
La liste Bretagne en Luttes / Breizh O Stourm tient à faire part de la profonde révulsion que lui inspire la violence islamiste qui s’est abattue dans la capitale française et de sa plus sincère compassion pour les victimes.
Pour autant, nous refusons les appels à l’unité nationale qui masquent les responsabilités de la France dans les guerres impérialistes en cours au Moyen-Orient. Nous refusons aussi le renforcement des mesures liberticides (mise en place de l’état d’urgence qui autorise des pratiques policières et judiciaires d’exception) qui n’empêcheront pas d’autres attentats.
La République française prétend être en guerre mais nous remarquons que cette République entretient les meilleures relations avec la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar qui arment et protègent les fanatiques de DAESH (État islamique).
Une des façons les plus efficaces de lutter contre Daesh serait :
– de rompre les relations diplomatiques avec la Turquie,
– d’armer les forces Kurdes, et les forces progressistes syriennes qui luttent presque seules contre ce califat rétrograde et le régime sanguinaire de Damas.
– d’arrêter de criminaliser le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) en France et en Europe.
Qu’en pense le ministre de la guerre Monsieur Le Drian ?
Nous refusons les injonctions ordonnant aux musulmans de Bretagne, de France, et aux réfugiés de se dissocier de ces actes barbares avec lesquels ils n’ont rien à voir.
L’extrême-Droite, Front National en tête, va essayer de distiller son poison nationaliste et islamophobe. Nous continuerons à les combattre, notamment en souhaitant la malvenue en Bretagne à Marine Le Pen le 20/11 prochain à Vannes.
Nous soulignons combien les appels à la suspension des activités électorales sont complètement hypocrites, tellement il est évident que, le FN, les Républicains et le PS n’ont plus besoin de faire campagne pour se concurrencer dans la surenchère belliciste, impérialiste, tricolore, et liberticide.
Bretagne en Luttes / Breizh O Stourm


A défaut de résister à "son ennemie la finance", François Hollande remodèle la carte des régions et prépare son big-bang territorial. Projet autocratique, projet libéral, projet antidémocratique.
Des formes de gestion décentralisées prennent, pour les Alternatifs, sens et pertinence dans la cadre de solidarités entre les territoires reposant sur des services publics forts, notamment dans les domaines de la santé et de l'Education, et de politiques de solidarité sociale. Si des redécoupages doivent avoir lieu, ils doivent reposer sur la volonté collective des citoyen-ne-s concerné-e-s, de la Bretagne et de l'Alsace au Pays Basque.Le projet de Hollande et son passage en force sont inacceptables : nous exigeons une consultation populaire sur la réforme territoriale.

Mais c'est Noël pour les patrons. Ainsi donc, le gouvernement nous l'a fait "choc de reniement" (et il n'y avait pourtant plus grand chose à renier!).