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justice - Page 3

  • Les Alternatifs condamnent l’arrestation d’Aurore Martin et exigent sa libération immédiate

    Communiqué de presse des Alternatifs

    logo_alternatifs.png

    aurore.jpgCe que la droite n'avait pas réussi à faire, Manuel Valls l'a exécuté. Aurore Martin a été arrêtée le 1er novembre vers 16 heures lors d’un banal contrôle routier près de Mauléon (Basse-Navarre), puis transférée à Pau avant d’être livrée quelques heures après à la Guardia Civil de l’Etat espagnol.

    Depuis le 23 novembre 2010, Aurore Martin était sous le coup d’un mandat d’arrêt européen suite à une demande de l’Audience nationale espagnole, demande ratifiée par la Cour de Cassation française. Les raisons évoquées étaient sa participation à des réunions et à des débats publics en France et dans l’Etat espagnol et son appartenance à Batasuna France, organisation politique légale.

    Alors que le Pays Basque est enfin rentré dans un processus de pacification depuis le cessez-le-feu permanent décrété unilatéralement par l’ETA en janvier 2011 et au lendemain des élections locales qui ont vu la gauche abertzale, revenir en force au sein des institutions, l’arrestation d’Aurore Martin est un nouvel obstacle dressé par le gouvernement français sur la voie du règlement politique de la question basque.

    Comme ils l’avaient fait en juin 2011 lors de sa sortie de la clandestinité, les Alternatifs affirment leur soutien à Aurore Martin et exigent sa libération immédiate. A ses camarades de Batasuna, ils  renouvèlent toute leur solidarité.

    Pour exiger la remise en liberté immédiate d’Aurore Martin, ils participeront et appellent à participer à toutes les mobilisations de soutien.


    Les Alternatifs réaffirment enfin  le droit à l’autodétermination du peuple basque et la nécessité d’une solution politique négociée. 


    Pour écrire à Aurore Martin :


    Aurore Martin
    CENTRO PENITENCIARIO MADRID V
    Ctra. Comarcal 611, km. 37,6
    28770 Soto del Real (Madrid)


    Lien permanent Catégories : justice, luttes, politique 0 commentaire
  • Mariage et adoption : mêmes droits pour tous !

    memes_droits_pour_tous.jpg

    "Mêmes droits pour tous, ni plus ni moins", pouvait t-on lire  hier sur une banderole érigée lors de la contre manifestation brestoise en réaction au rassemblement à l'initiative de l'Alliance Vita, tête de file du mouvement en France qui milite contre le mariage et l’adoption pour les homosexuels,

    Le message est clair. Aux législateurs de faire avancer le droit pour faire tomber les discriminations réactionnaires et homophobes d'un autre temps.

    On ne peut qu'être favorable à tout projet ou proposition de loi projet allant dans le sens  du droit au mariage pour tous et toutes. La loi doit en outre  garantir dans l'avenir l'égalité des droits sociaux du Pacs d'avec le mariage civil, les droits des couples étrangers et bi-nationaux, demandeurs d'asile. Dans cet esprit d'égalité de droits, on ne peut aussi qu'être favorable à l’adoption pour les couples LGBT (lesbiennes, gay, bi, trans).

    Parallèlement à une avancée législative allant dans le sens de mêmes droits pour toutes et tous, le gouvernement doit s'atteler à  la mise en place d'un grand plan de lutte contre les discriminations à raison de l'orientation sexuelle.

    (Crédit photo : PR/NPA)

    Sur le même sujet :

    - Législatives 2012 : Réponses au questionnaire proposé par l’Association HLGBT  Divers Genres – Pep Hini Zo Libr du Pays de Brest

  • Brest, ville de culture... policière

    policegymnase.pngSuite à leur expulsion du couloir de l'AFTAM au port de commerce où ils s'étaient réfugiés, les demandeurs d'asile en galère à Brest avaient fait le choix avec le soutien des militants du collectif Casss-PApier d'occuper le gymnase Foch pour de ne pas se retrouver à la rue. Occupation qui ne fut que de courte durée. La ville de Brest ayant rapidement fait appel à une requête judiciaire pour ordonner l'expulsion du lieu. Expulsion encore une fois effectuée avec l'accompagnement des forces de l'ordre.

    macorlan_police_sort.pngFaute de proposition effective d'hébergement de l'Etat suite à cette nouvelle expulsion, décision a alors été prise dans l'urgence par les demandeurs d'asile et leurs soutiens d'aller occuper un nouveau lieu public. Tard dans la soirée, c'est donc vers la salle de spectacle municipale Mac Orlan que les migrants et le Casss-PApier allèrent chercher refuge lors de la soirée de projection de films organisée par l'association « femmes tout court ». Tradition brestoise oblige, c'est donc suite à une énième ordonnance judiciaire et à une énième invitation policière que les migrants se retrouvent à nouveau à la rue le mercredi suivant.

    Quand Brest affiche ses baraques et sa solidarité !

    expo-baraques-Brest.jpgA l’affiche actuellement au Mac Orlan une exposition sur la vie des baraques, cela ne s’invente pas. On célèbre, comme c’est bien écrit sur le tract de com’ annonçant l’exposition « …la vie quotidienne pendant 30 ans dans ces logements d’urgence d’après guerre »… « Histoire de tous ceux qui, loin d’y casser leur rêve, on trouvé dans ces baraquements en préfabriqué, un ancrage chaleureux et solidaire » ! En écho pour les demandeurs d’asile, c’est l’huissier, la police et la rue le jour de l’accès au public à l'exposition. En terme de de communication la ville de Brest aurait pu trouver mieux. D’ici là à ce que le gouvernement local brestois arrive à nous faire croire que l’huissier, la police et les migrants à la rue faisaient partis d’une installation artistique complétant l’exposition en question !

    Il y a quelques mois, Brest avait lancé déjà une campagne d'affichage « Hébergeons nos visiteurs » en amont de sa fête commercialo-maritime pour loger ses clients de passage. Comme quoi pour faire de la communication il y a encore des budgets. Pour la solidarité par contre, on repassera. Drôle de changement...

  • Roms : la commune humanité bafouée

    Appel à pétition :

    Le nouveau gouvernement a choisi la continuité avec l’ancien : la politique d’expulsion des camps de « Roms » étrangers continue de plus belle. Aux mêmes motifs. Avec à peu près les mêmes mots, les mêmes images. Avec les mêmes présupposés et les mêmes conséquences. À commencer par l’ethnicisation de familles issues de lieux et d’histoires multiples, qui ne se reconnaissent pas nécessairement de destin commun, sauf celui auquel on les assigne : le cercle vicieux de la misère et de l’exclusion.

    Cela, nous ne voulons, nous ne pouvons pas l’accepter. Il y a deux ans, il importait déjà de se dresser en opposition à la politique de stigmatisation et de persécution menée sous la houlette de Nicolas Sarkozy, dans l’esprit du discours de Grenoble, contre les Roms et les gens du voyage. C’est avec la même détermination que nous nous élevons aujourd’hui contre la politique menée aux dépens des Roms sous la responsabilité du président de la République et de son premier ministre par leur ministre de l’Intérieur.

    images?q=tbn:ANd9GcQwgxfVnpnqBLHPUwMwQ60nb9uVfbey0ZmKAWzACnHxtW8FAolrManuel Valls renoue en effet avec une rhétorique qui avait mené un de ses prédécesseurs à la présidence de la République, et la République au bord de l’abîme. Or combien sont-ils, ceux qu’on veut expulser? 12 000 ? 15 000 tout au plus ? Sont-ils à ce point une menace pour l’ordre public qu’il faille impitoyablement les déloger sans solution de rechange ?

    Si les nouveaux responsables invoquent autant la sécurité que les anciens, ils revendiquent (à l’instar de François Hollande pendant la campagne) un juste milieu entre « fermeté » et « humanité ». Mais qui peut croire que c’est pour leur bien qu’on détruit le lieu de vie de ces migrants ? En tout cas, pas les premiers intéressés. Car ils l’ont vite compris : si l’on se souciait tant de leur bien être, on ne les abandonnerait pas ensuite à leur sort, en oubliant de les reloger. Ils ne font qu’aller un peu plus loin. S’ils parviennent à se cacher, c’est au risque d’être encore plus abandonnés à eux-mêmes et privés des droits sociaux les plus élémentaires. Déplacer ainsi les gens, c’est bien sûr redoubler leur précarité, et faire obstacle à la scolarisation de leurs enfants.

    roms,roumanie,europe,france,humanité,soutien,pétition,françois hollande,manuel valls,intérieur,racisme,droite,parti socialiste,gouvernement,xénophobie,etat,habitation,bidonville,immigrationCertes, Jean-Marc Ayrault préconise la concertation. Mais sur le terrain (faut-il s’en étonner ?), ces engagements ne sont pas respectés. Des centaines de familles se retrouvent dans des situations inextricables. À Lyon comme à Lille ou à Marseille ou en région parisienne, le travail des associations de bénévoles a été ruiné en quelques heures. En Essonne, plusieurs expulsions de bidonvilles ont eu lieu sur arrêtés municipaux, sans solution de relogement réel. Dans de nombreux départements, trop de communes tentent de ne pas scolariser les enfants Roms.

    La majorité gouvernementale croit-elle donc qu’en agitant les peurs sécuritaires, elle échappera au reproche de « laxisme » ? C’est tout le contraire : dans ce domaine, elle n’ira jamais assez loin. La droite, en attendant peut-être l’extrême-droite, fera toujours mieux, c’est-à-dire pire. La gauche gouvernementale le paiera donc cher, y compris dans les urnes. En tout cas, les sondages suggèrent déjà qu’elle n’y gagne rien – pas plus qu’hier la droite au pouvoir. Seul le Front national pourra récolter les fruits de cette politique.

    En outre, les concessions au populisme identitaire et sécuritaire ne feront pas avancer le pays dans sa mobilisation citoyenne face à la dictature des marchés et aux destructions d’emploi, bien au contraire. S’en prendre aux Roms ne suffira donc nullement à gagner les suffrages populaires. Cela ne peut que diviser, affaiblir là où il faut rassembler, agir. Singer la droite ? C’est décidément un mauvais calcul.

    Il ne suffira pas davantage de renvoyer cette réalité migratoire à son origine – en l’occurrence la Roumanie, ainsi que la Bulgarie. Comme dans de nombreux pays de l’Europe de l’Est, la violence ordinaire vis-à-vis des « Tsiganes » se poursuit et risque de s’intensifier à mesure que la situation économique se dégrade. En même temps, la légitimation par l’État français de leur caractère indésirable ne peut que renforcer ce racisme.

    Surtout, plutôt que de faire peser cette migration sur les gouvernements nationaux d’origine, comme l’a fait le ministre de l’Intérieur, il faut faire valoir une responsabilité de l’Union au lieu de mettre en péril l’idéal européen en la réduisant aux politiques néolibérales sans même la caution des droits de l’homme. Bref, il faut que Viviane Reding, commissaire européenne aux Droits fondamentaux, parle haut et fort comme en 2010, et non qu’elle soit réduite au silence face à l’État français.

    Nous ne ressentons pas moins d’indignation qu’alors ; en revanche, notre colère est plus grande. Pourquoi changer de Président, sinon pour changer de politique ? Or plus ça change, plus c’est la même chose : les Roms sont encore et toujours pris pour boucs émissaires. Au lieu de jouer à son tour sur les peurs et les ressentiments, ce gouvernement aurait pu faire le pari des valeurs démocratiques : la liberté et l’égalité, pour les Roms aussi. Nous en sommes loin. Après l’éviction de la droite éhontée, on assiste à l’avènement d’une gauche honteuse.

    Aujourd’hui, nous voulons donc interpeller la majorité gouvernementale :

    Rien ne vous oblige à ce choix. Il est contraire aux principes que vous revendiquez ; pour autant, il n’est pas davantage dans vos intérêts. Votre responsabilité n’en est que plus grande. Nous vous tenons donc comptables aujourd’hui, comme l’histoire vous tiendra comptables demain, de cette banalisation de la xénophobie et du racisme par l’État français, au mépris des leçons du passé et des menaces qui pèsent sur l’avenir.

    - Signer la pétition

    Les premiers signataires

    Karim Abboub, psychanalyste
    Benjamin Abtan, Président du Mouvement Antiraciste Européen EGAM
    Michel Agier, directeur d'études EHESS
    Eric Alliez, Philosophe, Université Paris 8 / Kingston University
    Jean-Loup Amselle, anthropologue
    Etienne Balibar, philosophe
    Fethi Benslama, Professeur de Psychopathologie
    Anne Emmanuelle Berger, professeure de littérature et d'études de genre, Paris 8
    Jacques Bidet, professeur émérite à l'Université de PARIS OUEST
    Bertrand Binoche, professeur à Paris-I
    Luc Boltanski, directeur d'études à l'EHESS
    Matthieu Bonduelle, président du Syndicat de la magistrature
    Frank Burbage, Professeur de philosophie
    Alain Brossat, Professeur de philosophie (émérite), Université Paris 8
    Cécile Canut, linguiste, Paris Descartes
    Alice Cherki, psychiatre, psychanalyste, essayiste
    Ariane Chottin, psychologue
    Nathalie Chouchan, Professeur de philosophie
    Hélène Cixous, Ecrivain
    Olivier Clochard, président de Migreurop
    Michèle Cohen-Halimi, maître de conférences en philosophie à l'Université de Paris Ouest Nanterre
    Patrice Cohen-Séat, Président d'Espaces-Marx
    Catherine Coquio, professeure de littérature à Paris-Diderot (Paris 7)
    Philippe Corcuff, maître de conférences à l'IEP de Lyon et membre du conseil scientifique d'Attac
    Claude Corman, cardiologue
    Marie Cuillerai, département de philosophie de Paris 8
    Jean-Pierre Dacheux, docteur en philosophie
    Françoise Dastur, Professeur honoraire des universités, Archives Husserl de Paris
    Marianne Denicourt, comédienne
    Ivaylo Ditchev, Professor of cultural anthropology
    Suzanne Doppelt, auteur
    Stéphane Douailler, Professeur de philosophie, Université Paris 8
    Espaces Marx
    Eric Fassin, sociologue, Paris 8
    Michel Feher, philosophe, président de l'association cette France-là
    Goran Fejic, analyste politique, ancien fonctionnaire international
    Franck Fischbach, Philosophe, Univ. Nice Sophia-Antipolis
    Geneviève Fraisse, philosophe, directrice de recherches CNRS
    Frédéric François, linguiste
    Marie Gaille, philosophe, chargée de recherche au CNRS
    Patrick Gonin, Enseignant chercheur Université de Poitiers
    Elisabeth Gauthier
    François Gèze, éditeur
    Lisa Ginzburg, journaliste
    Alfredo Gomez-Muller, Professeur Université de Tours
    Robert Guédiguian, cinéaste
    Serge Guichard, Association de Solidarité en Essonne aux Familles Roms
    Hugo Haas, architecte, La Cigüe
    Jean-Frédéric de Hasque, réalisateur – anthropologue
    Chantal Jaquet, Philosophe, professeur à l'université Paris1-Panthéon-Sorbonne
    Alain Joxe, ancien directeur d'études à l'EHESS, directeur du CIRPES
    Alain Keler, Photographe
    Françoise Kerleroux, linguiste, professeur à la retraite, Paris 10 Nanterre
    Cécile Kovacshazy, maître de conférences en littérature comparée
    Denis Lachaud, écrivain
    Thomas Lacoste, cinéaste et éditeur, La Bande Passante
    Catherine Larrère, Université Paris 1
    Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire
    Jean-Pierre Lefebvre, Ecole Normale Supérieure
    Olivier Legros, MCF Université de Tours et membre Urba-Rom
    Catherine Lévy, sociologue
    Jean-Marc Lévy-Leblond, Professeur émérite de l'université de Nice
    Jean-Pierre Liégeois, sociologue
    Daniėle Lochak, universitaire, présidente honoraire du Gisti
    Isabelle Lorand, chirurgienne, responsable Droits et liberté PCF
    Michael Löwy, directeur de recherches émérite au CNRS, Paris
    Seloua Luste Boulbina, Directrice de programme, Collège International de Philosophie
    Charles Malamoud, Indianiste, directeur d'études honoraire, Ecole pratique des hautes Études
    Philippe Mangeot, enseignant
    Nicolas Martin-Granel, chercheur associé à l'ITEM (CNRS/ENS)
    Stéphane Maugendre, président du Gisti
    Jacques Message, Chaire supérieure de philosophie (Amiens)
    Renée Le Mignot co-présidente du MRAP
    Christophe Mileschi, écrivain, italianiste
    Ariane Mnouchkine, metteuse en scène
    Richard Moyon, Réseau Education sans frontières, RESF
    Laurent Mucchielli, sociologue
    Jean-Luc Nancy, philosophe
    Pap Ndiaye, historien EHESS
    Catherine Neveu, Directrice de recherche au CNRS
    Gérard Noiriel, EHESS, Paris
    Bertrand Ogilvie, professeur de philosophie, psychanalyste, université Paris 8-Saint Denis
    Salvatore Palidda, DISFOR-UNIGE, Universita' degli Studi di Genova
    Claude Pennetier, Directeur du Maitron, chercheur CNRS, Centre d’histoire sociale du XXe siècle
    Germinal Pinalie, Revue Classes
    Mathieu Potte-Bonneville, Collège International de Philosophie / ENS de Lyon
    Jean-Luc Poueyto, anthropologue, Université de Pau et des Pays de l'Adour
    Vincent Rafis
    Isabelle Rèbre, cinéaste
    Marie-Joëlle Redor, Enseignant chercheur à l'Université de Caen Basse-Normandie
    Judith Revel, philosophe, maître de conférences, univ. paris 1 panthéon-sorbonne
    Revue Vacarme
    Claire Rodier, vice-présidente de Migreurop
    Diogo Sardinha, Directeur de programme au Collège international de philosophie
    Pierre Sauvêtre, Doctorant en science politique, chargé de cours à Sciences-Po Paris
    Guillaume Sibertin-Blanc, Philosophe
    James T. Siegel, anthropologue émérite, Cornell University
    Andrée Tabouret-Keller, linguiste
    Sébastien Thiéry, politologue
    Louis-Georges Tin, président du CRAN
    Michel Tort, psychanalyste
    Transform!
    Eleni Varikas, Professeur émérite, Université Paris 8
    Patrick Vauday, Professeur à l'Université Paris 8
    Patrice Vermeren, Directeur du département de philosophie, Paris 8
    Sophie Wahnich, historienne, directrice de recherche au CNRS

  • Clip de soutien aux Pussy Riot

    Agir :

    - Site internet de la mobilisation

    - Pétition de soutien sur http://change.org/freepussyriot

    - Action  d'Amnesty international  en soutien aux Pussy Riot