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chômage - Page 2

  • Négociation UNEDIC - Communiqué des Alternatifs

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    Communiqué des Alternatifs - 17 février 2014

    Face à l'offensive du MEDEF contre les (maigres) droits des chômeurs et le régime indemnitaire des intermittents,

    Contre le chômage, pour le partage des richesse et la réduction du temps de travail.
    C'est dans la rue que ça se passe !

    La mutation de l'économie capitaliste entraîne des gains de productivité  Mais ce système conduit aussi à la précarisation et à l'appauvrissement de nombreux/ses salarié.e.s, la multiplication des temps partiels subis, et un niveau de chômage élevé. Si beaucoup chôment, certain.e.s triment. Et, sous la pression du capitalisme managérial,  la souffrance au travail augmente.;

    Une alternative est donc urgente. Elle passe par le partage des richesse et la réduction du temps de travail.

    La négociation UNEDIC s'est engagée en janvier. Et, fort de ses pas de deux avec Hollande-Ayrault, le MEDEF est à l'offensive. Le régime indemnitaire des intermittent-e-s du spectacle vivant lui est insupportable au même titre que les autres formes de salaire socialisé - donc de solidarité sociale. Pus globalement, il considère les droits des chômeurs comme un obstacle au redéploiement libéral qu'il entend imposer en concertation avec le gouvernement.

    Plusieurs revendications sont portées par les organisation de chômeurs.ses, parmi celles-ci :

    • Un revenu personnel de remplacement pour toutes et tous, à hauteur de 80% du SMIC

    • La redéfinition du fonctionnement et des fonctions de Pôle Emploi,  lui permettant de jouer pleinement le rôle de service public de l'emploi

    • Des formations réellement au service des sans-emploi plutôt que des stages bidon.

    Une grande partie de ces revendications d'urgence nécessitent un partage des richesses, l'élargissement du financement de l'UNEDIC par la taxation de tous les revenus du capital, une action résolue contre les contrats courts et précaires.

    Autour des intermittents du spectacle, la mobilisation contre les diktat du MEDEF et le recul des droits est en marche : de nouvelles manifestations auront lieu le 27 février prochain. Les Alternatifs en sont solidaires.

    Face à un système qui continuera à produire précarité et emplois low cost, les incantations à la croissance sont une voie sans issue.C'est un nouveau modèle de développement qui faut inventer, liant justice sociale et transition écologique.

    La sécurisation des parcours professionnels, défendue par plusieurs organisations syndicales, est un premier objectif de transformation. Et une réduction forte du temps de travail tout au long de la vie (vers les 30 heures hebdomadaires) un point de passage obligé pour ne pas continuer à subir un système où beaucoup chôment et d'autres triment pour qu'une petite minorité profite.

  • Plans de licenciements, menaces sur les droits des chômeurs, brisons l’offensive du MEDEF

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    Communiqué des Alternatifs  - 1er février 2014

     

    Presque chaque jour, l’annonce d’un nouveau plan de licenciements, avec deux nouveautés ces derniers jours :

    • Arnaud Montebourg, ministre de la "gauche du PS", mouille la chemise pour convaincre des grévistes de reprendre le travail, ça s’est passé chez Mory-Ducros…

    • toujours chez Mory-Ducros, un nouveau concept : la filiale du fond d’investissements qui reprend l’entreprise n’impose pas la perte de près de 5.000 emplois (plus de 2.700 dans l’entreprise, 2.000 chez les sous-traitants) mais "sauve" 2.230 salarié.e.s…

    Le compromis Gouvernement-MEDEF porte ses premiers fruits…

    Dans le même temps, les négociations UNEDIC s’engagent. Le plan de bataille du MEDEF sans équivoque :

    • refus d’augmenter ses cotisations

    • dégressivité accentuée des indemnités

    • radiations de chômeurs de Pôle Emploi

    La proximité des élections Municipales et Européennes conduit le gouvernement à la prudence : une nouvelle dégradation des conditions d’indemnisations des chômeurs/ses n’est pas un bon argument électoral. Mais la tentation est forte de s’inspirer des réformes Hartz menées en Allemagne il y a une dizaine d’année par le gouvernement Schröder, et qui ont paupérisé une partie importante de la population.

    Dans une situation où les gains de productivité, le redéploiement des activités, conduisent à la précarisation dans et hors du monde du travail, où le cahier des charges du MEDEF est clair et où le gouvernement s’y soumet pour l’essentiel, des réponses qui tableraient sur des améliorations cosmétiques du système économique ne feraient, dans le meilleur des cas, qu’atténuer de nouvelles régressions sociales.

    La première réponse à ces régressions est la résistance, l’unité, la mobilisation, et elle concerne organisations syndicales, associations de chômeurs/ses et précaires, formations politiques…

    Pour donner sens et perspective aux résistances sociales, un projet alternatif est indispensable :

    • l’accaparement des richesses, des entreprises, par le capitalisme financiarisé n’est plus acceptable. Les Fralib et d ’autres montrent la voie par leur lutte obstinée pour la reprise de l’outil de travail

    • nos vies ne peuvent plus être négociées, brisées, au rythme des plans de licenciement La sécurisation des parcours professionnels est nécessaire, et son financement indispensable par un partage des richesses, notamment en réduisant les dividendes

    • il n’y aura pas de au droit à l’emploi pour tous et toutes, pas de fin du chômage, des temps partiel subis, notamment par les femmes, sans une réduction forte et globale du temps de travail

    • la reconversion de larges secteurs économiques est nécessaire pour la transformation sociale et écologique de la société/ Elle ne pourra se faire sans de nouveaux droits pour les salarié-e-s, notamment le droit de veto sur les licenciements

    Nous sommes à la croisée des chemins : la barbarie froide de l’économie capitaliste c’est la lutte de tous contre tous et la désagrégation sociale : construisons l’alternative.