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Christian PERROT - Page 21

  • Lutte de Notre Dame des Landes : une pétition photo qui décolle !

    Pétition photo NDDL

    La "pétition photo" en soutien à la lutte de Notre-Dame des Landes est un projet lancé en janvier 2013 dans le Finistère. L'idée initiale, inspirée des projets similaires menés par les Colibris ou Amnesty international, était de réaliser une galerie de portraits individuels de personnes opposées de la construction d'un aéroport dans le bocage nantais, à mille lieux de la caricature de « terroristes anarcho-autonomes » (sic) avec des « arcs et des flèches » que les pro-aéroport de Loire-Atlantique distillent aux médias à travers leurs discours réducteurs et populistes.

    Des gens « normaux »
    Pétition photo NDDLPlus qu'une « pétition » au sens administratif ou comptable du terme, le projet de pétition photo constitue un kaléidoscope de milliers de visages de citoyens de tous bords, de tous les âges, citadins ou ruraux, de tous les milieux, posant seul, en famille, en amoureux, entre amis : des chefs d'entreprises, des pilotes, des étudiants, des retraités, des agriculteurs, des ouvriers, des cadres, des vieux, des jeunes... La pétition photo est le reflet de la diversité des personnes qui luttent contre ce projet d'aéroport inutile, destructeur et coûteux. Des gens « normaux ». Des personnes qui se mobilisent aux quatre coins de France et d'ailleurs pour défendre le bocage, les terres agricoles et une gestion responsable de l'argent public.

    Plus de 11 000 photos !
    Ce mur de visages contre un aéroport à Notre Dame des Landes s'est monté rapidement, brique par brique, pour arriver à plus de 11 000 photos lors du festival militant de l'été 2013. Cette création collective a une portée émotionnelle et symbolique forte, complémentaire des pétitions classiques et des actions menées par les comités d'opposant.e.s. Ce projet ramène une part d'émotions, d'humour parfois, de poésie dans une lutte souvent austère et difficile. La créativité des modèles et des photographes a fait évoluer la pétition vers un "album de famille" (un album des Camille ?) s'enrichissant des photos de groupes et de la créativité sans limite des pétitionnaires.

    Camille de Brest

    Vous aussi, participez à la pétition photo ! imprimez le panneau, faites vous prendre en photo et envoyez la photo à nddlzad@yahoo.fr

    Consultez la galerie sur http://tinyurl.com/petition-photos-NDDL


    A propos de la lutte, s'informer, se mobiliser :

    - Les arguments CONTRE le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Coordination des opposants au projet d'aéroport

    "Désintox : Notre-Dame-des-Landes ou les bobards du PS"
    Dans un dépliant de 4 pages, l'ACIPA démonte un à un les bobards du Parti Socialiste...

    - « Examen de l'analyse Coûts/Bénéfices de l'aéroport du Grand Ouest - Comparaison avec des améliorations sur Nantes Atlantique » - Etude du cabinet d'études européen indépendant  CE-Delft  réalisée à la demande du collectif d’élus opposés au projet d’aéroport de Notre Dame des Landes (CEDPA). CE-Delft a passé au crible l’analyse globale de l’enquête d’utilité publique datée de 2006.

    - 10 questions et 10 réponses dans Nantes Passion ou quand le « magazine de l’information municipale » désinforme ses lecteurs - par Louisette Guibert et Bertrand Vrain, conseillers municipaux de Nantes, Les Alternatifs.

    - Les occupant-E-s de la ZAD (Zone à Défendre)

    - Collectif de lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes

    - Paroles de campagne Notre Dame des Landes

    - ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre Dame des Landes)

    - CéDpa : Collectif d’élus Doutant de la pertinence de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

  • Un an après les premières violences policières à Notre Dame des Landes, on ne lâche rien !

    crs_ps.jpgLe 16 octobre 2012, l'Etat socialiste mettait en branle son opération "César" pour tenter d'évacuer de la Zone à Défendre de Notre-Dame des Landes les habitant.e.s et militant.e.s opposé.e.s à la construction d'un projet inutile, coûteux et destructeur d'un aéroport dans le bocage nantais.

    arton4850-bddb1.jpgUn an après, pour commémorer et condamner les violences policières qui accompagnèrent cette opération militaire initiée pour servir les desseins spéculatifs de la multinationale Vinci, le comité brestois contre le projet d’Aéroport Notre Dame des Landes invite la population à un rassemblement le mercredi 16 octobre à 18h place de la Liberté à Brest.

    On ne lâche rien !

    Gardarem Notre-Dame des Landes !

    0320.jpg

    - Lettre d’un médecin au préfet détaillant la gravité des blessures à Notre-Dame-des-Landes
    26 novembre 2012

    - Notre Dame des Landes - Nous serons là !
    Lettre ouverte de Michel Tarin à tous les comités de soutien - septembre 2013


    La bataille de Notre Dame des Landes par rennestv

  • D'un campement de fortune à un logement précaire ou un pansement provisoire sur une jambe de bois

    Texte du tract diffusé à Brest par le Collectif CASSS-paPIERs

    gdb_migrants_20130918_im2-300x142.jpgEn l'absence de proposition d'hébergement de la part de l'Etat socialiste et de tout soutien de la municipalité "de gauche" brestoise, des demandeur.euse.s d'asile présent.e.s à Brest étaient contraint.e.s pour certain.e.s depuis plus de cinq mois de "camper" au port de commerce sur un terrain vague insalubre.

    Après des mois de galère, les migrant.e.s ont en enfin été pris.e.s en charge et hébergé.e.s par la préfecture de Quimper (NDLR : le 18/09/2013). Même si on peut que se réjouir de ces propositions d'hébergement bien tardives, il s'agit pour nous de rester vigilant.e.s sur la situation d'hébergement de ces personnes car les solutions mises en avant par la préfecture ne sont que «provisoires».

    Ce n'est évidemment pas par plaisir que ces migrant.e.s avaient fait ce choix ultime d'hébergement plus que précaire, mais par simple réflexe de survie en réponse aux autorités institutionnelles (mairie, préfecture) qui ne souhaitent pas leur présence à Brest.

    La seule politique aujourd'hui des autorités consiste à apporter une réponse sécuritaire aux diverses occupations de lieux publics ou de réquisitions de logement faites en dernier recours par les demandeur.euse.s d'asile pour se mettre à l'abri et alerter les brestois de leur situation !

    Contraindre les migrant.e.s à rester à la rue, c'est implicitement leur refuser le droit d'asile sans clairement le dire puisque tous les migrant.e.s ne peuvent supporter ces conditions de vie intolérables imposées par l'Etat français.

    L'Etat français se met hors-la-loi, puisqu'il est normalement obligé de loger les demandeurs d'asile pendant la durée de leur procédure !

    Nous condamnons la politique migratoire du Parti Socialiste qui s'avère globalement la même que celle de ses prédécesseurs de l'UMP, voire désormais pire aujourd'hui sur le terrain.

    Les solutions existent ! Aujourd'hui à Brest, près de 6000 logements sont vides, dont certains publics ! Ils pourraient être réquisitionnés dans le cadre de la loi. Possibilité légale qui n'est en réalité quasiment jamais appliquée par ce gouvernement

    Les demandeur.euse.s d'asile qui viennent à Brest le font uniquement pour fuir la misère ou un endroit où leur vie est en danger et souvent au péril de leur vie, et ne feraient pas des milliers de kilomètres pour venir dans un pays souvent inconnu si la situation était vivable dans le leur.

    Liberté de circulation et la libre installation.
    Des papiers pour toutes et tous.

    Le Collectif CASSS-paPIERs
    Actions, Soutien et Solidarité avec les personnes sans-papiers à Brest

    Aller plus loin :

    - Brest, migrants demandeurs d’asile, expulsion et relogement d’urgence.
    par Galères de Brest - 18/09/2013

    - Fermeture du service des étrangers de la ville de Brest : le collectif CASSS-paPIERS interpelle les élu.e.s brestois et la Préfecture du Finistère. Lettre ouverte adressée au maire de Brest, à la sous préfecture de Brest, à la préfecture de Quimper  ainsi qu'à l'équipe municipale de la ville de Brest.

  • Rythmes scolaires : pseudo réforme chaotique... ou contre réforme ?

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    Communiqué de presse des Alternatifs - 06 octobre 2013

    Un mois après la rentrée scolaire, les dérives de la loi Peillon, à laquelle les Alternatifs se sont opposés, s'expriment déjà à travers la mise en place des nouveaux rythmes scolaires qui s’effectue dans une grande incohérence et désorganisation.

    Focalisée sur le temps de l’enfant, la modification des horaires vise à diminuer sa journée scolaire en réintégrant la matinée du mercredi dans les emplois du temps mais rien ne change fondamentalement : les élèves ont une heure en moins dans la journée la plupart du temps mais la semaine sans coupure reste lourde et fatigante.

    Un mois après la rentrée, les différents temps (scolaire, péri scolaire et péri éducatif) dont l’ampleur peut varier d’une journée à l’autre ne sont pas toujours bien identifiés par les enfants. Les conditions de travail des professeur-e-s d'école s’aggravent : un jour de plus à l'école, réunion de concertation pour « harmoniser » les temps péri éducatifs et péri scolaire, beaucoup moins de possibilité de rester dans sa classe en fin d'après-midi pour y travailler.

    La question des rythmes scolaires est un enjeu crucial dans la perspective émancipatrice d'une école qui s'adapterait enfin aux besoins de l’enfant. Il est en ce sens essentiel de remettre en cause la semaine de quatre jours décrétée par Chatel et de promouvoir une réforme alternative des rythmes de l'enfant pour son épanouissement. Pour autant cette prétendue réforme Peillon des rythmes scolaires est dangereuse et porte atteinte au service public et laïque d'éducation:

    1. Elle accentue les inégalités territoriales ; les communes les plus pauvres et les communes rurales sont mises dans l'incapacité de mettre en œuvre des projets avec du personnel qualifié.

    2. Elle prend le risque d'entraîner de nouveaux facteurs d'inégalités entre les enfants en introduisant des activités (linguistiques, culturelles ...) qui peuvent être très différentes d'un lieu à l’autre.

    3. Elle maintient la réduction du temps scolaire sur la semaine imposée par le précédent gouvernement avec la semaine de quatre jours. Ne faudrait-il pas plus de temps pour apprendre mieux et autrement ?

    4. Elle remet en cause la gratuité de l'école puisque parfois certaines activités sont payantes.

    5. Elle permet au privé d’entrer par la petite porte pour assurer ces activités post et péri scolaires. La plupart du temps, la mise en place des projets éducatifs territoriaux (PEDT) se fait sur des critères marchands et de rentabilité. Ici où là des associations privées éloignées des valeurs laïques sont sollicitées par des communes ( fédération de sport, IFAC...)

    Enfin aucune lutte contre l’échec scolaire n’est véritablement engagée : Sans aucune étude sérieuse sur son efficacité, la pseudo aide personnalisée est maintenue dans la continuité de la politique précédente menée sous Chatel.

    L'aménagement du temps de l'enfant révèle les dérives de cette loi.

    Cette loi n'est pas une simple pseudo-réforme : c'est bien une contre-réforme qui petit à petit met en place un système qui répond aux préconisations néo-libérales de l’Union Européenne, de l'OCDE.

    En maintenant l’Ecole du socle (école primaire et collège actuels) et en renforçant dans ce but la liaison Ecole-Collège, Peillon poursuit le projet éducatif de ségrégation scolaire et sociale entamé par la droite.

    Et des chantiers décisifs s’annoncent pour l’année scolaire à venir : l’Education prioritaire, la réforme du collège, la réforme des programmes, le statut et le métier des enseignant-e-s

    Soutenons et organisons toutes formes de résistance et de désobéissances à toutes mesures qui iraient dans le sens du clientélisme, de l'employabilité et de la sortie prématurée des jeunes du système éducatif.

    Exigeons une véritable évaluation des dispositifs en direction des jeunes déscolarisés et des décrocheurs.

    Exigeons des temps de réflexion, de concertation dans les établissements mais aussi avec les parents , les élèves et les élu-e-s pour évaluer les dispositifs mis en place y compris l'aide aux enfants handicapés ( AVSI).

    Commission Education des Alternatifs

  • Fermeture du service des étrangers de la ville de Brest : le collectif CASSS-paPIERS interpelle les élu.e.s brestois et la Préfecture du Finistère

    Lettre ouverte adressée au maire de Brest,
    à la sous préfecture de Brest, à la préfecture de Quimper
    ainsi qu'à l'équipe municipale de la ville de Brest.

    Brest  le 02 octobre 2013

     

    865954604.jpgNous venons d’apprendre que le service des étrangers de la mairie de Brest a été fermé le 2 septembre 2013.

    Cela nous inquiète fortement.

    Jusqu’à présent les élue-e-s de Brest, qui considéraient leur service des étrangers comme une référence nationale, estimaient qu’il était sécurisant pour les personnes migrantes de pouvoir faire leur demande en mairie car elles avaient la garantie d ́être au moins bien conseillées et de ne pas de se faire arrêter en entrant ou en sortant de ce lieu public.

    Auparavant les personnes sans papiers obtenaient une Autorisation Provisoire de séjour qu’elles retiraient en mairie de Brest. Elles/ils doivent désormais se rendre à la Préfecture de Quimper.

    Comment vont elles/ils s’y rendre ?

    Qui va financer leur titre de transport ?

    Nous sommes en droit de nous demander pourquoi l’administration semble rechercher, par l’éloignement des services, à compliquer leurs démarches…

    Autrefois contacter par téléphone le service des étrangers de la préfecture était un véritable parcours du combattant. Le service des étrangers de la mairie, lui, assurait alors l’accueil de nombreuses personnes chaque jour de la semaine, matin et après-midi.

    Maintenant que cet accueil est supprimé, la ligne de la Préfecture ne risque-t-elle pas d’être encore plus encombrée ?

    Est-il prévu que ce service préfectoral embauche du personnel pour répondre à la demande ?

    Demande qui ne peut qu’augmenter puisque les migrant-e-s devront contacter la Préfecture pour obtenir un rendez-vous à Quimper.

    Allons nous avoir, en Finistère, la même situation qu’à Rennes où des personnes en demande d’asile sont nombreuses à attendre l’ouverture dès 5h du matin et ne sont parfois pas reçues ?

    Où les personnes sont mal conseillées, trop peu suivies et où les demandes sont non faites ?

    Où elles risquent de se faire contrôler et arrêter puisqu’elles n’ont pas été reçues et n’ont donc pu se mettre en règle.

    Nous constatons que ces récents changements constituent une dégradation du service public destiné aux personnes migrantes.

    Cela démontre une volonté de leur compliquer les choses (manque d’argent pour téléphoner, circuler…) et de leur faire peur. On chercherait à les décourager de faire des demandes pour qu’elles demeurent sans papiers, privées de leurs droits qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

    Mais cela ne peut être le but recherché par une majorité socialiste soucieuse du bien-être de chacun et notamment des plus faibles…

    Le CASSS-paPIERs

    Contact :

    mail :  cassspapier@no-log.org

    - Blog du collectif brestois CASSS-paPIERs

     

    En savoir plus :

    - Préfecture du Finistère : Nouvelles modalités d’accueil des étrangers

    - D'un campement de fortune à un logement précaire ou un pansement provisoire sur une jambe de bois
    Texte du tract diffusé à Brest par le
    Collectif CASSS-paPIERs