés


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    Aéroport-Notre-Dame-des-Landes,
    centrale à gaz à Landivisiau,
    ZAC à Daoulas, rocade de Lanrinou à Landerneau,
    route à travers la vallée du restic à Brest, carrière d'extraction de sable à Plouguin,
    port de plaisance au Guilvinec et au Diben à Plougasnou...


    Nos dirigeants présentent ces projets comme étant au service de l'intérêt général : il s'agirait de développer les emplois, d'aménager le territoire, de moderniser les infrastructures d'assurer un approvisionnement des matières premières...

    Ces discours masquent pourtant une toute autre réalité : destruction de terres agricoles, absence de démocratie, conflits d'intérêts avec le secteur privé, destruction de l'environnement et des lieux de vie... Loin d'être au service de l'intérêt général, ces projets s'inscrivent en fait dans une logique purement financière.

    Face à de tels miroirs aux alouettes, nous ne devons pas nous taire : c'est nous qui sommes concerné-e-s, c'est nous qui payons, c'est à nous de décider !

    Manifestation à Brest le samedi 7 décembre 2013 à Brest

    Rendez-vous Place de la Liberté à 11h.

    Suivie d'un rassemblement (stands, cabane, pique-nique...)
    en bas de la Place de la Liberté à partir de 12h.

    Cette manifestation s'inscrit dans le cadre de la Journée Européenne contre les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII) et de la Journée Mondiale du Climat du 8 décembre,

    Aller plus loin :

    - Refusons les projets inutiles imposés ! Mettons un terme au temps des pharaons !

    - ACIPA Fiche n°17 : Les grands projets inutiles et imposés (GPII)

    - Carte des 100 (et quelque) grands projets jugés « inutiles et imposés »
    par Rue 89

    Revue La Baleine  No 173 - octobre 2013 - numéro spécial : "Mobilisation contre les grands et petits ptojets inutiles imposés"

    - Revue Silence : "Résister aux grand projets inutiles"
    Dossier coordonné par Marie-Pierre Najman.

    - Le petit livre noir des grands projets inutiles
    par Camille (pseudonyme collectif) - Edition le passager clandestin

    Ecouter :

    France Culture Emission Terre à Terre - samedi 16 novembre 2013
    ZAD du Morvan (en lutte contre le projet d'Incinérateur-scierie d'ERSCIA)

  • Je ne suis pas candidat aux prochaines municipales à Brest

    arton1355-8cba8.pngA la fois amusé et agacé, j'ai été surpris de lire dans les colonnes de Ouest-France du mercredi 13 novembre que mon nom apparaissait comme probable chef de file d'une liste « Front de gauche » à Brest pour les municipales de mars prochain.

    Je me permets de démentir cette information. Je ne serai présent sur aucune liste aux prochaines municipales. J'ai pris mes distances avec le projet de liste initiée par le PG, la FASE et la GA (Gauche Anticapitaliste) car fermée au label électoral « Front de gauche » et à sa rhétorique. Regroupement politique totalement illisible à Brest, fut t-il restreint comme c'est le cas dans la cité du Ponant où le « Front de gauche » s'affiche divisé aux yeux des brestois. Le double discours du trio PG, FASE et GA à l'intention du PCF, oscillant entre règlement de compte pour les municipales et main tendue en vue du scrutin des Européennes, ne contribue pas non plus à la compréhension et la clarification et du paysage politique local et régional. Dans l'affaire, le PCF breton doit choisir ses alliés une fois pour toute au lieu de nous jouer régulièrement la carte des alliances électorales bissextiles en fonction des places à prendre. A faire constamment le grand écart, on s'abîme le parti.

    Pour en revenir à la liste « Front de gauche », à mon sens, c'est une erreur pour la gauche radicale brestoise de vouloir aujourd'hui réduire le scrutin municipal à un réceptacle à « colères » comme le suggère le nom de sa liste. C'est se tromper d'élection. Pas sûr que les brestois en attente d'une véritable alternative à gauche à Brest y retrouve ses petits.

  • Non merci !!! Ni à Brest, ni ailleurs !!! A bas les fascistes

    brest,brest la rouge,antifa,antifascisme,racisme,élections,municipales,2014,fn,front national,fhaine,quartiers populairesDepuis quelques semaines, un local du Front National a ouvert aux Quatre Moulins (rue Rabelais, à l'intersection avec la rue Anatole France). C'est la première fois depuis bien longtemps que ce parti a pignon sur rue dans notre ville, et il est grand temps de nous en inquiéter. La tentative pour un parti d'extrême droite de venir s'implanter à Brest est symptomatique d'un climat général favorable au retour d'idées bien puantes. A l'approche des élections municipales, le FN tente, ici comme dans d'autres villes, de gagner des voix, alors même que la majorité en place poursuit un travail de stigmatisation des migrants à l'échelle nationale comme locale, montrant une fois de plus que le changement ne viendra pas par les urnes.

    Surtout, n'oublions pas que derrière le « ravalement de façade » entrepris par Marine Le Pen, qui tente notamment de présenter un discours plus « social », le parti garde son idéologie xénophobe basée sur l'ignorance, dont la progression au sein de la société n'est pas pour nous rassurer. Parce que nous refusons toutes discriminations racistes, sexiste, homophobe, nous nous battrons pour faire reculer le FN ainsi que tout les groupuscules fascisants qui traînent dans son sillage. Montrons au Front National qu'il n'est pas le bienvenue à Brest La Rouge.

    Des antifascistes brestois-e-s.

    RASSEMBLEMENT ANTIFASCISTE SAMEDI 9 NOVEMBRE A 14H
    DEVANT LA MAISON POUR TOUS DE SAINT-PIERRE

    Arrêt bus : St-Pierre (ligne2)

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    une centaine de personnes se sont rassemblées ce samedi 9 novembre à Brest devant le local du FN
    (photo : J. Le Goïc - EELV Brest)

  • Pour en finir avec les plans de licenciements pour une alternative au capitalisme et au productivisme

    Déclaration commune d'ATTAC, les Alternatifs et le NPA

    Texte diffusé lors de la manifestation de Quimper du 2 novembre 2013

    Le vrai visage du capitalisme

    1260163580.jpgDoux, Gad, Marine Harvest, Boutet-Nicolas... Des milliers d'emplois supprimés dans le secteur agro-alimentaire qui représente le tiers des emplois industriels de la Bretagne. Au nom de la « concurrence libre et non faussée » de l'Europe libérale, le patronat se livre au dépeçage de notre industrie sans se soucier des dégâts sociaux et humains que cela entraine: chômage, bas salaires, précarité sociale toujours plus grande. Mais cette crise est aussi la faillite d’un modèle économique productiviste marqué par la fuite en avant et le refus de prendre en compte les impératifs écologiques.

    L’agriculture et les productions agro alimentaires bretonnes subissent la concurrence de pays européens qui, comme l’Allemagne ou le Danemark, pratiquent un dumping social éhonté en employant massivement des salariés d’Europe de l'Est aux conditions de salaires et de travail dignes de l'esclavage. Le recours à des intérimaires roumains recrutés par des marchands d'hommes est aussi pratiqué par les patrons de l'agro-alimentaire breton. Vent debout contre la mise en oeuvre de l'écotaxe, votée par la majorité de droite sous Sarkozy, ils n'hésitent pas non plus à envoyer leurs cochons se faire abattre en Allemagne au mépris de l'emploi local et pour accroitre encore leurs profits.

    Il faut sortir de la confusion

    La mobilisation contre l'écotaxe apparaît pour ce qu'elle est : un prétexte entre les mains du MEDEF, des promoteurs de l'agro-business et des patrons de la grande distribution, champions de l'étranglement économique de leurs fournisseurs et des petits agriculteurs, pour détourner l'attention des véritables responsabilités de la crise.

    Refusons « l'union sacrée » que certains voudraient promouvoir entre exploités et exploiteurs. Les intérêts des salariés bretons, des chômeurs et précaires, des agriculteurs, des marins pêcheurs, des petits commerçants et artisans ne sont pas ceux des capitalistes, fussent ils bretons, qui veulent s'imposer sur la scène de la mondialisation libérale.

    Le Gouvernement socialiste s'est coulé dans le moule des règles ultra libérales en Europe. Il a ratifié le pacte budgétaire européen concocté par Sarkozy et Merkel et met en oeuvre les politiques d'austérité qui en découlent. Les réponses gouvernementales ne sont pas à la hauteur des exigences des travailleurs. Il doit entendre la détresse des salariés et des chômeurs, refuser que la loi du profit l'emporte sur l'intérêt général, agir pour préserver l'outil de travail, le savoir faire des travailleurs, des emplois durables

    Ensemble exigeons une véritable politique de gauche

    • suspension de tous les plans de licenciements

    • droit de veto des salariés sur les licenciements et contrôle des fonds publics versés aux entreprises

    • Réorientation, sous le contrôle des travailleurs, de l'appareil productif vers des productions de qualité, la relocalisation de la transformation pour répondre aux besoins d'une alimentation saine et de qualité. Amélioration des conditions de travail et des salaires des travailleurs

    • réorientation des financements de la Politique Agricole Commune dans le sens d'une rupture avec le modèle productiviste et libéral: Maitrise des productions, partage des droits à produire, prix garantis et rémunérateurs permettant aux agriculteurs de vivre décemment de leur travail, soutien clair aux pratiques agricoles respectueuses de l'environnement

    • l'arrêt du saupoudrage fiscal et la mise en chantier d'une véritable réforme de la fiscalité attaquant enfin les hauts revenus et les profits des actionnaires

    • lutte contre le dumping social en Europe


    Philippe Poutou (NPA) sur BFMTV à Quimper

    A propos de la manifestation de Quimper :

    - Une autre vision des bonnets rouges
    Par des révoltés bretons - 04 novembre 2013

    - Front de gauche et écolos, vous avez insultés les bretons, faudra pas venir pleurer
    Par une zadiste bretonne - 04 novembre 2013

    - Il y a du rouge sur les bonnets rouges
    Par Philippe Marlière - 07 novembre 2013

    A propos de l'écotaxe :

    - Ce n'est pas l'écotaxe qu'il faut geler mais la TVA !
    Communiqué de presse d'ATTAC - 06 novembre 2013