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UMP - Page 6

  • Amnésie municipale généralisée

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    Faut t-il sérieusement s’inquiéter de l’état de santé de nos élu-e-s brestois ? Monsieur Prunier, fort de sa verve populaire bien connue, a évoqué lors du dernier conseil municipal (14 décembre 2011) l’amnésie de son ex camarade sarkozyste Fortuné Pellicano désormais fervent supporter de l’édile socialiste François Cuillandre. Il est à craindre hélas que cette pathologie a contaminé l’ensemble des membres de la municipalité. A commencer par Monsieur Prunier lui-même qui semble ne plus se souvenir des délibérations qu’il valide, voir à perdre de vue le suivi des dossiers brestois et communautaires. Fervent prescripteur de la société de la surveillance généralisée, Laurent Prunier en est toujours à réclamer de la vidéo surveillance dans les rues brestoises. Ne saurait t-il pas que son vœu sécuritaire va être bientôt exaucé par la gauche plurielle avec l’arrivée à Brest du futur tramway ? Même pas la peine d’écrire une lettre au Père Noël. Certes, BMO et le Vert Michel Joanny, élu chargé des transports, sont assez timorés pour communiquer franchement sur le sujet. Tout juste, l’évocation des 78 caméras “d’aide à l’exploitation” déployées aux arrêts et à l’intérieur du futur tramway apparaît enfin dans le dernier numéro de novembre du magazine “Au fil du tram”. De la "sécurité passive" (sic) pour reprendre la novlangue de la SEMTRAM. Big Brother 24h sur 24 à la mode brestoise. Interrogée lors des dernières cantonales sur ce projet de vidéo surveillance liée au projet tramway, la candidate Marif Loussouarn, ex-élue Verte aux transports de BMO, souffrant sûrement elle aussi de troubles de mémoire, préféra hélas éviter d'évoquer le dossier lors de sa campagne électorale.

    En réponse aux invectives de Laurent Prunier lors de ce conseil municipal de décembre, Monsieur Joanny aurait pu en profiter pour mettre la droite brestoise de son côté en évoquant aussi brièvement que possible la prochaine mise en place de la carte à puce sans contact KorriGo qui permettra de tracer les déplacements des usagers des transports en commun brestois, complétant ainsi ce dispositif de surveillance. Cela lui aurait sûrement permis d'apporter de la douceur lors de son échange avec le chef de file de la droite brestoise au sujet la relation contre nature entre la Ville de Brest et la société Endémol. Au cœur de la polémique, toujours le soutien financier de BMO à l'organisation à Brest du concours rétrograde "Miss France". Soutien financier qu'on se le dise bien réel si on se réfère au texte de la délibération du Bureau de Communauté du 23 septembre 2011 relative au partenariat entre BMO et la société Miss France. Délibération bien évidement votée par Laurent Prunier dans laquelle on peut lire clairement que "...BMO s'engage à offrir un accueil à la société Miss France et aux candidates à l'élection pendant les 17 jours qui précèdent l'événement et apportera son concours financier à hauteur de 196 000 euros HT, soit 234 416 euros TTC". Mention contredisant la ferme dénégation du maire François Cuillandre évoquée en conseil municipal. On ne le répétera jamais assez, une vérité répétée vingt fois vaut plus qu'un gros mensonge fut t-il affirmé de concert par l'UMP et le PS.

    Amnésie, amnésie, amnésie... à trop la pratiquer, à la longue la démarche devient vite douteuse et ne sert pas la crédibilité politique de ceux qui en abusent.

    A lire aussi :

    - A propos de l'organisation de l'élection de Miss France à Brest
    par Chris Perrot

    - Laurent Prunier (UMP) : « La femme objet, les défilés dégradants pour les femmes, nous, on s’en fiche ! » 
    par Anthony Auffret

    A voir :

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

  • A propos de l'organisation de l'élection de Miss France à Brest


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    Halte au culte patriarcal de la femme objet !

    Présenté comme devant être un faire valoir de l’élégance à la française, l'élection de Miss France s’inscrit dans le registre de ces gauloiseries réactionnaires et bétifiantes qu’on souhaiterait voir disparaître. Refusons une fois pour toute cette célébration d'une société sexiste imposée par le patriarcat. Comment cautionner une telle manifestation rétrograde dont l'accès est axé sur des critères physiques et de genre discriminatoires. Comment continuer à accepter cette imposition d'une image idéalisée du corps la femme sans avoir à l'esprit les dégâts que ce type de concours engendre chez certaines adolescentes. Dégâts dont l’anorexie s’affiche comme un véritable fléau contemporain.

    Loin d'être un conte de fée, la destinée de la "princesse" à durée déterminée se résume dans les faits à la course au contrat pour que son employeur assouvisse son appétit mercantile. Ni plus ni moins. Difficile d'apprécier le glamour et le bon goût "à la française" tant célébré dans les gazettes dans la tournée de la "miss" dans les centres commerciaux de France et de Navarre entre une inauguration de foire agricole ou un lancement de produit. Quand la cupidité malsaine de la société Miss France en arrive à contraindre la lauréate à s'improviser consultante en "image et esthétique" auprès de femmes en recherche d'emploi. Déplorable !

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     Aller plus loin :

    - Halde -Délibération n° 2010-24 du 1er avril 2010
    Article repris de http://ripostelaique.com

    -Déclaration des élu-e-s d'Europe Ecologie les Verts de Brest - 23 septembre 2011

    - Laurent Prunier (UMP) : « La femme objet, les défilés dégradants pour les femmes, nous, on s’en fiche ! » par Anthony Auffret - 19 novembre 2011

    - Gratuit pour les filles
    par Chris Perrot - 07 avril 2010

  • Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons

    Communiqué de presse des Alternatifs Bretagne



    tous-puces.jpgL'état policier, l'UMP l'a rêvé et légiféré avec la loi d'orientation de prévention de la sécurité intérieure LOPPSI 2. Dans les faits, les municipalités colorées gauche plurielle s'affichent sournoisement comme de zélés partenaires. A l'image de ce qui se trame aussi dans les tuyaux à Lille, les élus des communautés urbaines de Brest, Quimper et Lorient veulent désormais pucer les bretons comme du bétail. Ces collectivités envisagent d'introduire un système de billétique par carte à puce lisible à distance dans leurs réseaux de transport en commun respectifs (carte "Korrigo"). Ces cartes à puce sans contact permettront de tracer et d'enregistrer tous les déplacements des usagers. Il sera désormais possible de savoir précisément qui se trouve où et à quelle heure sur le réseau ! Même à jour d'abonnement, les usagers seront tous désormais présumés fraudeurs et auront obligation de s'auto-contrôler en renonçant à leur droit légitime d'aller et venir anonymement ! Dans un contexte de surenchère sécuritaire permanent, qui pourra désormais préserver à l'avenir les citoyens de l'abus de tels fichages ?

    Les Alternatifs de Bretagne appellent à un moratoire sur les projets d'équipement en cours et à l'instauration d'un vrai débat national sur l'impact de l'introduction de ces nouvelles technologies dans la vie de tous les jours.

    Les Alternatifs de Bretagne s'interrogent sur l'aveuglement de la Région Bretagne à vouloir déployer la carte à puce de l'industriel Kéolis à l'ensemble du réseau TER, routier et ferroviaire breton sans s'être posé la question de l'incidence de ce système de billettique en terme d'atteinte à la vie privée des usagers.

    Les Alternatifs de Bretagne s'inquiètent de voir les différentes collectivités bretonnes concernées envisager de reprendre à leur compte des pratiques tarifaires discriminatoires ou commercialement condamnables afin à l'avenir d'inciter les usagers à faire le choix de l'achat d'un passe nominatif par rapport à un passe anonyme. Pratiques qui ont pourtant été dénoncées à plusieurs reprises par la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) dans de nombreuses villes de l'hexagone et particulièrement à Rennes.

    Face à ces dérives technologiques liberticides imposées au nom d'un certains "progrès" ou d'une certaine "image de modernité", les Alternatifs Bretagne réaffirment leur préférence pour le développement de services publics de transports en commun libres et gratuits. La liberté de circuler anonymement doit s'afficher comme un principe constitutionnel à défendre et non être réduit à une simple option commerciale.

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo" - Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - juin 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo"

    Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire

    Le Collectif brestois anti-sécuritaire (ex collectif 29 contre la loi Loppsi 2) souhaite alerter la population et interpeller les élus sur les risques liberticides et discriminatoires concernant le projet de BMO et de Kéolis de mettre en place un système de billettique utilisant des cartes à puces RFID dans le réseau des transports de la communauté urbaine de Brest.

    tous-puces.jpgLes puces RFID sont de minuscules étiquettes électroniques lisibles à distance. Elles sont de plus en plus utilisées pour tracer les produits de consommation et les animaux. Utilisées par les opérateurs de transport public, les puces RFID peuvent contenir des données personnelles rattachées au nom de l'abonné (nom, prénom, adresse, mail, numéro de téléphone, photo....). Avec l'utilisation de cartes nominatives, la date, l'heure et le lieu des trois dernières validations (qui, quand, où) des usagers seront enregistrées en temps réel par Kéolis.

    L'utilisation de la carte à puce nominative porte atteinte au principe d'aller et venir anonymement. Même à jour d'abonnement, l'usager aura désormais l'obligation de « valider » son titre de transport devant les bornes de contact lors de chaque trajet sous peine d'amende. Porter atteinte à sa propre vie privée devrait t-il être demain la règle à Brest pour les usagers des transports publics?

    Pratiques douteuses
    Si aujourd'hui les opérateurs de transport public proposent aux usagers des cartes anonymes, le Collectif brestois anti-sécuritaire note que dans la pratique tout est fait pour inciter les usagers à  souscrire à un abonnement nominatif permettant le traçage des voyageurs.
    A plusieurs reprises la CNIL (Commission Nationale Informatique et Libertés) a mis en avant les pratiques douteuses des opérateurs de transport en commun en ce qui concerne la vente de cartes de transport munies de puce RFID : manque d'information sur les passes anonymes, absence de véritable choix pour l'usager entre des déplacements anonymes ou nominatifs, instauration d'un coût supplémentaire pour obtenir un titre de transport anonyme.
    Dans son avertissement adressé à Kéolis Rennes (STAR) en janvier 2009, la CNIL a constaté que de 2006 à 2008, "53 passes anonymes ont été vendus pour 186 650 passes nominatifs"  et que "pour un utilisateur régulier, le passe anonyme revient donc, selon son âge, entre 2,5 et 4 fois le prix d'un abonnement nominatif" !

    discriminations tarifaires
    Le Collectif brestois anti-sécuritaire trouve inadmissible que les usagers bénéficiant de tarifs réduits et sociaux (étudiants, retraités, chômeurs...) soient demain contraints d'acheter un passe nominatif pour conserver leur avantage tarifaire. Par ailleurs, les salariés bénéficiant d'un remboursement intégral ou partiel de leur titre de transport par leur employeur seront contraints à l'acquisition d'un passe nominatif. Pour conserver leur droit à se déplacer anonymement, ces catégories d'usagers n'auront pas d'autre choix que de renoncer à leur avantage tarifaire et devront payer leur titre de transport plein pot ! L'impossibilité pour l'usager de souscrire un abonnement anonyme avec un titre hebdomadaire, mensuel ou annuel apparait contradictoire avec la liberté de choix.

    Un traçage régional en perspective
    En Bretagne, les cartes à puces RFID devraient être mises en place à Quimper fin 2011, à Lorient et à Brest courant 2012. Les villes de Saint-Malo, Vannes et Saint-Brieuc réfléchissent à la mise en place de ce système de billettique. L'objectif à terme pour les collectivités territoriales et Kéolis est de pucer les cartes de transport pour toute la région : bus, tram, métro, TER. La Bretagne, désormais le laboratoire de l'acceptation de la société de surveillance généralisée ?

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

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    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne - juin 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • Ficher, filmer, enfermer, vers une société de surveillance ?

    couv-copernic_prd.jpgA l'heure où certains responsables politiques nous imposent une surenchère sécuritaire au grand bonheur des marchand du contrôle social, je vous recommande  la lecture du livre "Ficher, filmer, enfermer, vers une société de surveillance ? " ( éditions Syllepse). Ouvrage coordonné par Evelyne Sire-Marin.

    " Ce livre collectif tente de mettre la main au collet de la société de surveillance qui se profile en France, lois après lois. Une société de défiance issue de la concurrence mondialisée tente de se préserver de tout conflit et de prévoir tout risque social, en mettant à l’index les pauvres, les chômeurs et les étrangers. L’école, la justice, la psychiatrie, la prison, les services sociaux, et bien sûr la police, sont dévorées par la tentation sécuritaire, multipliant les fichiers, les relevés d’ADN, les vidéo-surveillances et autres bracelets électroniques. Les puces RFID et les réseaux sociaux gardent la trace de nos vies, de nos opinions et de nos passions. Le PDG de Google n’a-t-il pas récemment dit : "le développement des nouvelles technologies devrait faire renoncer au concept de vie privé" ? "

    - Lire la suite de la présentation de l'ouvrage sur le site internet de la Fondation Copernic.