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urbanisme

  • Pour la reconnaissance de l'habitat en yourte - Appel pour le droit d’habiter autrement

    Appel lancé par le Collectif Yourtes Nature pour que les droits des habiitant.e.s en yourte soient enfin reconnus.

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    Les usagers des yourtes et des autres habitats démontables appellent à défendre le droit d’habiter librement la terre, dans le respect de l’environnement naturel et humain.
    En ces temps de crises écologique et économique sans précédent, ces installations sont une réponse exemplaire dès lors qu’elles respectent la Charte des habitats légers et écologiques.

    Ces habitats écologiques appliquent concrètement les directives du Grenelle de l’environnement, et l’Etat se doit de favoriser leur développement.

    Aujourd’hui les parlementaires s’apprêtent à légiférer sur les habitats légers.

    Malgré une volonté certaine de reconnaître les pratiques écologiques positives de ces installations et des modes de vie qui leur sont liés, ceux-ci se voient menacés par le projet de loi ALUR de Cécile Duflot.

    Cette loi, si elle est votée en l’état, permettra aux autorités locales de mauvaise volonté de faire expulser les habitants des yourtes et autres habitats démontables, et de refuser des nouvelles installations.
    Nous demandons la reconnaissance de la légitimité d’habiter la terre autrement.

    C’est pourquoi, au-delà de toute considération de partis politiques :

    Nous demandons que les résidences démontables respectant la Charte,

    soient simplement soumises à une déclaration préalable

    Résumé de la Charte des habitats légers et écologiques :

    • - Installation démontable et réversible,

    • - Autonomie vis-à-vis des réseaux,

    • - Assainissement écologique.

     Je soutien l’appel :

    1 – je signe l’appel en cliquant ici

    2 – je copie le texte et je l’envoie à tous les parlementaires dont les adresses mail sont ici (cliquez sur le nom du parlementaire pour voir apparaitre son adresse mail)  et Sénat

    3 – je fais circuler l’information.

  • Plateau des Capucins : une concertation en trompe-l'œil ?

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    A n'en pas douter les brestois portent un intérêt certain à l'aménagement du Plateau des Capucins comme l'a confirmé la fréquentation de l'exposition présentée cour de la Madeleine ainsi que l'affluence aux présentations publiques des projets proposés par les trois cabinets d'architectes-urbanistes retenus pour la phase de marché de définition. Cependant, après cette période de communication, les brestois peuvent encore légitimement s'interroger sur la manière dont le président François Cuillandre et la commission urbanisme de la communauté urbaine de Brest envisagent concrétement de mettre en place une véritable concertation avec les habitants. En décembre 2003, lors d'une réunion publique d'informations sur l'opération de renouvellement urbain (ORU) du quartier de Recouvrance, Annick Cléac'h, vice-présidente de Brest Métropole Océane, reconnaissait avec honnêteté que la communauté urbaine ne savait pas organiser de concertation avec la population et envisageait de faire appel au cabinet parisien Attitudes Urbaines afin d'animer cette phase de démocratie participative. Au final, pour des raisons qui dépassent le citoyen de base, cette collaboration ne s'est pas concrétisée. La confusion systèmatique entre les termes "communication" et "concertation" présents dans les propos de François Cuillandre lors de la réunion publique du 29 juin 2005 n'étaient pas pour rassurer les auditeurs sur le désir d'une réelle concertation avec la population de la part de nos élus.
     
    A ce stade de l'avancement du projet, on peut se demander si le cabinet d'architectes-urbanistes qui sera retenu à l'automne prochain aura réellement une marge de manœuvre afin de mettre en place un temps de concertation avec les habitants afin que l'aménagement du plateau des Capucins s'avère un projet partagé. On constate que la démocratie participative, à l'image du développement durable, ne se décrète pas et ne peut se limiter à de pieuses promesses en période électorale mais au contraire doit passer par une réelle évolution des pratiques politiques. A ce titre, on aurait pu s'attendre que les élu-e-s de BMO aient tiré un enseignement du rendez-vous manqué qui avait précédé le choix pré-décidé d'un mode de transport en site propre.
     
    Quoi qu'il en soit, pourquoi ne pas en profiter afin de remettre à plat le fonctionnement des conseils consultatifs de quartiers afin que ces instances de proximité puissent réellement assumer leur rôle de participation avec les habitants au lieu de donner l'impression d'apparaître comme de simples alibis médiatiques pour nos élu-e-s ?  On l'aura compris  en matière de concertation, notre collectivité n'aura rien à attendre à constamment jouer "petits bras". Il faudra plus qu'un livre d'or ou qu'une banderole accrochée au fronton de la mairie pour donner le change aux Brestois. Alors, dès aujourd'hui, que nos élu.e.s se décident enfin à changer de braquet afin de donner les moyens de construire avec la population le Brest de demain.