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Avec une participation massive de 40 000 personnes à la chaîne humaine pour enterrer le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes, le rapport de force est renforcé pour dire au gouvernement et à AGO-Vinci : arrêtez les frais.
Les conclusions des rapports de la "commission du dialogue", du "collège d'experts scientifiques" et de la "mission d'expertise de l'impact sur l'agriculture", étrillent les espoirs des promoteurs du projet. Ceux-ci croyaient pouvoir continuer à tromper les citoyens mais ils doivent désormais répondre à toutes les questions posées.
Les « grands élus présidents des collectivités territoriales » impliqués dans le projet croyaient que la légitimité des délibérations imposées à leur majorité fidèle serait reconnue. Cette légitimité tant recherchée ne vaut que par la sincérité des débats. Cette sincérité a été trompée par les bases faussées des dossiers.
Il est donc temps maintenant de remettre à plat le projet et d’annuler la DUP.
La situation politique ne montre pas beaucoup de réponses positives du gouvernement aux espoirs des femmes et des hommes en des changements, maintenant. L’image déplorable des « affaires » et les renoncements aux promesses invitent le pouvoir à se ressaisir : une attitude responsable sur ce dossier de Notre Dame des Landes donnerait un signe d’humilité et de lucidité. Les socialistes au pouvoir le veulent-ils ?
Pour les Alternatifs, le calme retrouvé depuis l’opération César ne doit pas déboucher sur une nouvelle offensive des promoteurs du transfert de l’aéroport de Nantes nous présentant un projet, version allégée, une fois passées les échéances électorales de 2014, municipales et Européennes.
Le projet doit être abandonné, maintenant !
Notre Dame des Landes, plus que jamais culture de résistance !
L'année 2013 marque une nouvelle étape dans notre combat contre le projet d'aéroport de Notre Dame des Landes : les liens tissés entre les paysans, les élus, les 200 comités de soutien et les militants de la ZAD donnent la voie pour un abandon de ce projet.
Après les rapports accablants de la "commission du dialogue", du "collège d'experts scientifiques" et de la "mission d'expertise de l'impact sur l'agriculture", les promoteurs du projet sont encerclés par des contraintes de tous ordres, écologiques, politiques, économiques et même juridiques.
Symbole d'un système qui sacrifie les terres vivrières, l'emploi agricole et la préservation de la biodiversité, le projet d'aéroport et le développement du transport aérien sont aussi contraires aux objectifs de réductions d'émissions de gaz à effet de serre.
Nous appelons donc à poursuivre la résistance, contre l'aéroport, contre le bétonnage des terres agricoles, contre la toute puissance de la multinationale Vinci, contre l'entêtement d'élus PS et UMP, et du gouvernement Ayrault à réaliser ce Grand Projet autant Inutile que dispendieux.
Pour renforcer cette lutte, les organisations politiques signataires, membres du Front de Gauche, appellent à construire nombreuses et nombreux la chaîne humaine autour de Notre Dame des Landes le samedi 11 mai. Les sympathisant.e.s et militant.e.s du Front de Gauche opposants au projet d'aéroport ont rendez-vous sur la partie Est de la chaine, route de NDL vers Grandchamps au niveau de la Chanais: RV FdG sur Chaine Humaine NDL 11 Mai.
Nous ne lâcherons rien, ni à Notre Dame des Landes, ni ailleurs !
GRANDE CHAÎNE HUMAINE AUTOUR DE LA ZONE A DEFENDRE DE NOTRE DAME DES LANDES (25 KMS)
Le samedi 11 mai 2013, nous dirons par un geste symbolique fort notre opposition au projet inutile, coûteux et destructeur d'un aéroport dans le bocage de Notre Dame des Landes.
Des cars au départ de Brest
Nous serons très nombreux à participer à cette manifestation. Aussi, afin de faciliter l'organisation et de limiter notre impact sur l'environnement, le comité de soutien brestois organise un départ en cars depuis Brest. Réservez vite vos places !
2 cars au départ de Brest, gare routière à 8h le 11 mai.
(N.B. : nous nous réservons la possibilité d'annuler un car s'il n'était pas rempli)
2 arrêts sur le trajet : Daoulas et Chateaulin (sur les zones de covoiturage)
Rarement un accord national interprofessionnel (ANI) aura entériné autant de reculs pour les salarié-e-s que celui conclu le 11 janvier 2013 entre le patronat et trois syndicats.
A l'initiative d'Attac et de la Fondation Copernic, un collectif d'organisations associatives, syndicales et politiques lancent un appel pétitionné pour dire NON à cet accord régressif.
L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur. Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement. Par contre, les mesures en faveur du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail, chantage à l’emploi pour baisser les salaires et les droits sociaux au nom de la compétitivité. Il contribuera ainsi à la spirale dépressive dans laquelle les politiques d’austérité enfoncent l’Union européenne.
L’accord aggrave encore, après les lois Fillon de 2004 et 2008 qu’il faut abroger, la remise en cause de la hiérarchie des normes en permettant de nouveau qu’un accord d’entreprise soit moins favorable que la convention collective et que la loi : en cas de « graves problèmes conjoncturels » de l’entreprise (quelle entreprise ne connaît pas de problème conjoncturels et surtout qui en jugera ?), il ne laisse d’autre choix au salarié que d’accepter la baisse de son salaire et l'augmentation de son temps de travail sous peine de licenciement. L’accord réduit considérablement les droits et les possibilités de contestation et de recours à la justice des salariés et de leurs représentants. Il remet en cause des prérogatives importantes des instances représentatives du personnel et renforce le pouvoir des employeurs, notamment celui d’imposer la « mobilité » des salariés (changement de lieu ou de poste de travail).
Loin de permettre « la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés » cet accord va, au contraire, aggraver la précarité du travail en libérant le patronat de nombre d'obligations. En dépit des promesses qui avaient été faites par le gouvernement, l'accord ne réduit pas les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, alors même que la précarité de l'emploi concerne en premier lieu les femmes, prépondérantes dans le temps partiel (80%) et plus souvent touchées par les CDD, le chômage et le sous-emploi.
Enfin cet accord est illégitime. Il a été signé par trois confédérations syndicales représentant une minorité de salariés, alors même que les règles de représentativité syndicale sont sur le point de changer. Les parlementaires de droite se disent prêts à voter ses dispositions telles quelles, mais ni le président de la République, ni la majorité de l’Assemblée nationale n’ont été élus pour faire reculer les droits des salariés. Transposer ces reculs sociaux dans la loi représenterait donc un grave déni démocratique.
Nous appelons les salariés-es, et plus largement, tous les citoyen-ne-s à lire ce texte, à l’analyser, à tenir partout des réunions pour en débattre ensemble et faire entendre leurs exigences auprès de leurs élus, tout particulièrement ceux de gauche, pour qu’ils ne votent pas ce texte. L'heure est bien plutôt à la sécurisation des emplois contre les licenciements, pour un travail de qualité, sans précarité, avec des droits sociaux de haut niveau pour les salariés, les chômeurs et les retraités. Nous ferons tout pour que cet accord n’acquière pas force de loi et nous appelons à soutenir toutes les initiatives en ce sens, en particulier les mobilisations syndicales.
Appel soutenu par : Attac, CADAC, CGT Commerce Paris, CGT Hôtels Prestiges et Economiques, CGT-Finances, CNDF, CNT-Solidarité ouvrière Ile-de-France, Convergence de défense et développement des services publics, Convergences & Alternative, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Fondation Copernic, FSU, Gauche anticapitaliste, Gauche unitaire, Les Alternatifs, Les efFRONTé-e-s, Marches européennes contre le chômage, Mouvement des jeunes communistes de France, Mouvement national des chômeurs et précaires, Nouveau parti anticapitaliste, Osez le féminisme !, Parti communiste français, Parti communiste des ouvriers de France, Parti de gauche, Réseau féministe « Ruptures », Résistance sociale, République & Socialisme, Union syndicale Solidaires...
Argelès-sur-mer le 14 mars 2013 - Gérard Filoche analyse l'accord national interproffessionel signé le 11 janvier 2013 entre le MEDEF et trois syndicats minoritaires (sur 8). Le gouvernement PS-EELV avec le soutien des députés UMP et FN envisage de le transposer en loi modifiant le code du travail.
Communiqué de presse du Collectif brestois pour un audit citoyen de la dette
Un collectif contre le pacte budgétaire européen s'est mis en place à Brest comme dans de nombreuses villes dans le pays.
Il appelle la population à s'informer et se mobiliser avant la ratification de ce nouveau traité qui instaure une véritable austérité perpétuelle. Samedi matin, à partir de 10 heures, sur les marchés de St Renan, de Kerinou et de St Martin, et dimanche matin sur le marché de St Louis, nous ferons signer une pétition adressée à Patricia Adam et Jean Luc Bleunven. Elle leur demande de refuser cette ratification. Ce pacte Merkel/Sarkozy, qui devait être renégocié par François Hollande, est resté intact avec sa « règle d'or », absurde, qui oblige les États à aller vers un déficit quasi nul. Or, selon une étude du FMI lui-même, ramener le déficit de la France à 3% du PIB en 2013, créera automatiquement 300 000 chômeurs de plus ! Nos parlementaires ne peuvent décider, pour nous, d'un avenir sous le signe de l'austérité perpétuelle.
Nous appelons aussi à une
réunion publique lundi 24 septembre à 20 heures
à la Salle des Syndicats (rue de l'Harteloire)
Ce nouveau traité sera présenté et débattu dans son contenu comme dans ses lourdes conséquences économiques et sociales sans parler de la régression démocratique qu'il organise. Nous appelons enfin à la manifestation nationale qui aura lieu dimanche 30 septembre à Paris contre ce pacte. Un déplacement en car sera organisé au départ de Brest.