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paris

  • Après les attentats de Paris : communiqué de Bretagne en luttes

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    La liste Bretagne en Luttes / Breizh O Stourm tient à faire part de la profonde révulsion que lui inspire la violence islamiste qui s’est abattue dans la capitale française et de sa plus sincère compassion pour les victimes.

    Pour autant, nous refusons les appels à l’unité nationale qui masquent les responsabilités de la France dans les guerres impérialistes en cours au Moyen-Orient. Nous refusons aussi le renforcement des mesures liberticides (mise en place de l’état d’urgence qui autorise des pratiques policières et judiciaires d’exception) qui n’empêcheront pas d’autres attentats.

    erdogan_Hollande.jpgLa République française prétend être en guerre mais nous remarquons que cette République entretient les meilleures relations avec la Turquie, l’Arabie Saoudite et le Qatar qui arment et protègent les fanatiques de DAESH (État islamique).

    Une des façons les plus efficaces de lutter contre Daesh serait :

    – de rompre les relations diplomatiques avec la Turquie,

    – d’armer les forces Kurdes, et les forces progressistes syriennes qui luttent presque seules contre ce califat rétrograde et le régime sanguinaire de Damas.

    – d’arrêter de criminaliser le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) en France et en Europe.

    Qu’en pense le ministre de la guerre Monsieur Le Drian ?

    Nous refusons les injonctions ordonnant aux musulmans de Bretagne, de France, et aux réfugiés de se dissocier de ces actes barbares avec lesquels ils n’ont rien à voir.

    L’extrême-Droite, Front National en tête, va essayer de distiller son poison nationaliste et islamophobe. Nous continuerons à les combattre, notamment en souhaitant la malvenue en Bretagne à Marine Le Pen le 20/11 prochain à Vannes.

    Nous soulignons combien les appels à la suspension des activités électorales sont complètement hypocrites, tellement il est évident que, le FN, les Républicains et le PS n’ont plus besoin de faire campagne pour se concurrencer dans la surenchère belliciste, impérialiste, tricolore, et liberticide.

    Bretagne en Luttes / Breizh O Stourm

  • Abandon du vote électronique lors des scrutins électoraux : le PS se fait attendre !

    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne


    Jean-Jaques,Urvoas,député,FinistèreEn vue de la désignation de son chef de file pour les municipales de 2014, l'UMP parisienne donne aux français un piètre spectacle autour de l'organisation de son vote internet « ultra-sécurisé » dont la multiplication des dysfonctionnements fait la une des médias. A défaut de peut être remporter les clefs de la mairie de Paris en 2014, l'UMP parisienne a déjà gagné la palme d'or du ridicule au grand plaisir des rieurs de tous bords. A cette occasion le député finistérien Jean-Jacques Urvoas n'a pas hésité à décocher un Tweet ironique taclant vertement l'UMP.

    Jean-Jacques Urvoas @JJUrvoas
    Comme une tragédie, la 2nd comme une farce. Avec ses votes l'UMP fait mieux : c'est 2 fois ridicule !
    7:53 PM - 31 Mai 2013

    A rieur, rieur et demi ?

    medium_machine_a_voter.2.2.jpgLes Alternatifs de Bretagne rappellent aux socialistes et à Jean-Jacques Urvoas que depuis 2004 (Brest, ville « pionnière ») ce sont près d'un million d'électeurs qui sont toujours contraints d'utiliser des machines à voter opaques et invérifiables (non connectées à internet) lors des rendez-vous électoraux. 80 % des machines à voter utilisées en France sont celles du fabricant néerlandais NEDAP. Ordinateurs de vote NEDAP qui ont été désavoués depuis dans plusieurs pays européens sans que cela n'émeuve les locataires successifs de la Place Bauveau.
    En 2007 pourtant le Bureau National du Parti Socialiste avait demandé un moratoire au ministre de l'intérieur de l'époque concernant l'utilisation des machines à voter lors des scrutins électoraux. Aujourd'hui le PS est aux manettes et ce moratoire se laisse toujours attendre. Les Alternatifs ont depuis déjà interpellés les socialistes à différentes reprises sur ce dossier. En vain.

    Au nom de la cohérence politique, Les Alternatifs de Bretagne invitent désormais le député Jean-Jacques Urvoas à intervenir auprès du ministre de l'Intérieur Manuel Valls afin d'accélérer la mise en place de ce moratoire tant désiré par les socialistes en 2007 au risque d'être à leur tour la cible des rieurs. A un moment il faut en effet arrêter une triste farce qui traîne depuis bientôt 10 ans et dont de nombreux électeurs en sont encore les victimes !

    Aller plus loin :

    - Erreur 404 : la primaire UMP en plein bug
    Le Huffington Post  - 31 mai 2013 - par Geoffry Clavel

    - Sécurisation du vote UMP : le silence gêné de la CNIL
    Numérama.com - 04 juin 2013 - par Guillame Champeau

    - Le Parti socialiste demande un moratoire sur l’utilisation des machines à voter lors des élections présidentielles et législatives. - Communiqué de presse du Bureau National du Parti Socialiste - 27 mars 2007

    - Lettre ouverte des Alternatifs à l’attention du Bureau National du Parti Socialiste et de son candidat à l’élection présidentielle de 2012 - 03 décembre 2011.

    - Quel changement à Brest ? - lundi, 07 mai 2012

    - Pétition pour le maintien du vote papier

    - Ordinateurs-de-vote.org
    Citoyens et informaticiens pour un vote vérifié par l'électeur


    A voir :

    Interview de Chantal Enguehard, maître de conférence
    au Laboratoire Informatique de Nantes Atlantique (LINA)


    voteelec par Numerama - 2012


    Fraudes et Machines à voter trucables par rikiai

    Pétition pour le maintien du vote papier
    Actuellement signatures !
  • Europe Ecologie Les Verts et le puçage RFID dans les transports : du lard ou du cochon ?

    Réaction du collectif brestois anti-sécuritaire suite au point presse de rentrée du groupe brestois d’Europe Ecologie Les Verts (EELV). Les militant-e-s écologistes brestois invitant les citoyens à les juger sur leurs “actes et sur leurs votes”, nous les prenons à la lettre et au mot sur la méthode.

    Le Collectif brestois anti-sécuritaire s’interroge sur la nature réelle du positionnement du groupe local Europe Ecologie  Les Verts concernant l’introduction prochaine de cartes à puce à radiofréquence sans contact sur le réseau Bibus. Si nous nous félicitons d'entendre ses représentants relayer aujourd’hui notre alerte concernant la technologie RFID permettant la traçabilité des citoyens, nous n’oublions pas les propos tenus quelques jours plus tôt par Michel Joanny lors de la projection/débat autour du film “RFID : police totale” que nous avions organisé à Brest. L’insistance avec laquelle l’élu communautaire d’EELV chargé des transports à BMO à nous faire remarquer que ce choix technologique est soutenu par les élus d’EELV de la communauté urbaine ne nous a pas échappé. Les élus d’EELV du bureau communautaire de BMO ont d’ailleurs pour leur part clairement validé fin mai 2010 l’achat des systèmes de billettique en question. La même démarche d’équipement a aussi été validée à Quimper et Lorient par les élus d’Europe Ecologie. Par ailleurs les élus écologistes du conseil régional  de Bretagne n’ont marqué aucune opposition à l’engagement de 1,1 million d’euros par la Région pour équiper le réseau TER du même type de technologie. Ailleurs en France, à l’image de Lille, c’est aussi un élu EELV qui s’avère être chef de file pour porter le dossier de la mise en place de ces cartes à puces de l’opérateur Kéolis. La mobilisation croissante pour alerter contre ce puçage généralisé à quelques mois de scrutins nationaux majeurs justifie t-il aujourd’hui à Brest ce grand écart entre les votes et les discours du groupe local d’EELV comme ce fut le cas en son temps avec le dossier des opaques et invérifiables ordinateurs de vote toujours d'actualité ?

    rfid.jpgNous rappelons au groupe brestois d’EELV que l’introduction du fichage et du traçage des citoyens via les puces RFID n'est pas l’exclusive des parlementaires UMP et de leur projet de carte d’identité biométrique. En la matière, la gauche plurielle avec son soutien aux projets de cartes de transport RFID a aussi sa croix à porter. Le collectif brestois anti-sécuritaire en profite pour indiquer aux socialistes finistériens qu’ils ont clairement dénoncé “les possibilités de dérives” de la carte d’identité biométrique défendue par les parlementaires UMP, mettant en avant la problématique des RFID : “Sous couvert de lutte contre les fraudes, les Français seront fichés” (Cap Finistère – 22 juillet 2011). Raison de plus pour abandonner dès aujourd’hui les projets de puçage des usagers des transports en commun actuellement en cours ici et ailleurs. Le collectif brestois anti-sécuritaire ne se laissera pas duper ni distraire par les argumentaires et les discours d’enfumage des élus et des industriels à l’intention de la population, et encore moins au renvoi du débat sur la question du fichage généralisé à l’après législatives comme le préconise les socialistes finistériens.

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo"
    Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - juin 2011

    - Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons
    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne - juin 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • Souriez, vous êtes pucés !

    Les systèmes à puces informatiques gagnent du terrain dans plus d’une centaine de villes. En toute discrétion…

    canard enchainé,rfid,puces,big brother,keolis,veolia transports,lille,paris,rennes,brest,quimper,lorient,ps,verts,alternatifs,cnilLes puces RFID (Radio Frequency Identification), vous connaissez ? Mais si, voyons, c’est ce que contiennent les passes Navigo qui permettent aux usagers du métro parisien de passer le tourniquet sans s’arrêter : même pas besoin d’enlever le morceau de plastique dans son sac, on est reconnu à distance, nom, prénom, adresse, date de naissance, coordonnées. Aujourd’hui, en France, ce sont pas moins de 107 villes ou agglomérations qui sont déjà dotées d’un système identique : Pastel à Toulouse, Korrigo à Rennes, AvanTag à Grenoble… Et ces sésames électroniques sont en train de s’étendre aux régions entières. Exemple dans le Nord-Pas-de-Calais, où la carte RFID, Pass Pass de Lille (première ville Française du « tout-billettique ») va permettre, mi-2012, aux usagers de Lens ou de Valenciennes de partir de chez eux en Bus ou en TER, puis d’enchaîner avec le métro, le tramway, les vélos de ville ou les voitures en autopartage de l’agglomération lilloise. Comme ces systèmes à puces poussent les usagers à laisser leur bagnole au garage pour utiliser toute cette palette de transports en commun, ils sont considérés comme super-écolos, la preuve : dans le Nord-Pas-de-Calais ainsi qu’en Bretagne, ce sont les élus Verts qui les défendent, sans se soucier que « le gros point noir de ce système c’est quand même la protection de l’identité des usagers » comme le rappelle Christophe-Alexandre Paillard, directeur des affaires juridiques, internationales et de l’expertise à la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés).

    C’est vrai qu’en 2009, Keolis, la boîte de transports publics qui gère la carte KorriGo à Rennes, a écopé d’un avertissement de la Cnil pour sa vison très exotique des libertés individuelles. Coordonnées bancaires conservées malgré la résiliation de la carte, données personnelles stockées éternellement (avec date, heure et lieu de passage), alors qu’elles doivent être détruites sous quarante-huit Heures, politique de conservation des données clients totalement aléatoire (des mots de passe utilisateurs notés sur des Post-it, collés sur l’écran des ordinateurs et donc à la merci du premier hacker venu), etc. Du grand art. Jean Claude Vitran, spécialiste de ces questions à la LDH : « C’est logique, ces boites n’en ont rien à faire des libertés individuelles. »

    Visiblement, ce genre de pratique n’a pas l’air d’émouvoir le ministère de l’industrie qui a calculé que ce « marché à potentiel énorme » allait dépasser les 13 milliards d’euros en 2013 et se félicite que la France soit pour l’heure au 6e rang mondial des porteurs de projets RFID. Etant donné que le pays abrite plusieurs leaders mondiaux (STMicroelectronics, Morpho), on peut sûrement faire mieux… D’ailleurs, tout le monde est prié de s’y mettre : l’Etat, qui s’est doté dès 2009 d’un centre national de référence (CNRFID), a lancé fin mai un appel à projet de 20 millions d’euros pour développer les RFID dans neuf villes pilotes. Sa nouvelle trouvaille : le déploiement des services mobiles « sans-contact ». En clair, la puce RFID directement intégrée dans les téléphones portables de nouvelle génération qui permettent, en tapotant dessus, de réserver une place de parking, de prendre les transports urbains, de payer un vélo de location, l’entrée à la piscine municipale, au théâtre, etc.

    Nice, la ville de l’aimable ministre Estrosi, est pionnière en la matière. Depuis 2010, le sans-contact y fait rage. 3000 téléphones pucés y sont déjà d’ailleurs en circulation. Mais, en dehors des transports en commun, la mayonnaise a du mal à prendre : « dans le réseau de 700 commerçants affiliés en décembre, il n’y a pas eu une seule transaction via le mobile » (« Les Echos », 14/1). Pas grave, les Bouygues, Orange, SFR se frottent déjà les mains et espèrent avoir écoulé d’ici à la fin de l’année 1 million de mobiles mouchardisés. « On va tous se retrouver avec des prothèses électroniques qui vont nous tracer au quotidien et en continu. Et qui communiqueront nos infos personnelles à notre insu », commente un membre du groupe grenoblois Pièces et main d’oeuvre (PMO). « C’est vrai, surtout que la RFID est très liée à la reconnaissance biométrique et à la géolocalisation, note Jean Claude Vitran de la LDH. Cela signifie que, lorsqu’on prendra les transports en commun ou qu’on se baladera avec son portable en poche, dès qu’on passera devant une affiche publicitaire, on sera directement et personnellement interpellé par la pub. »

    Et dire que l’on nous promet pour demain des vêtements devenus « intelligents » et de nourrissons équipés de bracelets électroniques pour éviter les rapts dans les maternités : de quoi rêver!

    A l’heure actuelle, pas la moindre réglementation au niveau de la protection des données. Bon, il est vrai que l’Europe est en train de plancher mollement dessus et qu’une directive pourrait voir le jour en novembre. Mais elle ne devrait guère entraver la dynamique du progrès triomphant. « Comme il n’y a jamais eu le moindre débat de société sur les RFID, les gens n’ont pas du tout conscience de l’enjeu. C’est donc un choix imposé. » s’énerve un militant du collectif brestois antisécuritaire. « Pour le moment, le fichage est surtout commercial, mais c’est vrai qu’on a l’impression d’assister au retour de ce bon vieux Big Brother », conclut le représentant de la Cnil. Allez, allez, souriez, vous êtes pucés…

    Professeur Canardeau, Le Canard enchaîné, 27 juillet 2011

    Aller plus loin :

    - Hors-sol : site contre les RFID et le meilleur des mondes

    - RFID : vers un traçage généralisé ?
    Par Jean-Claude Vitran - Ligue des Droits de l'Homme

    - "RFID, la police totale" - Le film
    Un film de 28 mn contre la tyrannie technologique et la société de contrainte

    - Kéolis Rennes : délibération de la CNIL numéro 2009-002 du 20 janvier 2009

    - Refusons d'être pucés comme du bétail - Non à la carte à puce "Korrigo" - Communiqué de presse du Collectif brestois anti-sécuritaire - juin 2011

    - Carte "Korrigo" : Les Alternatifs refusent le traçage et le profilage des bretons
    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne - juin 2011

    - Pour une campagne de refus des puces électroniques dans l'élevage et ailleurs
    Appel du Collectif Ne Pas Pucer - avril 2011

  • RFID : la police totale

    Subterfuge & Pièces et Main d'oeuvre présentent

    RFID : la police totale

    un film de 28 minutes contre la tyrannie technologique et l'avènement de la société de contrainte.

    On peut voir et télécharger ce film sur
    http://websuterfuge.free.fr/rfid.html

    Les auteurs de ce documentaire nous encouragent évidemment à le télécharger, à le diffuser, et à organiser des projections et des débats contre l'invasion des RFID.

    Introduction au film :

    code-barre.jpgPeu de gens encore, hors des laboratoires, des services vétérinaires et de logistique, connaissent les RFID (Radio Frequency Identification), aussi nommées "étiquettes électroniques", "intelligentes", "smart tags", "transpondeurs", "puces à radiofréquences", "puces sans contact". Ces mouchards nés durant la seconde guerre mondiale supplantent désormais les codes-barres dans les objets de consommation et sont implantés dans les animaux, les titres de transport et d'identité, les livres des bibliothèques, les arbres des villes, toutes choses de proche en proche, et même de plus en plus d'êtres humains. Sans les nanotechnologies, qui permettent de réduire leur taille et leur prix, les puces RFID n'infesteraient pas nos vies et IBM ne pourrait pas proposer aux décideurs son programme de puçage généralisé de tout et de tous (des espaces "naturels" aux décors urbains, des marchandises aux infrastructures d'énergie, de transports et aux services, de santé, d'éducation, des animaux aux humains) baptisé "planète intelligente".

    Voici venu le temps du marquage électronique, universel et obligatoire.
    Bientôt il sera criminel d'extraire de son corps sa puce d'identité.
    - Avez-vous quelque chose à vous reprocher ?

    On peut commander ce film en DVD, en envoyant un chèque de 5 euros (à l'ordre des Bas-Côtés) aux Bas-Côtés, 59 rue Nicolas Chorier, 38000 Grenoble, en précisant lisiblement sa commande et son adresse.