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alain masson - Page 3

  • Gare au lobby

    Confidence pour confidence, cette note est spécialement dédicacée à Alain Masson, le “Monsieur vote électronique” français. Pas moins. En effet, sans son obsession à vouloir à tout prix (vu ce que cela a coûté aux contribuables brestois, le mot "prix" prend toute sa saveur !) s’afficher médiatiquement dans l’air du temps, peut-être aurions nous échappé en France au scandaleux dossier du vote électronique. La relecture de la presse locale de février 2004 nous en en donne l’information. Dans sa campagne de propagande pour vanter le côté "progressiste" du choix de la Ville de Brest (comprendre son choix personnel), Alain Masson déclara sans retenue au journaliste du Télégramme : “N’ayont pas peur de le dire, en multipliant les groupes de travail et les réunions auprès du ministère, nous avons fait du lobbying, comme l’on dit maintenant”. Notre lobbyiste local n’hésitant à rappeler que les membres du service élections de la Ville de Brest avaient été ainsi se “convaincre sur le terrain là où cette façon de voter est rentrée dans les mœurs.”. La liste des pays audités étant apportée aux lecteurs du Télégramme : Angleterre, Espagne, Allemagne et “surtout”, précisait le journaliste, les Pays-Bas, “pays pionnier en la matière”.

    Le retour d'expérience de nos voisins européens a eu raison de la déraison française qui perdure en dépit du bon sens. Les Pays-Bas "pionniers en la matière" (mai 2008), l'Allemagne (mars 2009), puis l'Irlande (avril 2009) désavouèrent tour à tour les matériels du fabricant NEDAP. Machines pourtant encore imposées aux électeurs brestois lors du scrutin des régionales de mars 2010 avec la même posture de mépris de la part de la municipalité envers ceux qui ne cessent d'alerter depuis 2004 de la régression démocratique introduite par ce changement de mode de votation. Où on aurait pu penser tout de même que la marche arrière généralisée en Europe en matière de vote électronique aurait participé à faire évoluer le positionnement des élu-e-s de la cité du Ponant sur la question. Il n'en fut rien. Notre lobbyiste brestois et désormais meilleur "commercial" de la société France Election qui distribue dans notre pays les ordinateurs de vote du fabricant hollandais, n'hésitant pas en 2007 à réfuter les arguments mis en avant par le bureau national du Parti Socialiste qui demandait au ministère de l'intérieur un moratoire sur l'utilisation des machines à voter en France. Socialistes (ici et ) qui exigeaient à l'époque du ministre de l'intérieur leur interdiction lors des échéances électorales.

    Monsieur Masson veut désormais s'afficher à Brest comme le "Monsieur déveleppement durable". On peut conseiller à l'intéressé de se convaincre rapidement que faire aujourd'hui la promotion de la biodégradabilité des bulletins de vote papier s'avérera plus tendance que de continuer faussement à croire que ses antiquités NEDAP sont bénéfiques pour l'environnement. Si monsieur Masson a été mauvais sur le terrain démocratique, peut être peut-il se rattraper en matière de développement durable. En est-il vraiment capable et en a t-il la volonté ?

  • Big Brother Awards 2010 : votez François Cuillandre

    La 10ème édition des Big Brother Awards en France aura lieu le 29 mai 2010. L’association Privacy France décerne chaque année un Big Brother Award à toute personne ou institution s’étant distinguée par son mépris du droit fondamental à la protection de la sphère privée ou par sa promotion de la surveillance et du contrôle de personnes ou groupes de personnes.

    six années d’opacité électorale à Brest, cela mérite un prix

    progressistes.gifPour sa capacité depuis 2004 à avoir su imposé sans débat aux électeurs brestois les opaques et invérifiables ordinateurs de vote du fabricant NEDAP lors des rendez-vous électoraux, notre maire François Cuillandre mérite, modestement assisté de son premier adjoint de l’époque monsieur Alain Masson, d’être honoré à sa juste mesure d’avoir fait Brest “pionnière” de la régression démocratique.  Pourquoi permettre aux électeurs de contrôler toutes les étapes des scrutins électoraux quand une entreprise privée peut le faire à leur place moyennant rétribution financière? C’est aussi certainement plus fun et moderne de ne plus permettre aux citoyens d'avoir la garantie que leur vote soit bien crédité au compte de voix de leurs choix. Et puis, en cas de contestation, ne plus pouvoir recompter manuellement les bulletins avec et sous le contrôle du peuple, c’est bien évidement aller dans le sens du progrès. Pour les contestataires professionnels, pas d’inquiétude, emballé c’est pesé, l’argumentaire populiste de circonstance est déjà rédigé. Il faut faire confiance à la machine. “la machine est agréée par le Ministère de l’Intérieur”. Circulez y’a rien dire... et puis “il y’a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis”, du François Cuillandre dans le texte (Le Télégrame - 03/03/2010). Revenir aux urnes transparentes et aux bulletins papier, quelle régression cela serait pour les brestois!


    La modernitude brestoise mérite d’être récompensée par un Big Brother Howard

  • Errare humanum est, perseverare diabolicum

    « Il est humain de se tromper, persévérer dans l'erreur est diabolique », telle est le sens de cette locution latine. Locution qui peut résumer encore une fois l’acharnement de la municipalité brestoise à vouloir imposer aux électeurs lors du prochain scrutin des régionales les ordinateurs du fabricant NEDAP acquis à grand frais. Le syndrôme du nuage radioactif de Tchernobyl, qui à entendre nos politiciens de l’époque s’était arrêté à la frontière française, a la dent dure. Particularisme du microcosme polico-franchouillard à vouloir tout le temps refuser d’admettre ses erreurs de choix malgré que la démonstration s’avére incontestable. En l’occurence, l’opacité et le caractère invérifiable des ordinateurs de vote du fabricant néerlandais NEDAP a été dénoncé et démontré depuis longtemps. En Europe, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Irlande ont dû admettre cette réalité suite à la mobilisation de citoyens et d’informaticiens. Pays qui sont revenus à un mode de scrutin répondant aux exigences d’états démocratiques. A croire que le Ministère de l’Intérieur français n’a pas eu écho des retours d’expériences calamiteux de ses voisins européens. A croire, qu’à Brest, la frontière française s’arrête au pont de Plougastel et au rond-point de Pen Ar Cleuz. Surdidité institutionnelle qui continuera à faire le grand bonheur des sociétés informatiques chargées de la maintenance de ces “bandits manchots” avec la certitude d’encaisser à chaque scrutin une rente bien rondelette. Au diable la démocratie diront certains quand cela sert les intérêts du business. Faut bien en effet que l’argent des impôts versé par les contribuables serve à quelque chose.

    Elles sont belles mes machines !
    Il reste pathétique d’entendre encore aujourd’hui des membres de la collectivité brestoise oser aller au devant des médias afin d’essayer de donner l’illusion de la modernité et de la sécurité des antiquités NEDAP derrière un pseudo discours high-tech à faire rougir un camelot de la foire Saint-Michel qui voudrait faire croire aux badauds que la cité du Ponant est une station balnéaire de haute montagne. A ce train là l’on ne sera pas surpris demain que nos socialistes et communistes locaux viennent nous pousser la chansonnette pour nous faire avaler l’idée que le maintien de la gestion de l’eau dans le giron privé (avec le surcoût qui y est associé) est une idée progressiste de gauche.

     

    P&ampeacute;tition pour le maintien du vote papier
    Actuellement signatures !