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  • A propos de l'intermittence du spectacle : intox et désintox

    Source : Coordination des Intermittents et Précaires d'Ile de France (CIP-IDF)

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    Cela fait 10 ans déjà, en 2003, qu'une réforme de l'assurance-chômage des intermittents du spectacle a été décidée pour répondre à un prétendu déficit. Une nouvelle réforme s'annonce en 2014 et l'argument du déficit ressort... Or ce déficit n'existe pas !

    Démonstration.  

    Ripostes n°1 

     Le déficit des annexes 8 et 10 des intermittents du spectacle n'existe pas !

    Les sources officielles de ces données sont disponibles ici : 

    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=650 

     

     Ripostes 2 

    Désintox : réponse à « C dans l’air » du 29/01/2013 

     

    Ripostes n°3

    Propositions pour le régime des intermittents du spectacle (annexes 8 et 10)

     

    Ripostes n°4

    Intermittents du spectacle: Ni déficit, ni surcoût, analyse de nos propositions !

     

    Lire :

    - Pour en finir avec quelques idées reçues sur l'intermittence - Tract A.R.T. 29.

    - Texte de l'intervention de Mathieu GREGOIRE, maître de conférence à l'Université de Picardie (CURAPP) à  la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat le 4 juin 2014. 

    - Quelle indemnisation chômage pour les intermittents du spectacle ?
    Modélisation et évaluation d’un régime alternatif
    Rapport public remis au SYNDEAC par Olivier Pilmis (CSO) et Mathieu Grégoire (CURAPP) - Février 2014

    Un modèle alternatif de régime de l’intermittence plus juste et économe
    Communiqué de  presse du SYNDEAC (Syndicat National des Entreprises Artistiques et Culturelles) - 13 février 2014

    - "Le déficit des annexes 8 et 10 n'esiste pas " - Mathieu Grégoire
    Extrait vidéo de l'audition de Mathieu Grégoire, maitre de conférences à l'Université de Picardie (CURAPP), à l'Assemblée Nationale par la mission d'information sur l'emploi dans les métiers artistiques le 20 décembre 2012.

    Et aussi :

    - Défendons le système d'indemnisation des intermittent.e.s du spectacle !
    Communiqué de presse des Alternatifs - 04 mars 2014

    Négociation UNEDIC 
    Communiqué de presse des Alternatifs - 18 février 2014

    Se tenir informé de la mobilisation :

    Coordination des  Intermittents et Précaires d'Ile de France (CIP-IDF)

    Art en Résistance dans les Territoires - Section Finistère (A.R.T. 29 )

  • Un ANI qui nous veut du mal !

    Rarement un accord national interprofessionnel (ANI) aura entériné autant de reculs pour les salarié-e-s que celui conclu le 11 janvier 2013 entre le patronat et trois syndicats.

    A l'initiative d'Attac et de la Fondation Copernic, un collectif d'organisations associatives, syndicales et politiques lancent un appel pétitionné pour dire NON à cet accord régressif.

    A signer et faire circuler largement !

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    L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur. Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement. Par contre, les mesures en faveur  du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail,  chantage à l’emploi pour baisser les salaires et les droits sociaux au nom de la compétitivité. Il contribuera ainsi à la spirale dépressive dans laquelle les politiques d’austérité enfoncent l’Union européenne.

    L’accord aggrave encore, après les lois Fillon de 2004 et 2008 qu’il faut abroger, la remise en cause de la hiérarchie des normes en permettant de nouveau qu’un accord d’entreprise soit moins favorable que la convention collective et que la loi : en cas de « graves problèmes conjoncturels » de l’entreprise (quelle entreprise ne connaît pas de problème conjoncturels et surtout qui en jugera ?), il ne laisse d’autre choix au salarié que d’accepter la baisse de son salaire et l'augmentation de son temps de travail sous peine de licenciement. L’accord réduit considérablement les droits et les possibilités de contestation et de recours à la justice des salariés et de leurs représentants. Il remet en cause des prérogatives importantes des instances représentatives du personnel et renforce le pouvoir des employeurs, notamment celui d’imposer la « mobilité » des salariés (changement de lieu ou de poste de travail).

    Loin de permettre « la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés » cet accord va, au contraire, aggraver la précarité du travail en libérant le patronat de nombre d'obligations. En dépit des promesses qui avaient été faites par le gouvernement, l'accord ne réduit pas les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, alors même que la précarité de l'emploi concerne en premier lieu les femmes, prépondérantes dans le temps partiel (80%) et plus souvent touchées par les CDD, le chômage et le sous-emploi.

    Enfin cet accord est illégitime. Il a été signé par trois confédérations syndicales représentant une minorité de salariés, alors même que les règles de représentativité syndicale sont sur le point de changer. Les parlementaires de droite se disent prêts à voter ses dispositions telles quelles, mais ni le président de la République, ni la majorité de l’Assemblée nationale n’ont été élus pour faire reculer les droits des salariés. Transposer ces reculs sociaux dans la loi représenterait donc un grave déni démocratique.

    Nous appelons les salariés-es, et plus largement, tous les citoyen-ne-s à lire ce texte, à l’analyser, à tenir partout des réunions pour en débattre ensemble et faire entendre leurs exigences auprès de leurs élus, tout particulièrement ceux de gauche, pour qu’ils ne votent pas ce texte. L'heure est bien plutôt à la sécurisation des emplois contre les licenciements, pour un travail de qualité, sans précarité, avec des droits sociaux de haut niveau pour les salariés, les chômeurs et les retraités. Nous ferons tout pour que cet accord n’acquière pas force de loi et nous appelons à soutenir toutes les initiatives en ce sens, en particulier les mobilisations syndicales.

    Appel soutenu par : Attac, CADAC, CGT Commerce Paris, CGT Hôtels Prestiges et Economiques, CGT-Finances, CNDF, CNT-Solidarité ouvrière Ile-de-France, Convergence de défense et développement des services publics, Convergences & Alternative, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Fondation Copernic, FSU, Gauche anticapitaliste, Gauche unitaire, Les Alternatifs, Les efFRONTé-e-s, Marches européennes contre le chômage, Mouvement des jeunes communistes de France, Mouvement national des chômeurs et précaires, Nouveau parti anticapitaliste, Osez le féminisme !, Parti communiste français, Parti communiste des ouvriers de France, Parti de gauche, Réseau féministe « Ruptures », Résistance sociale, République & Socialisme, Union syndicale Solidaires...

    >> signer (et faire signer) cet appel lancé par plusieurs mouvements et organisations.

    S'informer :

    - "Un résumé de l'ANI : les 54 reculs qu'il contient"
    par Gérard Filloche


    Argelès-sur-mer le 14 mars 2013 - Gérard Filoche analyse
    l'accord national interproffessionel signé le 11 janvier 2013
    entre le MEDEF et trois syndicats minoritaires (sur 8).
    Le gouvernement PS-EELV avec le soutien des députés UMP et FN
    envisage de le transposer en loi modifiant le code du travail.


    Laurence Parisot: "ce n'est pas aux... par lepartidegauche

  • Pays d'Iroise : soutien aux salariés de La Poste en grève

    la poste,grève,brest rural,pays d'iroise,plouarzel,lampaul-plouarzel,ploumoguer,saint-renan,plougonvelin,le conquet,milizac,porspoder,ploudalmézeau,cgt,cfdt,chris perrotCandidat Alternatifs/NPA aux législatives sur la circonscription de Brest Rural, j'apporte mon soutien aux employés de la Poste en grève sur les cantons de Saint-Renan et Ploudalmézeau. Les revendications mises en avant par les syndicats sont légitimes et s'inscrivent dans le cadre du maintien et de la défense du service public postal sur notre territoire. La direction de La Poste doit les entendre. Affirmons dans les luttes comme dans les urnes notre refus de la casse organisée des services publics dans notre pays.

     A lire :

    - "Trop c'est trop  ! Les guichets de La Poste en grève illimmitée" - Tract diffusé par les grévistes CFDT de La Poste du Pays d'Iroise - Avril 2012

    - "Pourquoi les guichetiers et guichetières su secteur Saint Renan/Iroise sont en grève ?" - Tract diffusé par les grèvistes CGT de La Poste du Pays d'Iroise - Avril 2012

  • Nouilles indigestes

    pauquet_de_nouilles.jpgLe 03 novembre dernier, l'intersyndicale brestoise opposée à la loi de contre-réforme des retraites, lasse sans doute d'organiser ses sempiternelles processions perlées et stériles en terme de construction d'un rapport de force face à un gouvernement méprisant, n'avait pas trouvé mieux que d'appeler à un rassemblement devant la sous-préfecture de la cité du Ponant afin d'adresser symboliquement des paquets de nouilles à l'intention de l'Elysée. Action « nouilles » qui a été accueillie par une certaine indignation et colère chez les précaires. Je reste poli. Déjà que l'idée de l'action initiale - jeter de la nourriture - fut il de façon symbolique, était débectante sur la forme, le choix final de l'intersyndicale brestoise de donner ses 60 kilos de nouilles à l'association « les Restos du Cœur » s'est avéré d'un mépris total pour les plus démuni-e-s d'entre nous.

    Des nouilles encore pour les pauvres

    couilles-en_or.jpg« Des couilles en or pour les riches et des nouilles encore pour les pauvres » pouvait t-on lire sur des pancartes lors des manifestations de ces dernières semaines. En mettant en scène ce slogan, l'intersyndicale brestoise en a inversé la symbolique et en a donné une lecture politique déplorable. Nos syndicalistes illustrant par leur action caritative qu'ils donneraient leurs paquets de nouilles aux pauvres... et de fait abandonneraient résignés (ou complaisants ?) l'or, fut t-il sévèrement burné, ... aux riches. Les "pauvres" ne remercieront jamais les syndicalistes de ce don empoisonné ni de la condescendance intersyndicale affichée ce soir là. On peut espérer que l'association « les Restos du cœur » ait refusé cette odieuse et indigeste donation plus insultante qu'autre chose.

    Voir aussi :

    Vidéo réalisée par  Sebastien Panou - Ouest France

  • Quand l’humour syndical fait le grand plongeon

    Allez, une dernière note pour conclure (pour de bon ?) la série consacrée au petit jeu “je te tiens, tu me tiens...” que se livrent actuellement les sections syndicales FO et CFDT des transports urbains brestois ( ici et , et poétiquement là encore).

    Le fondement de ma pensée m’améne à dire qu’avant de s’exposer syndicalement ou politiquement, il faille s’assurer d’avoir les reins solides. Ce n’est pas les jeunes saisonniers mis en scène par le dessinateur Philippe Vuillemin pour la campagne de communication de la CFDT qui me diront le contraire.

    affiche CFDT - jobs saisonniers Le gars : "Quand je pense que l'annonce disait : "Jeunes, cet été, retrouvez l'ambiance du film "Le grand bleu" en venant travailler à "La grande bleue"! On s'est bien fait avoir !!! "

    La fille : "Pas du tout! Regarde : On fait de la plonge extrême sans respirer une minute, et on nous met bien profond..."


    Et pour terminer en beauté concernant le florilège des visuels de cette campagne de communication, ci-dessous une affiche dont l'émetteur est la CFDT Bretagne. Elle représente un couple d'agriculteur dirigeant au fouet et en chanson quatre pauvres jeunes saisonniers harnachés comme des boeufs tractant derrière eux un soc de charrue.


    affiche CFDT - jobs saisonniers

    L'agriculteur (en chanson et en musique) :"Du nerf feignasses"

    1er jeune : "Si tu veux mon avis, ça sent le tube leur truc !!! ça entre bien dans la tête ! "

    2ème jeune : "Alors ça c'est curieux... Moi aussi je sens un tube, mais ça me rentre plutôt dans le..."

    3ème jeune : "CHUT !

    4ème jeune : Y'en a qui écoutent!"

    Bref, encore du dialogue dans la finesse de la part de la CFDT dans sa communication estivale. Pour l'anecdote, la base line du logo de la CFDT c'est : "des choix, des actes." La CFDT fait le choix de l'humour gras dans ses communications vers le public des jeunes saisonniers. L'acte, c'est FO qui utilise ce même registre de l'humour en dessous de la ceinture pour se moquer de la CFDT et du patronat. La boucle est bouclée .