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A l'invitation du CLAJ (Club Loisir Action Jeunesse),
l'association féministe Questions d'Egalité présentera une conférence gesticulé
le samedi 28 septembre 2013 à 20h30 au Mac Orlan à Brest.
Le clito, un petit nom qui en dit long. Plaisir et politique au pays de la sexualité féminine.
Se raconter nos histoires communes mais singulières autour du sexe, du savoir et du pouvoir, du désir et de la servitude sexuelle, du non-dit, de la reconquête permanente de nos corps, c’est déjà poser un acte !
Présenter cette conférence gesticulée, c’est partager et libérer cette parole trop souvent enfouie. Ce ne sera pas un nouveau spectacle-réalité, ni la parodie d’un rendez-vous chez le sexologue, ce ne sera pas non plus la promotion de nouvelles pratiques immanquables.
Ce soir là, 7 femmes, 7 histoires différentes, 7 points de vue différents forcément, 7 envies de vivre leurs corps pleinement, intensément.
Durée : 2 heures
Entrée Prix libre. Prix indicatif entre 4 et 10 euros selon les revenus.
Une conférence gesticulée c’est un outil d’éducation populaire à mi-chemin entre le spectacle et la conférence, qui mêle de l’autobiographie, de l’analyse, et de la théorie. Mélange de choses vécues, de choses comprises et de choses apprises.
Questions d’égalité est une association féministe. Son champ d’action se situe dans la promotion d’une réelle égalité entre les femmes et les hommes.
Le système de retraites est un enjeu essentiel de l’affrontement entre des visions opposées de la société.
La gauche de transformation sociale et écologique défend, dans la continuité des combats historiques du mouvement ouvrier, la réduction du temps de travail dans toutes ses dimensions (durée hebdomadaire, congés payés, âge de départ à la retraite). Elle défend aussi le système de retraite par répartition, au nom de la solidarité intergénérationnelle et d’un revenu socialisé, et du refus de la marchandisation de nos vies.
La droite, de contre-réforme en contre-réforme, de Balladur à Fillon et Sarkozy, vise à la fois à reculer l’âge du départ à la retraite, à allonger la durée de cotisations et à marginaliser par le chômage des millions de salarié-e-s. La paupérisation d’un nombre croissant de retraité-e-s en particulier parmi les femmes, la mise à bas progressive du système solidaire accentuent toujours plus le recours à la capitalisation, au chacun pour soi.
Sous la houlette de la Commission européenne, le gouvernement Ayrault a choisi de s’inscrire dans la logique de la droite et du MEDEF. Sa démarche reste encore prudente : afin, de limiter autant que faire se pourra la mobilisation, le mode de calcul des pensions de agents de la fonction publique et les "régimes spéciaux" ne sont pas à ce stade mis en cause, et le gouvernement a dû se résoudre à abandonner la tentative de paupériser encore davantage les petites retraites.
Mais la logique reste inchangée : le travail reste considéré comme un coût, l’enjeu central du recul du chômage pour le financement des retraites est ignoré, la principale variable d’ajustement reste l’allongement de la durée du travail, et pas question d’élargir l’assiette des cotisations au système de retraites.
Une alternative est indispensable : prévenir et combattre les effets de l’intensification du travail et les dégâts du productivisme, imposer une affectation des gains de productivité en faveur de la réduction du temps de travail plutôt qu’au bénéfices des actionnaires ; élargir l’assiette des cotisations retraite aux dividendes, stock options…
La logique que nous avons combattue en 2010, nous nous y opposons toujours aujourd’hui.
Retraites à 60 ans, droits des chômeurs et précaires, sécurité sociale : contre le chacun pour soi et la marchandisation de nos vies, nous choisissons les solidarités, une autre répartition des richesses, la réduction massive du temps de travail (30 h hebdo sans baisse de salaire et avec embauches correspondantes)
Des mobilisations se préparent, avec notamment une première journée de grève et de manifestations mardi prochain 10 septembre à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires. Les initiatives du collectif Ensemble défendons nos retraites ! vont dans le même sens. Les Alternatifs y participent et y appellent.
La clé du succès réside dans notre capacité à construire une riposte d’ensemble contre le projet Ayrault.
C’est une responsabilité communes des syndicats, associations, mais aussi des partis et courants de gauche qui refusent le sacrifier les acquis sociaux au rouleau compresseur du capitalisme.
Chaque citoyen, chaque citoyenne est concerné-e et peut contribuer au succès de notre mobilisation !
S'informer :
Vidéo pédagogique réalisée par le service de communication de Force Ouvtiére
La non encartée Bernadette Malgorn aurait t-elle déjà battu par KO son challenger Laurent Prunier ? En tout cas cela s'agite dans l'entourage de l'ancienne Préfet de région Bretagne. Rien ne transpire du côté du blog et du compte Tweeter de l'intéressée mais côté collaborateurs, tout est est fait pour montrer que la campagne est lancée est que l'équipe est en place du côté du local du boulevard Montaigne. Bernadette Malgorn a déjà compris l'intérêt pour elle d'aller au devant du terrain pour compenser son déficit de notoriété dans la cité du Ponant. Ce qu'elle fait en répondant aux associations qui la sollicite déjà. Il y aura tout de même du boulot à abattre pour se débarrasser de son surnom de "Bernie la matraque" qu'on lui avait affublé du temps où elle était préfet de la région Bretagne et dont les aspirations sécuritaires avaient laissé des traces. C'est le cas de le dire.
Du côté de Laurent Prunier cela paraît plus brouillon. L'intéressé qui tient pourtant sa légitimité des militants UMP locaux semble en ce moment plus occupé à gérer sur les réseaux sociaux ses règlements de compte avec l'élue communautaire et municipale Sophie Mével. L'ex Attachée parlementaire de Philippe de Villiers avait quitté au début de l'année en compagnie de Brigitte Hû le groupe de l'Union de la Droite et du Centre pour créer leur propre groupe Divers Droite avec l'intention de présenter une liste aux municipales, voir plus probablement rejoindre celle de Bernadette Malgorn. Divorce quand tu nous tiens.
Au delà des histoires d'inventaire à la brestoise et du recomptage des petites cuillères, on en resterait sauf sans surprise de dernière heure sur deux listes de droite dure. L'officielle de l'UMP avec à sa tête Laurent Prunier et celle de la non encartée Bernadette Malgorn. A moins qu'une seule liste "réconcilie" (sic) les deux concurrents de la droite dure à l'automne prochain ? Protagonistes qui savent en effet qu'ils auront en embuscade une liste FN qui n'espère que les bisbilles brestoises perdurent pour créer la surprise au soir du premier tour des prochaines municipales.
Dans un article du Télégramme publié le 2 juillet 2013 relatant l'annonce d'une potentielle liste labellisée « Front de Gauche » à Brest pour les municipales de 2014, le journaliste Patrice Le Berre désigne « à tord ou à raison » (sic) le conquétois Bertrand Seys comme tête de liste « possible » (sic) d'une liste de gauche radicale à Brest. A la lecture de ce papier, les chevilles du candidat professionnel du PG ont du doubler de volume et flatter son égo déjà assez développé. Face à ce soutien inespéré de la presse locale brestoise, Bertrand Seys n'a plus désormais qu'à profiter de son rayonnement médiatique du moment pour lancer une liste « Front de gauche » dans sa commune... du Conquet.
Ça y est. C'est officiel. Le maire François Cuillandre sera le chef de file des socialistes et apparenté.e.s pour les municipales de 2014. Fastoche vu qu'il n'y avait pas d'autre candidat à la candidature chez les socialistes. Les spécialistes apprécieront le plan média. Désignation par les militants socialistes le lundi soir. Annonce livrée avec les croissants au beurre dans la presse du mardi matin. Conseil municipal le soir même pour échanger quelques politesses avec les bretteurs de l'UMP locale. Interview repris dans la presse du mercredi. Garden-party municipale aux frais de la princesse le jeudi soir pour arroser les gosiers des courtisans et serrer des pognes...
« Fusion = Confusion » Pour celles et ceux qui n'auraient compris le message adressé par François Cuillandre à ses partenaires actuels de sa majorité sortante, il n'y aura pas d'accord lors de l'entre deux tour. Ceux et celles qui voudront se donner de grandes chances de s'assurer à nouveau un strapontin douillet devront s'allier à son panache dès le premier tour... et tant pis pour les convictions politiques incompatibles avec les ambitions personnelles. Les convictions politiques sont à mettre dans la poche du pantalon et s'il vous plait avec le mouchoir bien enfoncé par dessus.
Voilà pour le décryptage. L'important pour les socialistes en 2014 sera une fois de plus de gauchir la carte postale quitte en en rester à du trompe-l'œil sur papier glacé.
Tout serait au mieux dans le meilleur des mondes politiques brestois si les données de la partie n'avaient changé depuis les scrutins municipaux précédents. Aujourd'hui le PS et EELV sont au gouvernement avec les perspectives de régressions sociales annoncées et l'impopularité qui va avec. Les élections européennes auront lieu dans la foulée des municipales. Mélenchon et son Front de Gauche qui se sont imposés dans le paysage politique national sans pour autant avoir encore validé dans les urnes en local sa dynamique de campagne des présidentielles. Dur, dur aussi sera pour les apparatchiks de tous bords qui nous avaient habitués ces dernières années aux alliances électorales en mode bissextile en fonction des intérêts alimentaires du moment. Apparatchiks de la « confusion idéologique » qui prendront désormais le risque d'en payer dans les urnes le prix de leur illisibilité géographique. Le grand écart en politique cela abime à la longue le parti et cela finit par lasser les citoyen.ne.s. Avec de plus un FN qui joue dorénavant l'arbitre entre le PS et L'UMP et une plus que probable liste « Brest Bleu Marine » dans la cité du Ponant lors du prochain scrutin des municipales. N'en jetez plus...