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politique - Page 16

  • Défendons le système d'indemnisation des intermittent.e.s du spectacle !

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    Communiqué de presse des Alternatifs - 04 mars 2014


    Si il a renoncé a exiger le démantèlement pur et simple du système d'indemnisation des intermittent.e.s, le MEDEF entend bien réduire leurs droits, comme ceux de tous et toutes les chômeurs.

    Les droits spécifiques des intermittent.e.s ne s'apparentent pas à une subvention à la culture, mais constituent un régime de protection sociale reposant sur la solidarité interprofessionnelle pour des salarié-e-s qui cotisent et connaissent une forte précarité.

    alternatifs,communiqué de presse,culture,spectacle,indemnisation,intermittent,lutte,chômage,chômeur,précaire,régime,droits,medefPour les Alternatifs, ce système n'est pas un "archaïsme", mais préfigure ce que devrait être une solidarité collective assurant la sécurisation des parcours professionnels. L'enjeu est essentiel, dans une situation où de très nombreux.ses salarié.e.s en sont réduits à négocier, le dos au mur, des indemnités de licenciement. La lutte des intermittent-e-s constitue un enjeu global contre la précarisation et le chômage au même titre que la réduction du temps de travail. Elle pose aussi la question de la place de la culture, menacée, comme bien d'autres dimensions de nos vies, par la marchandisation généralisée et les politiques de régression sociale et d'austérité.Cette volonté de tout marchandiser s'accompagne d'un discours politique et médiatique visant à consolider l’idée qu’aucune autre vision de la société n’est possible, que ce sont les entreprises qui doivent être aidées, et pas les précaires qui seraient  des "profiteur/ses".
    Le 27 février, une première et forte mobilisation nationale a contraint le MEDEF à revoir son discours. Mais d'autres seront nécessaires pour le faire réellement reculer, toujours dans l’unité des professionnels du spectacle, mais aussi par le rassemblement le plus large avec tous les salarié-e-s, les précaires et les privé-e-s d’emploi.

    En savoir plus :

    A propos de l'intermittence du spectacle : intox et désintox

  • D'un Bidule

    Suite au Congrès des Alternatifs de l'automne dernier...

    Bidule.pngPlutôt qu'à choisir entre la marche forcée ensemble dans le Front (de gauche) derrière les révolutions mélenchoniennes (1) et le moelleux des pantoufles de la retraite anticipée, nous proposons les claudications d'un bidule bancroche. Il pourrait intéresser ceux qui ne se satisfont de ce que nous interprétons comme l'agonie des Alternatifs, mais aussi être un interlocuteur pour qui, au sein des Alternatifs, souhaite voir perdurer la recherche d'alternatives. Enfin, c'est à voir. C'est ce que nous vous proposons.

    Rouge&Vert, le journal des Alternatifs, nous offre 6000 signes pour s'en expliquer auprès des Alternatifs et, nous l'espérons, les intéresser. 6000 signes, c'est très court. Une version plus longue est disponible sur notre site bidule.mx

    Et déjà 800 signes

    Passons rapidement sur les raisons de cette séparation : Les Alternatifs revendiquaient de marcher sur deux jambes - l'une, les campagnes, les institutions, les discussions de Colonel Fabien, les échanges avec d'autres composantes de la gauche, le travail d'élus locaux ; L'autre les mouvements sociaux, la contre société, l'expérimentation etc … Depuis longtemps déjà,les deux jambes étaient de tailles inégales. Les derniers choix majoritaires n'ont fait qu'achever le déséquilibre. Nous enregistrons ce choix. Ce n'est pas le nôtre. Nous avons donc décidé, plutôt que de nous lamenter sur la disparition de ce qui composait cet espace condamné, de le faire vivre. Et pour commencer nous réaffirmons la pertinence de l'analyse rouge et verte. Vraiment rouge et vraiment verte : Il n'existe ni capitalisme humanitaire ni croissance soutenable. C'est pourquoi la tâche d'élaboration d'un contre-projet nous semble centrale. Ce projet de Révolution Lente procède par l'accumulation au quotidien de tous les éléments constitutifs de résistances et des pratiques alternatives aux potentiels émancipateurs jusqu'à basculement de la société.

    Ainsi d'entreprises latino-américaines reprises pendant une décennie sans patron et qui fonctionnent toujours, ainsi de l'expérience zapatiste, ainsi de modes d'organisation démocratiques pour des organisations de masse, très populaires et dans les luttes de terrain radicales (comme le Mouvement des Sans-terre au Brésil, Ektha Parishad en Inde), ainsi de luttes sociales démocratiques construites autour d'AG souveraines, ainsi de développement de circuits de commerce hors du système dominant, d'espaces de gratuité, ainsi d'expériences de nouvelles pédagogies. Ainsi de nouveaux espaces de vie (squats, territoires occupés, nouvelles habitations...). Ainsi de médias alternatifs. Ainsi d'une irruption politique stambouliotte horizontale. Encore nous pensons qu'il faut lier ces expériences, les inter-pénétrer, qu'elles fassent système entre elles.

    Ce travail, qui vise à la sortie du système capitaliste, il se fait aujourd'hui dans notre quotidien et ne nécessite pas le préalable d'une majorité parlementaire, une armée ou effondrement de l'état.

    3000 signes

    Bidule_poing.jpgDans ce cadre, notre travail militant, nous l'imaginons collectif, mais pas partidaire. Il ne s'agit pas d'être LE lieu, L'outil de la rupture mais d'y participer à notre mesure. Pour autant, il s'agit aussi de se poser les questions de structurations démocratiques. Même si des progrès techniques tel que les nouvelles technologies de la communication ou les outils collaboratifs numériques sont des soutiens de taille pour cette réalisation, notre structuration va nécessiter une vigilance démocratique réelle. Car ce bidule – nous l'appelons le « #Bidule » aujourd'hui. Le nom viendra quand il viendra, nous ne sommes pas une agence de com' - n'évitera la centralisation du pouvoir que s'il diffuse ce pouvoir, c’est-à-dire, s'il l’annihile. C'est un défi tant tout pousse à la délégation, aux hiérarchies, aux dominations, à la centralisation.

    Et l'urgence électorale, les nécessités de représentation à l'extérieur, l'impérieuse obligation d'être le 24e signataire de tel appel peuvent être repoussés le temps de chercher. Il faut en effet fabriquer notre propre calendrier, sans être sourd et aveugle à l'actualité. Ne pas cesser, par exemple, de parler de la sortie du nucléaire ou du désenclavement des banlieues parce qu'une classe politico-médiatique considère que ce n'est pas dans l'agenda du moment. Mais s’intéresser aussi à ce qui est relégué, prétendument non-politique. Et de politiser des cadres de militantismes thématiques.

    Voila qui met au centre de ce projet, outre l'information, l'intellectuel collectif et la formation. Les premières hypothèses seraient de travailler à une ou deux rencontres annuelles pour travailler un thème, mais aussi en s'organisant de façon moins conventionnelle. Les axes, nous les connaissons déjà : l'écologie radicale, l'Autogestion, l'antisexisme et le féminisme, les pratiques alternatives... Bien entendu ce programme de réflexion et d'action n'est nullement en contradiction avec le militantisme local.

    Notre approche, nous pensons qu'elle pourra intéresser les Alternatifs et ex-Alternatifs, mais aussi des militant-e-s d'autres organisation de l'écologie, la gauche alternative, l’extrême-gauche ou libertaire. Les premiers accueils sont d'ailleurs positifs.

    5400 signes, faut finir

    L'objectif de ce Bidule n'est nullement de nous mettre en concurrence des Alternatifs (ni en être une tendance ou un instrument) . Notre finalité n'est pas le champs électoral et nous ne participerons pas aux débats sur la recomposition/décomposition des Alternatifs, d'Ensemble ou du FdG. Nous espérons que notre projet intéressera ceux qui quittent les Alternatifs et regrettent la disparition de ce qui en faisait sa spécificité. Nous espérons aussi que nous partagerons ce projet avec des personnes restant, par ailleurs membre des Alternatifs. Nous pensons qu'il est même possible d'organiser ensemble des choses.

    C'est une chose en devenir, un projet, un chantier, dont nous avons livré ici les premières briques. Le chemin est escarpé. D'autant qu'il n'est pas dans l'air du temps. Nous le prenons à peu.Mais nous ne prenons que l'engagement d'essayer. Sans garantie. Nous vous invitons à le prendre avec nous. De toute façon, « Celui qui rame dans le sens du courant fait rire les crocodiles ».

    Nawal Badaoui, Louis Bertrand, Raphaël Brangier, Thomas Capron, William Elie, Vladimir Fisera, Bernadette Laval, Michèle Lemaitre, Jean-François Martin, Chris Perrot, Anne Teurtoy et Roger Winterhalter (Alternatifs),
    Mathieu Colloghan, Henri Feral, Sabine Lasnier et Floran Rideau (Ex-Alternatifs),

    Pascale Balbo Mossetto, Mehdi Lévêque et Neil Jobard (qui n'ont jamais été membres des ALternatifs)

    (1) Après avoir initié la « révolution électorale » puis la « révolution fiscale », quel sera donc le nouveau slogan galvaudant encore un peu plus la notion révolutionnaire ? La révolution des cotisations ? La révolution administrative ? La révolution de la réforme ?

    Une version longue de ce texte, qui prend le temps de rentrer dans plus de détails est disponible sur le site du #bidule : bidule.mx.

    On peut aussi y prendre contact.

  • Municipales à Brest : Le Collectif CASSS-paPIERs interpelle les différentes listes

    Lettre ouverte aux candidat-e-s l'élection municipale brestoise

    Brest : métropole ouverte et solidaire ?

    Pour qui : pas aux personnes pauvres en tout cas !

     

    gdb_migrants_20130918_im2-300x142.jpgDepuis plusieurs années, le Collectif CASSS-paPIERs (Collectif d'Actions, de Soutien et de Solidarités aux Personnes Sans-Papiers) intervient localement sur différentes problématiques qui touchent les personnes migrantes sur le territoire de Brest.

    Or, depuis quelques temps, les militant-e-s ont été amené-e-s à intervenir auprès de personnes se retrouvant à la rue à Brest-même pour tenter de les sortir de cette catastrophique situation.

    Face aux réponses ou plutôt non réponses des différentes institutions, les membres du CASSS-paPIERs, à travers une lettre ouverte, interpellent les candidat-e-s à l'élection municipale à Brest.

    - Lettre ouverte adressée par le CASSS-paPIERs aux différentes listes

    - Réponses des listes "Colère de Brest" et "Ensemble, tenons le cap"

  • Négociation UNEDIC - Communiqué des Alternatifs

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    Communiqué des Alternatifs - 17 février 2014

    Face à l'offensive du MEDEF contre les (maigres) droits des chômeurs et le régime indemnitaire des intermittents,

    Contre le chômage, pour le partage des richesse et la réduction du temps de travail.
    C'est dans la rue que ça se passe !

    La mutation de l'économie capitaliste entraîne des gains de productivité  Mais ce système conduit aussi à la précarisation et à l'appauvrissement de nombreux/ses salarié.e.s, la multiplication des temps partiels subis, et un niveau de chômage élevé. Si beaucoup chôment, certain.e.s triment. Et, sous la pression du capitalisme managérial,  la souffrance au travail augmente.;

    Une alternative est donc urgente. Elle passe par le partage des richesse et la réduction du temps de travail.

    La négociation UNEDIC s'est engagée en janvier. Et, fort de ses pas de deux avec Hollande-Ayrault, le MEDEF est à l'offensive. Le régime indemnitaire des intermittent-e-s du spectacle vivant lui est insupportable au même titre que les autres formes de salaire socialisé - donc de solidarité sociale. Pus globalement, il considère les droits des chômeurs comme un obstacle au redéploiement libéral qu'il entend imposer en concertation avec le gouvernement.

    Plusieurs revendications sont portées par les organisation de chômeurs.ses, parmi celles-ci :

    • Un revenu personnel de remplacement pour toutes et tous, à hauteur de 80% du SMIC

    • La redéfinition du fonctionnement et des fonctions de Pôle Emploi,  lui permettant de jouer pleinement le rôle de service public de l'emploi

    • Des formations réellement au service des sans-emploi plutôt que des stages bidon.

    Une grande partie de ces revendications d'urgence nécessitent un partage des richesses, l'élargissement du financement de l'UNEDIC par la taxation de tous les revenus du capital, une action résolue contre les contrats courts et précaires.

    Autour des intermittents du spectacle, la mobilisation contre les diktat du MEDEF et le recul des droits est en marche : de nouvelles manifestations auront lieu le 27 février prochain. Les Alternatifs en sont solidaires.

    Face à un système qui continuera à produire précarité et emplois low cost, les incantations à la croissance sont une voie sans issue.C'est un nouveau modèle de développement qui faut inventer, liant justice sociale et transition écologique.

    La sécurisation des parcours professionnels, défendue par plusieurs organisations syndicales, est un premier objectif de transformation. Et une réduction forte du temps de travail tout au long de la vie (vers les 30 heures hebdomadaires) un point de passage obligé pour ne pas continuer à subir un système où beaucoup chôment et d'autres triment pour qu'une petite minorité profite.

  • Cherche Zone blanche désespérément

     AE2D organise la projection du documentaire

    " Cherche Zone blanche désespérérément "

    le mercredi 26 février à 20h

    au Cinéma Les Studios 136, rue Jean Jaurès à Brest

    - Entrée : 3€ -

    EHS, hyper-électrosensibilité,Zone blanche,Champs électromagnétiques,RFID,santé,souffrance,Déjà deux fois primé pour ses documentaires sur l’environnement, Marc Khanne livre ici un nouveau film humain et argumenté qui devrait intéresser et surprendre : Entre la promotion de la 4G et la souffrance observée chez certains sur le terrain, que penser du monde toujours plus « rapide et interconnecté » que l’on nous promet ?

    Le film (58mn) sera suivi d'un débat avec des personnes hyper-électrosensibles (EHS)

    Champs électromagnétiques artificiels : Si on prenait le temps d’écouter ceux qui souffrent ?

    Qui sont ces « électro-hypersensibles » dont les médias parlent de temps à autre ? Le réalisateur de ce film a mené l’enquête pendant plus de deux ans et rencontré une soixantaine d’« EHS » c’est-à-dire de personnes devenues électro-hypersensibles aux champs électromagnétiques.

    Il y a vingt ans ce phénomène n’existait pas, aujourd’hui il est mondial : les EHS sont confrontées à toutes sortes de symptômes quand elles sont en présence de téléphones portables, antennes relais, wifi, etc. ou même du courant domestique ! Pour se protéger, elles doivent se calfeutrer, déménager ou pire encore quitter leur famille et arrêter de travailler. 

    Pour des raisons encore mal élucidées, des femmes, des hommes, mais aussi des enfants deviennent ainsi intolérants aux champs électromagnétiques artificiels, cette nouvelle forme de pollution diffusée aujourd’hui massivement dans notre environnement. 

    Déjà deux fois primé pour ses documentaires sur l’environnement, Marc Khanne livre ici un nouveau film humain et argumenté qui devrait intéresser et surprendre : Entre la promotion de la 4G et la souffrance observée chez certains sur le terrain, que penser du monde toujours plus «rapide et interconnecté » que l’on nous promet ?

    Aller plus loin :

    - Site internet du documentaire : http://www.electrosensible-zone-blanche-ehs-film.com

    -  Témoignage de Sylvie, EHS (électro-hyper-sensible) vivant à Brest. 07 février 2014.