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  • Elections législatives 2012 : clips de campagne (2)

    Clip de campagne de gauche alternative 2012


    Clip de camapgne du NPA

  • Sauver les emplois, pas monsieur DOUX

    Communiqué de presse des Alternatifs


    DOUX : dure est la chute pour les salariés et pour les paysans, victimes de la gestion et de la stratégie hasardeuses d'un patron omnipotent, et du laxisme des pouvoirs publics.

    bretagne,doux,poulets,aviculture,élevage,filière,agriculture,paysan,emploi,entreprise,liquidation,subventions,pac,circuits courts3500 emplois salariés menacés, et peut être plus du double avec les emplois induits dans la filière et chez les fournisseurs; 800 aviculteurs qui se retrouvent, sans garanties quant à leur avenir! La mise en règlement judiciaire du groupe Doux a des allures de séisme en Bretagne.

    Sauver les emplois, pas monsieur DOUX

    Il ne s'agit pas aujourd'hui de trouver une solution pour remettre en selle la famille DOUX ou pour permettre le rachat par l'un des deux concurrents sur le marché. Plutôt que de venir au secours de Mr DOUX, il est temps pour les pouvoirs publics de faire l'inventaire de ce délire "agro-poluo-financier" et de demander des comptes: Que sont devenus les millions d'euros de subventions, comment les récupérer pour payer une partie de la casse sociale?

    La probable restructuration de ce groupe, voire sa possible liquidation, aurait des conséquences dramatiques considérables sur l'ensemble du tissu économique et social de notre Région. Les Alternatifs expriment leur totale solidarité envers les salariés et les éleveurs sous contrat qui subissent la politique de cette entreprise depuis trop longtemps.

    Le maintien de l'activité doit permettre de répondre rapidement à un double objectif : maintien de l'emploi et des revenus de tous les salariés et des paysans, le tout dans une perspective rapide de reconversion écologique de cette filière avicole.

    Une reconversion sociale et écologique

    Le nécessaire soutien aux travailleurs ne doit pas nous dispenser de la critique du modèle économique développé par le groupe Doux, champion toute catégories de la captation des subventions de la Politique Agricole Commune.

    Doux est, en matière d'élevage, l'archétype de l'inacceptable :

    - Politique d'intégration de tous les acteurs de la filière étranglant les producteurs et les réduisant au statut de quasi esclaves, aux antipodes de toute idée de coopération, d'autogestion.

    - Recours abusif au transport dans toutes les directions : importation d'aliment, exportation de matière carnée. Il faut favoriser les circuits courts, produisons local pour manger local.

    Il faut favoriser les circuits cours, produire local, en finir avec la mono activité, ropre avec la folie écologique et sociale de l'élevage en batterie qui produit des pollutions qu'on ne sait comment résorber : concentrations en azote et en phosphore; usage permanent d'intrants, antibiotiques en particulier, avec tous les risques pour l'Homme (par effet de mutation, de résistance bactérienne), conditons délevage souvent abominables.
    Dans ce système, le bien être humain et animal ne sont abordés que lorsqu'ils pénalisent la rentabilité... toute une philosophie

    Il est temps de promouvoir un nouveau modèle industriel et agricole respectueux des hommes et de l'environnement, respectueux de normes éthiques concernant les conditions d'élevage.
    L'heure est à la formation et à l'installation de paysans qui soient capables de nourrir les hommes sans détruire la terre.

    Il y a urgence à engager, sous le contrôle des salariés, des éleveurs et des consommateurs, un plan de reconversion sociale et écologique qui se donne comme priorités la pérennité d'emplois durables, la garantie d'un revenu décent pour tous, la valorisation de productions de qualité. Il est l'heure de planifier un nouvel usage des terres pour nourrir sainement la population.

  • Retraites : les salariés ne doivent pas payer deux fois !

    Communiqué de presse des Alternatifs
    7 juin 2012

    arton1355-8cba8.pngPromesse de campagne du candidat Hollande, le droit à la retraite à 60 ans va être restauré pour les salarié-e-s ayant commencé à travailler avant 20 ans et ayant tous leurs trimestres cotisés (41 ans immédiatement et 41,5 ans prochainement). Reste maintenant à abroger la contre-réforme des retraites de Nicolas Sarkozy qui a reporté l'âge légal de la retraite à 62 ans et de la retraite à taux plein à 67 ans.

    Cette réforme avait été imposée contre l'avis et la mobilisation de millions des salarié-e-s pour permettre l'équilibre des régimes de retraites. Cet équilibre aurait aussi pu être obtenu par une hausse des cotisations, en particulier patronales, et par de nouvelles recettes sur les transactions financières, option qui avait alors été écartée d'office. Ce sont donc les salarié-e-s et uniquement les salarié-e-s qui ont fait les frais de cette contre-réforme.

    Soyons clairs : la retouche de la contre-réforme Sarkozy n'est que justice. Mais, à ce stade, il ne s'agit que d'un aménagement positif mais à la marge. De plus cet aménagement va être financé par une augmentation des cotisations sociales salariales et patronales de 0,1% puis de 0,25%. Dit autrement, les salarié-e-s verront leur salaire net baisser de 0,1% puis 0,25%. Et cette baisse risque d'être encore aggravée par une hausse des cotisations salariales portant sur les régimes complémentaires Agirc-Arrco.

    Après avoir fait intégralement les frais de la contre-réforme Sarkozy, les salarié-e-s ne doivent pas payer un centime d'une mesure qui ne fait que rééquilibrer dans le sens de la justice. Ce rééquilibrage doit être intégralement payé par le patronat par une hausse des cotisations patronales de 0,2% dès 2013 qui évolueront vers 0,5% en 2017. C'est maintenant au tour du patronat de payer sa part de la contre-réforme de Sarkozy !

  • Ecole publique en danger

    Réponse des candidatEs
    Alternatifs/NPA Chris Perrot (Brest-Rural) et Sylvie Gourmelen (Brest-Ville)
    au questionnaire du Collectif brestois Ecole publique en danger


    Scolarisation des enfants, temps scolaire et dispositifs de lutte contre l'échec scolaire

    Nous avons, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy combattu dans un large front syndical, associatif et politique, les mesures de casse de l’école publique prises par les gouvernements Fillon et les 2 ministres de l’Education nationale, Xavier Darcos et Luc Chatel. Les 70 000 suppressions de postes décidées depuis 2007 ont mis à mal l’Ecole et l’ont affaiblie en augmentant les inégalités scolaires comme le montrent les multiples rapports européens. Les postes supprimés doivent être restitués. Et pour cela, la 1ère urgence pour les élèves et les personnels est donc d’effectuer une autre rentrée que celle qui a été prévue par Luc Chatel. Une loi de finance modificative doit être votée au début de l’été. Les postes ouverts aux concours 2012 doivent tous être pourvus, y compris les listes complémentaires. Un vaste plan de titularisation des personnels précaires doit être mis en route dès septembre.

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    Cette politique de réduction drastique des moyens a eu des conséquences importantes pour la scolarité des enfants de 2 ans qui est passée d’environ 35% au début des années 2000 à 13% à la rentrée 2011. Or l’on sait que les effets d’une scolarisation précoce sont incontestables et que les apprentissages dans la petite enfance jouent un le rôle fondamental, notamment en terme de maîtrise du langage oral et écrit. Il faut faire preuve, selon nous d’un volontarisme politique et inverser le plus rapidement possible la tendance. C’est pourquoi nous sommes favorables à la reprise de la scolarisation possible des enfants de 2 ans dès la rentrée de septembre 2012.

    La lutte contre l’échec scolaire ignorée lors du précédent quinquennat doit être pour nous une priorité absolue. Depuis leur création en 1990, les réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) animés par des personnels spécialisés de l’Education Nationale (maîtres E, maîtres G, psychologues) ont fait leur preuve en termes de pertinence et d’efficacité. Nous refusons la disparition de ces personnels qui pénalisent plus de 250000 élèves sous couvert d’économie budgétaire. Nous sommes au contraire favorables au renforcement de ce dispositif.

    Sur les rythmes scolaires :
    Il est un fait que les rythmes scolaires sont très déséquilibrés et entraînent une grande fatigue des enfants. La France est le pays européen qui compte le moins de jours travaillés pour les élèves mais les journées les plus chargées. Une transformation des rythmes scolaires est donc indispensable. Elle doit concerner les différentes échelles de temps (Journée, semaine, rythme de semaines travaillées et « petites vacances », année) Elle ne peut se poser qu’en concertation avec l’ensemble des acteurs/actrices (parents, personnels, collectivités territoriales prenant en charge la question des transports scolaires et des activités périscolaires qui doivent demeurer gratuites pour les familles) et prenant en compte l’ensemble des rythmes, celui des enfants en 1er lieu. Cependant la question des rythmes scolaires est inséparable de la question des programmes et des contenus d’enseignement ainsi que des méthodes pédagogiques utilisées. Et c’est bien l’ensemble des questions qui doivent être abordées simultanément par exemple à travers un débat citoyen.

    Dans ce cadre, nous sommes favorables à un rythme unique 7 semaines de travail/ 2 semaines de congés et donc à la suppression des zones et à une semaine de 5 jours avec un nombre limité d’heures de classe par jour augmenté peu à peu selon l’âge des enfants et qui, en tout état de cause, ne devra pas excéder 5 heures/ jour dans les dernières classes de primaire.

    Formation des enseignants et encadrement à l'école
    Nous sommes favorables à une grande loi d’orientation et de programmation pluri-annuelle incluant bien entendu les recrutements de personnels nécessaires et permettant de rattraper le retard dont est responsable le quinquennat de Sarkozy afin de donner aux élèves et aux personnels de l’Education Nationale les meilleures conditions matérielles d’apprentissage et de travail.

    Permettre aux personnels d’exercer leur métier dans des conditions les meilleures passe par des moyens accrus alloués à leur formation continue mais aussi par une réforme de leur formation initiale. Nous sommes favorables au rétablissement d’ une véritable formation professionnelle digne de ce nom : une fois le concours obtenu, les personnels stagiaires doivent pouvoir disposer d’une formation payée, d’une durée de 2 ans, à la fois théorique et pratique dans des lieux spécifiques préparant aux métiers des personnels de l’Education Nationale ( type IUFM) et incluant des larges moments d’observation et de prise en charge ponctuelle de classe en étant accompagnés par des tuteurs /tutrices expérimenté-e-s . Leur 1er service en responsabilité personnelle doit être substantiellement réduit n’excédant pas au maximum un mi-temps. L’enjeu de la formation initiale et continue des personnels du service public d’éducation est pour nous capital car il s’agit de leur permettre de mettre en place une réelle démocratisation scolaire.

    Les associations de parents d’élèves ne sont pas encore véritablement associées à la vie des écoles. Elles doivent pouvoir enfin disposer de locaux dans les établissements scolaires leur permettant notamment d’exercer leur droit à l’information et à la communication des familles et les parents d’élèves doivent enfin pouvoir disposer d’un véritable statut leur permettant d’exercer réellement leur mandat. Il nous semble enfin possible et souhaitable de définir les droits des parents en matière de participation dans les projets éducatifs de l’école et de les associer au sein de chaque école aux discussions sur l’application concrète des réformes pédagogiques, la mise en œuvre de celles-ci étant assurée par les équipes pédagogiques et éducatives .

    Pour nous l’urgence est de donner dès la rentrée 2012 aux élèves, de meilleures conditions d’accueil et d’apprentissage, ce qui implique une baisse des effectifs d’élèves dans des classes souvent surchargées et une augmentation du nombre de postes des personnels.
    Et nous souhaitons également la mise en place d’une autre politique éducative, qui réponde aux défis sociaux, écologiques et démocratiques de notre époque et aux aspirations de la jeunesse, des familles et de l’immense majorité de la population de notre pays.

    Compte tenu de l’ampleur des chantiers qui sont devant nous, nous somme favorables à la tenue d’un vaste débat citoyen sur la question de la politique éducative à mener. Sur ce point précis, nous attendons donc du gouvernement, non pas qu’il se précipite dans la voie d’une loi d’orientation durant l’été mais qu’il prenne le temps, en lien avec l’ensemble des acteurs de l’Education Nationale - dont font partie les associations de parents d’élèves et les organisations syndicales des personnels - de bien poser les enjeux du débat. L’enjeu essentiel est pour nous, nous le répétons, la priorité absolue à accorder à la lutte contre l’échec scolaire. Cela suppose que la question des contenus, des méthodes d’enseignement, des évaluations soient publiquement posées et débattues par les citoyens.

    Dans ce débat que nous appelons de nos vœux, nous défendrons le principe d’une école unique de qualité, de 2 à 18 ans, émancipatrice et autogestionnaire, dispensatrice d’une culture commune par des équipes pédagogiques et éducatives disposant d’un réel pouvoir au sein des écoles. Nous souhaitons que les personnels puissent en effet disposer de temps de concertation intégré à leur actuel temps de service afin de pouvoir élaborer de véritables projets pédagogiques collectifs permettant de faire reculer l’échec scolaire.Nous nous prononçons également pour un autre statut de l’élève dans le cadre du fonctionnement pédagogique (temps de parole, évaluation) qui doit devenir acteur essentiel de son apprentissage et obtenir des droits démocratiques réels, rapidement dans le 1e degré, immédiatement dans le 2nd degré. Enfin nous soutenons les expériences portées par les établissements scolaires, les équipes pédagogiques qui entreprennent d’aider les enfants à construire leur savoir à travers leurs activités, à développer la coopération redonnant à toutes et tous le désir d’apprendre.

    l’Etat, les collectivités territoriales, la laïcité à l’Ecole
    Nous sommes favorables à une prise en charge par les collectivités locales et notamment par le département et la région du transport scolaire. De même les collectivités locales doivent soutenir matériellement et financièrement les projets d’école ainsi que l’organisation des activités périscolaires.

    Il n’est pas admissible que des enfants et leurs familles soient privés d’école publique en raison de leur lieu de résidence. L’Etat a l’obligation d’assurer le service public partout en lui donnant les moyens de fonctionner et les communes doivent respecter l’obligation d’implantation d’écoles publiques. Les fonds publics doivent aller au service public et nous sommes favorables à un processus d’unification de tous les établissements scolaires au sein d’un grand service public d’éducation laïc et autogéré.

    Développement de bilinguismes
    Le bilinguisme ou le plurilinguisme précoce ouvre de larges portes linguistiques et culturelles. Il doit être développé de la maternelle à l'Université, mais non imposé.

    Médecine scolaire
    La médecine scolaire est un investissement pour toute la société. Une visite annuelle, permettrait de détecter chez l'enfant les handicaps, plus au moins importants de chaque enfant (vue, ouie, état général de santé,...) et aider les parents à suivre les enfants et à y remédier dans la mesure du possible . Par ailleurs, la médecine scolaire, dans un rôle pédagogique, permet à la communauté éducative, de mieux comprendre, et par là de mieux accepter les enfants en situation de handicap présents dans les classes. Le Code de l'Education mentionne qu'une "visite médicale est obligatoire pour tous les élèves de grande section". A contrario, on est malheureusement sur le constat que la médecine scolaire est actuellement réduite à peau de chagrin, voir à l'abandon, car pas « rentable financièrement » ! Nous ne pouvons l'accepter.
    Cette visite médicale, en tant que telle, doit être effectuée par un médecin et personne d’autre. Les enseignants ne sont pas des professionnels de santé, et n’ont pas à assumer des tâches indues pour compenser l’insuffisance des moyens alloués à la médecine scolaire. Le recrutement de médecins scolaires supplémentaires s'avère une priorité.

    La santé des enseignantEs aussi en question
    Il serait temps que les enseignants bénéficient, comme tous travailleurs, d'une médecine du travail, qui pourrait être composée des mêmes personnels, puisque, présents et travaillant dans le même milieu ! A l'heure d'aujourd'hui, les enseignants n'ont qu'une visite médicale lors de leur entrée dans l'Education Nationale puis plus rien, sauf à se soigner comme tout un chacun …. Cette médecine de terrain pourrait prévenir les maux inhérents à cette profession.

     

    S'informer, se mobiliser :

    - Collectif Ecole publique en danger  - Finistère 29

  • Elections législatives 2012 : clips de campagne

    Clip de campagne de gauche alternative 2012


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