Un petit débat du bout du comptoir pour ouvrir la semaine ? J'ai la curiosité en ce moment d'aller jeter régulièrement un oeil (le gauche) sur la page duTélégramme consacrée aux municipales en Bretagne.
Cette fois ci, mon regard n'a pas été attiré par tel ou tel titre d'article mais par le changement de logo pour illustrer la page de la rubrique en question. Surtout par le choix des couleurs utilisées : Un bleu "UMP" et un rose "PS". Voudrait t-on l'air de rien nous faire croire insidieusement que l'enjeu des municipales consisterait à choisir entre l'UMP et le PS ? Bipolarisation médiatique qu'on voudrait nous imposer encore une fois? Je vous en laisse juge. On me dira sûrement et à juste titre que c'est la reprise des couleurs de la charte graphique du journal breton. Dont acte. Coïncidence pourtant malheureuse pour annoncer une page d'une rubrique consacrée aux élections. A voir le mal partout... En tout cas, j'aimais mieux la première illustration utilisée qui était plus... institutionnelle.
J'avoue, perso je n'avais pas été non plus neutre en choisissant les couleurs du logo de la page FACEBOOK que je consacre aux municipales de 2014 à Brest. Du rouge et du vert. Pour un gauchiste écolo, je ne pouvais pas faire autrement. Mais bon je ne suis pas journaliste et je n'ai pas cette contrainte de la neutralité rédactionnelle.
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Le Télégramme voit les municipales en bleu et rose
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Pour la reconnaissance de l'habitat en yourte - Appel pour le droit d’habiter autrement
Appel lancé par le Collectif Yourtes Nature pour que les droits des habiitant.e.s en yourte soient enfin reconnus.
Les usagers des yourtes et des autres habitats démontables appellent à défendre le droit d’habiter librement la terre, dans le respect de l’environnement naturel et humain.
En ces temps de crises écologique et économique sans précédent, ces installations sont une réponse exemplaire dès lors qu’elles respectent la Charte des habitats légers et écologiques.Ces habitats écologiques appliquent concrètement les directives du Grenelle de l’environnement, et l’Etat se doit de favoriser leur développement.
Aujourd’hui les parlementaires s’apprêtent à légiférer sur les habitats légers.
Malgré une volonté certaine de reconnaître les pratiques écologiques positives de ces installations et des modes de vie qui leur sont liés, ceux-ci se voient menacés par le projet de loi ALUR de Cécile Duflot.
Cette loi, si elle est votée en l’état, permettra aux autorités locales de mauvaise volonté de faire expulser les habitants des yourtes et autres habitats démontables, et de refuser des nouvelles installations.
Nous demandons la reconnaissance de la légitimité d’habiter la terre autrement.C’est pourquoi, au-delà de toute considération de partis politiques :
Nous demandons que les résidences démontables respectant la Charte,
soient simplement soumises à une déclaration préalable
Résumé de la Charte des habitats légers et écologiques :
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- Installation démontable et réversible,
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- Autonomie vis-à-vis des réseaux,
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- Assainissement écologique.
Je soutien l’appel :
1 – je signe l’appel en cliquant ici
2 – je copie le texte et je l’envoie à tous les parlementaires dont les adresses mail sont ici (cliquez sur le nom du parlementaire pour voir apparaitre son adresse mail) et Sénat
3 – je fais circuler l’information.
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Le Clito, un petit nom qui en dit long
A l'invitation du CLAJ (Club Loisir Action Jeunesse),
l'association féministe Questions d'Egalité présentera une conférence gesticulé
le samedi 28 septembre 2013 à 20h30 au Mac Orlan à Brest.
Le clito, un petit nom qui en dit long.
Plaisir et politique au pays de la sexualité féminine.
Se raconter nos histoires communes mais singulières autour du sexe, du savoir et du pouvoir, du désir et de la servitude sexuelle, du non-dit, de la reconquête permanente de nos corps, c’est déjà poser un acte !
Présenter cette conférence gesticulée, c’est partager et libérer cette parole trop souvent enfouie. Ce ne sera pas un nouveau spectacle-réalité, ni la parodie d’un rendez-vous chez le sexologue, ce ne sera pas non plus la promotion de nouvelles pratiques immanquables.
Ce soir là, 7 femmes, 7 histoires différentes, 7 points de vue différents forcément, 7 envies de vivre leurs corps pleinement, intensément.Durée : 2 heures
Entrée Prix libre. Prix indicatif entre 4 et 10 euros selon les revenus.
Réservations conseillées : clito2013@yahoo.fr
Qu'est ce qu'une conférence gesticulée ?
Une conférence gesticulée c’est un outil d’éducation populaire à mi-chemin entre le spectacle et la conférence, qui mêle de l’autobiographie, de l’analyse, et de la théorie. Mélange de choses vécues, de choses comprises et de choses apprises.
Questions d’égalité est une association féministe. Son champ d’action se situe dans la promotion d’une réelle égalité entre les femmes et les hommes.
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Retraites, emploi, réduction massive du temps de travail : tout se tient, résistons et passons à la contre-offensive !
Communiqué des Alternatifs - 4 septembre 2013
Le système de retraites est un enjeu essentiel de l’affrontement entre des visions opposées de la société.
La gauche de transformation sociale et écologique défend, dans la continuité des combats historiques du mouvement ouvrier, la réduction du temps de travail dans toutes ses dimensions (durée hebdomadaire, congés payés, âge de départ à la retraite). Elle défend aussi le système de retraite par répartition, au nom de la solidarité intergénérationnelle et d’un revenu socialisé, et du refus de la marchandisation de nos vies.
La droite, de contre-réforme en contre-réforme, de Balladur à Fillon et Sarkozy, vise à la fois à reculer l’âge du départ à la retraite, à allonger la durée de cotisations et à marginaliser par le chômage des millions de salarié-e-s. La paupérisation d’un nombre croissant de retraité-e-s en particulier parmi les femmes, la mise à bas progressive du système solidaire accentuent toujours plus le recours à la capitalisation, au chacun pour soi.
Sous la houlette de la Commission européenne, le gouvernement Ayrault a choisi de s’inscrire dans la logique de la droite et du MEDEF. Sa démarche reste encore prudente : afin, de limiter autant que faire se pourra la mobilisation, le mode de calcul des pensions de agents de la fonction publique et les "régimes spéciaux" ne sont pas à ce stade mis en cause, et le gouvernement a dû se résoudre à abandonner la tentative de paupériser encore davantage les petites retraites.
Mais la logique reste inchangée : le travail reste considéré comme un coût, l’enjeu central du recul du chômage pour le financement des retraites est ignoré, la principale variable d’ajustement reste l’allongement de la durée du travail, et pas question d’élargir l’assiette des cotisations au système de retraites.
Une alternative est indispensable : prévenir et combattre les effets de l’intensification du travail et les dégâts du productivisme, imposer une affectation des gains de productivité en faveur de la réduction du temps de travail plutôt qu’au bénéfices des actionnaires ; élargir l’assiette des cotisations retraite aux dividendes, stock options…
La logique que nous avons combattue en 2010, nous nous y opposons toujours aujourd’hui.
Retraites à 60 ans, droits des chômeurs et précaires, sécurité sociale : contre le chacun pour soi et la marchandisation de nos vies, nous choisissons les solidarités, une autre répartition des richesses, la réduction massive du temps de travail (30 h hebdo sans baisse de salaire et avec embauches correspondantes)
Des mobilisations se préparent, avec notamment une première journée de grève et de manifestations mardi prochain 10 septembre à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires. Les initiatives du collectif Ensemble défendons nos retraites ! vont dans le même sens. Les Alternatifs y participent et y appellent.
La clé du succès réside dans notre capacité à construire une riposte d’ensemble contre le projet Ayrault.
C’est une responsabilité communes des syndicats, associations, mais aussi des partis et courants de gauche qui refusent le sacrifier les acquis sociaux au rouleau compresseur du capitalisme.
Chaque citoyen, chaque citoyenne est concerné-e et peut contribuer au succès de notre mobilisation !
S'informer :
Vidéo pédagogique réalisée par le service
de communication de Force Ouvtiére- Les mesures annoncées pour la loi retraite prolongent les contre-réformes précédentes
Décryptage du syndicat Solidaires- Réforme des retraites : des mesures en trompe-l’œil pour les femmes
Christiane Marty – membre d’Attac et de la Fondation CopernicLien permanent Catégories : Bretagne, emploi, Finistère, luttes, politique, société, solidarité 0 commentaire -
Municipales à Brest : les bisbilles toujours d'actualité du côté des droites dures
La non encartée Bernadette Malgorn aurait t-elle déjà battu par KO son challenger Laurent Prunier ? En tout cas cela s'agite dans l'entourage de l'ancienne Préfet de région Bretagne. Rien ne transpire du côté du blog et du compte Tweeter de l'intéressée mais côté collaborateurs, tout est est fait pour montrer que la campagne est lancée est que l'équipe est en place du côté du local du boulevard Montaigne. Bernadette Malgorn a déjà compris l'intérêt pour elle d'aller au devant du terrain pour compenser son déficit de notoriété dans la cité du Ponant. Ce qu'elle fait en répondant aux associations qui la sollicite déjà. Il y aura tout de même du boulot à abattre pour se débarrasser de son surnom de "Bernie la matraque" qu'on lui avait affublé du temps où elle était préfet de la région Bretagne et dont les aspirations sécuritaires avaient laissé des traces. C'est le cas de le dire.
Du côté de Laurent Prunier cela paraît plus brouillon. L'intéressé qui tient pourtant sa légitimité des militants UMP locaux semble en ce moment plus occupé à gérer sur les réseaux sociaux ses règlements de compte avec l'élue communautaire et municipale Sophie Mével. L'ex Attachée parlementaire de Philippe de Villiers avait quitté au début de l'année en compagnie de Brigitte Hû le groupe de l'Union de la Droite et du Centre pour créer leur propre groupe Divers Droite avec l'intention de présenter une liste aux municipales, voir plus probablement rejoindre celle de Bernadette Malgorn. Divorce quand tu nous tiens.
Au delà des histoires d'inventaire à la brestoise et du recomptage des petites cuillères, on en resterait sauf sans surprise de dernière heure sur deux listes de droite dure. L'officielle de l'UMP avec à sa tête Laurent Prunier et celle de la non encartée Bernadette Malgorn. A moins qu'une seule liste "réconcilie" (sic) les deux concurrents de la droite dure à l'automne prochain ? Protagonistes qui savent en effet qu'ils auront en embuscade une liste FN qui n'espère que les bisbilles brestoises perdurent pour créer la surprise au soir du premier tour des prochaines municipales.
France 3 Iroise - 19 septembre 2013