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tract

  • Réforme ferroviaire : voyageurs le saviez-vous ?

    Texte du tract diffusé par SUD Rail Paris Sud-Est
    pour contrer la propagande de la direction de la SNCF et des médias.

    sncf_33-300x168.jpgLes cheminots sont en grève contre la réforme ferroviaire. Pour la plupart des usagers du rail, c’est mal vécu.Pour nous, salariés de la SNCF, c’est aussi douloureux car nous perdons notre salaire comme cela a toujours été le cas pendant une grève. Sinon, nous y serions tous les jours ! Nous savons aussi que notre avenir professionnel et social est en jeu.

    Nous luttons contre l’éclatement de la SNCF prévu dans le projet de loi. Contrairement à ce que beaucoup de gens croient à cause des médias, il ne s’agit pas de réunifier le rail, mais de séparer complètement la gestion des voies et des quais du transport de voyageurs.

    Deuxième volet de la loi : construire une nouvelle réglementation du travail alignée sur le moins-disant social. L’exemple pris par le gouvernement et le patronat est celui des routiers.

    Ce n’est pas pour des raisons de concurrence car il pourrait très bien y avoir de bonnes conditions de travail identiques pour tous : la concurrence serait respectée.

    Loin du discours sur le développement durable et l’importance écologique du ferroviaire, il s’agit plutôt de préparer l’arrivée d’actionnaires qui eux, ont besoin de conditions sociales dégradées pour récolter des dividendes.

    Mais pour les usagers, cela ne fera qu’empirer les conséquences que vous subissez tous les jours...

    - Lire l'intégralité du tract de Sud Rail

  • D'un campement de fortune à un logement précaire ou un pansement provisoire sur une jambe de bois

    Texte du tract diffusé à Brest par le Collectif CASSS-paPIERs

    gdb_migrants_20130918_im2-300x142.jpgEn l'absence de proposition d'hébergement de la part de l'Etat socialiste et de tout soutien de la municipalité "de gauche" brestoise, des demandeur.euse.s d'asile présent.e.s à Brest étaient contraint.e.s pour certain.e.s depuis plus de cinq mois de "camper" au port de commerce sur un terrain vague insalubre.

    Après des mois de galère, les migrant.e.s ont en enfin été pris.e.s en charge et hébergé.e.s par la préfecture de Quimper (NDLR : le 18/09/2013). Même si on peut que se réjouir de ces propositions d'hébergement bien tardives, il s'agit pour nous de rester vigilant.e.s sur la situation d'hébergement de ces personnes car les solutions mises en avant par la préfecture ne sont que «provisoires».

    Ce n'est évidemment pas par plaisir que ces migrant.e.s avaient fait ce choix ultime d'hébergement plus que précaire, mais par simple réflexe de survie en réponse aux autorités institutionnelles (mairie, préfecture) qui ne souhaitent pas leur présence à Brest.

    La seule politique aujourd'hui des autorités consiste à apporter une réponse sécuritaire aux diverses occupations de lieux publics ou de réquisitions de logement faites en dernier recours par les demandeur.euse.s d'asile pour se mettre à l'abri et alerter les brestois de leur situation !

    Contraindre les migrant.e.s à rester à la rue, c'est implicitement leur refuser le droit d'asile sans clairement le dire puisque tous les migrant.e.s ne peuvent supporter ces conditions de vie intolérables imposées par l'Etat français.

    L'Etat français se met hors-la-loi, puisqu'il est normalement obligé de loger les demandeurs d'asile pendant la durée de leur procédure !

    Nous condamnons la politique migratoire du Parti Socialiste qui s'avère globalement la même que celle de ses prédécesseurs de l'UMP, voire désormais pire aujourd'hui sur le terrain.

    Les solutions existent ! Aujourd'hui à Brest, près de 6000 logements sont vides, dont certains publics ! Ils pourraient être réquisitionnés dans le cadre de la loi. Possibilité légale qui n'est en réalité quasiment jamais appliquée par ce gouvernement

    Les demandeur.euse.s d'asile qui viennent à Brest le font uniquement pour fuir la misère ou un endroit où leur vie est en danger et souvent au péril de leur vie, et ne feraient pas des milliers de kilomètres pour venir dans un pays souvent inconnu si la situation était vivable dans le leur.

    Liberté de circulation et la libre installation.
    Des papiers pour toutes et tous.

    Le Collectif CASSS-paPIERs
    Actions, Soutien et Solidarité avec les personnes sans-papiers à Brest

    Aller plus loin :

    - Brest, migrants demandeurs d’asile, expulsion et relogement d’urgence.
    par Galères de Brest - 18/09/2013

    - Fermeture du service des étrangers de la ville de Brest : le collectif CASSS-paPIERS interpelle les élu.e.s brestois et la Préfecture du Finistère. Lettre ouverte adressée au maire de Brest, à la sous préfecture de Brest, à la préfecture de Quimper  ainsi qu'à l'équipe municipale de la ville de Brest.

  • Le ticket chic du printemps des poètes

    logo Printemps des poètesDu 02 mars au 15 avril 2009 va se dérouler à Brest le Printemps des poètes. Comme l’annonce les organisateurs, le rire en rimes sera le fil conducteur de l’édition 2009 de cette sympathique manifestation qui verra se succéder expositions, animations, lectures et rencontres. Le préambule proposé par les organisateurs annoncent d’amblée l’état d’esprit de l’événement :

    Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux” Alphonse Allais.
    La onzième édition du Printemps de poètes nous invitent à “En rire(s)” et à découvrir Jean Tardieu, poète et dramaturge. Cette invitation est bien venue. Parce que, en ces temps troublés, toutes occasion de rire est à saisir et que la découverte et redécouverte de la poésie par le biais de l’humour s’avère variée et passionnante. Ainsi que le présente Jean-Pierre Siméon, directeur artistique de l’événement “C’est mal connaître la poésie que de la cantonner à une gravité sourcilleuse, austérité, spleen et mélancolie! ... Oui, tous les rires sont dans la poésie, sauf le vulgaire et le mesquin, car même s’il rit, le poète reste poète : questionneur, rebelle et éveilleur de conscience”.


    “vulgaire”, “mesquin”... là c’est sûr, cette année les sections FO et CFDT des transports urbains brestois ( ici et ) seront disqualifiés d’office et ne pourront participer au concours mis en place par l’association Red An Amzer autour de la rédaction de poèmes sur un ticket de bus sur le thème de “l’instant joyeux”. Nos deux instances syndicales pourront se dire qu’elles seront en pôle position si un concours de la satire syndicale est lancé à Brest.

    En lot de consolation, je propose aux disqualifiés de concourir à leur place avec mon petit poème à moi.

    poêticket ticket bibushumour de bus
    abus d’humour
    humour suspect
    désamour sans paix



    Après l’humour choc, un ticket chic en quelque sorte.

    - Blog des poétickets
    : http://poetickets.over-blog.org

  • Annus horribilis

    2009, année noire pour l’humour syndical brestois ? Quand un syndicat n’a pas autre chose à faire que de porter plainte contre un autre syndicat à cause d’un dessin humoristique qui ne le présente pas à son avantage.

    affiche CFDT - jobs saisonniers - vos droits ne sont pas en vacances - dessin de VuilleminVraiment outragée et injuriée la CFDT par le dessin que FO a utilisé dans un tract diffusé aux chauffeurs du réseau de transports urbains brestois ? L’on peut s’interroger sur le caractère vraiment sérieux de la requête que souhaite défendre la CFDT en mettant en branle une procédure judiciaire pour faire condamner un autre syndicat au regard d’une divergence d’appréciation humoristique. Il est vrai que la caricature en dessous de la ceinture est beaucoup plus drôle quand elle s’attaque au voisin et l’est beaucoup moins quand l’on en est la victime. Pour s’en rendre compte il suffit de ne pas aller bien loin pour en avoir la démonstration. Pas plus loin que la vitrine du siège brestois de la CFDT ou majestueusement est affiché le visuel de la campagne de communication à l’intention des jeunes qui recherchent un job saisonnier. L’affiche est illustrée par un dessin de Philippe Vuillemin reconnu et apprécié par les puristes pour son style assez trash. Le dessin représente deux jeunes debout dans un champ écoutant les consignes d’un personnage à l’allure rustre agenouillé de dos en train de ramasser des fraises. Les dialogues des personnages sont assez croustillants et sont représentatifs de l’esprit humoristique du visuel :

    L’agriculteur : “... Bon, je vous explique les enfants : la meilleure manière pour ramasser les fraises, c’est de se mettre à quatre pattes, comme ceci... "

    L’un des deux jeunes : “ Et pour se faire payer ? on garde la même position ? "

    Autrement dit si le jeune salarié estival n’écoute pas les bons conseils prodigués par le syndicat CFDT, il risque fort de se faire enc...., pardon, sodomiser par son employeur. En français bien léché dans le texte l’on dit plutôt se faire avoir.

    Bref, au lieu de vouloir faire des procès en sorcellerie pour lèse pudibonderie, il serait de bon ton pour la section CFDT de Brest de se renseigner sur le style humoristique qu’utilise son propre syndicat dans ses campagnes d’information nationale. Avant de transformer le 03 mars prochain le tribunal de Brest en un salon de la bande dessinée, il serait fort judicieux pour la CFDT de réfléchir si elle souhaite véritablement maintenir sa plainte contre le syndicat FO, au risque que cette procédure futile lui revienne à la figure comme une vulgaire tarte à la crème.



    Sur le même sujet :

    - Cachez moi ce dessin qu'ils ne veulent pas voir

  • Cachez moi ce dessin qu’ils ne veulent pas voir

    Dans l’édition de Ouest-France du 21 février 2009, la journaliste Sophie Maréchal évoque l’assignation portée par la CFDT locale contre le syndicat FO. Au cœur du conflit, un tract diffusé le 09 janvier 2009 par FO au personnel de la société de transports urbains brestois BIBUS (Groupe Kéolis). Tract qui a été illustré par l’adaptation d’un dessin de presse du dessinateur Carali que la CFDT brestoise qualifie aujourd’hui de “pornographique”. Si l’on se reporte à la description que fait Ouest-France de la reproduction du dessin de Carali, l’on y reconnaîtrait la CFDT incarnée par une personne se faisant sodomiser par un patron fumant le cigare. A côté, FO portant une ceinture de chasteté.

    dessin de Carali - Siné Hebdo no 16 page 7 - mercredi 24 décembre 2008La liberté d’expression syndicale s’arrêterait t-elle où commence l’expression de fausse pudibonderie de façade de ceux qui en font les frais ? Au final, les postures de “Père la morale” mises en avant par la société BIBUS et la CFDT apparaîtraient suspectes. A croire que la perche polémiste proposée maladroitement par le choix d’illustration de FO servirait bassement à l’opérateur de transports urbains et au syndicat caricaturé pour faire évacuer du débat le fond des revendications évoquées dans le document incriminé. La société BIBUS, par sa procédure de référé pour interdire la diffusion du tract semble déjà avoir gagné la première manche. A contrario, les procédures juridiques conjointes de BIBUS et de la CFDT apporteront désormais une visibilité nationale à une communication syndicale qui au départ n’ambitionnait qu’à se restreindre à la cible confidentielle des chauffeurs de la compagnie de transports brestois. En dehors d’éventuellement considérer de mauvais goût le choix du dessin humoristique fait par FO afin d’illustrer sa perception d’un soi-disant manque de combativité du syndicat majoritaire CFDT dans ses démarches revendicatives auprès de la direction de BIBUS, on arrive rapidement à la conclusion qu’il n’y avait pas là de quoi casser trois pattes à un canard, fut t-il enchainé. Où l’on comprend bien vite que l’appréciation artistique de l’illustration en question aurait pu se régler les yeux dans les yeux entre BIBUS et les deux syndicats et non dans l’enceinte d’un tribunal.

    On ne peut que souhaiter bien du courage et un bon sens de l’humour au juge qui aura à trancher sur le caractère ou non “pornographique” du dessin incriminé avec le risque d’encourager les ligues de la bonne vertue locale à se mettre rapidement en campagne afin d’obliger le maire de Brest a arrêter de proposer à consultation des journaux satiriques dans les bibliothèques municipales. Publications qui en matière de dessins humoristiques à l’expression souvent tendancieuses auraient de quoi faire oublier son catéchisme à un premier communiant un dimanche de Pentecôte. Espérons tout de même, qu’à la veille du rassemblement syndical unitaire prévu le 19 mars prochain, que nos deux organes syndicaux brestois prennent enfin langue pour revenir à des rapports militants plus conventionnels... et moins scabreux.

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    - Annus horribilis

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    Note au lecteur... à BIBUS et à la CFDT

    Depuis le 29 janvier 2009, suite au référé de BIBUS, le syndicat FO a interdiction de diffuser le tract en question sous peine d’une amende de 100 euros par infraction constatée. Cela étant, le dessin original dont l’adaptation brestoise a été mis en cause, est extrait d’une AUTRE publication (Siné Hebdo numéro 16 - mercredi 24 décembre 2008 - page 7 ), il peut donc être considéré comme un élément d’information à part entière et peut de fait être diffusé dans sa version originale indépendamment du document de FO. A noter que seule la légende proposée par le dessinateur Carali a été modifié par FO. D’après l’information qui m’a été communiqué, la mention “bon cholestérol” a été remplacée par “bon négociateur”, “mauvais cholestérol” par “mauvais négociateur” et “CFDT” a été rajouté sur la valise du personnage sodomisé.

    Parallèlement, la liste des revendications portées par le syndicat FO a toute légitimité à être diffusée à partir du moment que ne figure pas sur le même support de communication (en l’occurence un tract) le dessin modifié.