Dans un article du Télégramme publié le 2 juillet 2013 relatant l'annonce d'une potentielle liste labellisée « Front de Gauche » à Brest pour les municipales de 2014, le journaliste Patrice Le Berre désigne « à tord ou à raison » (sic) le conquétois Bertrand Seys comme tête de liste « possible » (sic) d'une liste de gauche radicale à Brest. A la lecture de ce papier, les chevilles du candidat professionnel du PG ont du doubler de volume et flatter son égo déjà assez développé. Face à ce soutien inespéré de la presse locale brestoise, Bertrand Seys n'a plus désormais qu'à profiter de son rayonnement médiatique du moment pour lancer une liste « Front de gauche » dans sa commune... du Conquet.
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L'égo d'abord !
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Municipales 2014 à Brest : c'est parti mon Cui Cui
Ça y est. C'est officiel. Le maire François Cuillandre sera le chef de file des socialistes et apparenté.e.s pour les municipales de 2014. Fastoche vu qu'il n'y avait pas d'autre candidat à la candidature chez les socialistes. Les spécialistes apprécieront le plan média. Désignation par les militants socialistes le lundi soir. Annonce livrée avec les croissants au beurre dans la presse du mardi matin. Conseil municipal le soir même pour échanger quelques politesses avec les bretteurs de l'UMP locale. Interview repris dans la presse du mercredi. Garden-party municipale aux frais de la princesse le jeudi soir pour arroser les gosiers des courtisans et serrer des pognes...
« Fusion = Confusion »
Pour celles et ceux qui n'auraient compris le message adressé par François Cuillandre à ses partenaires actuels de sa majorité sortante, il n'y aura pas d'accord lors de l'entre deux tour. Ceux et celles qui voudront se donner de grandes chances de s'assurer à nouveau un strapontin douillet devront s'allier à son panache dès le premier tour... et tant pis pour les convictions politiques incompatibles avec les ambitions personnelles. Les convictions politiques sont à mettre dans la poche du pantalon et s'il vous plait avec le mouchoir bien enfoncé par dessus.Voilà pour le décryptage. L'important pour les socialistes en 2014 sera une fois de plus de gauchir la carte postale quitte en en rester à du trompe-l'œil sur papier glacé.
Tout serait au mieux dans le meilleur des mondes politiques brestois si les données de la partie n'avaient changé depuis les scrutins municipaux précédents. Aujourd'hui le PS et EELV sont au gouvernement avec les perspectives de régressions sociales annoncées et l'impopularité qui va avec. Les élections européennes auront lieu dans la foulée des municipales. Mélenchon et son Front de Gauche qui se sont imposés dans le paysage politique national sans pour autant avoir encore validé dans les urnes en local sa dynamique de campagne des présidentielles. Dur, dur aussi sera pour les apparatchiks de tous bords qui nous avaient habitués ces dernières années aux alliances électorales en mode bissextile en fonction des intérêts alimentaires du moment. Apparatchiks de la « confusion idéologique » qui prendront désormais le risque d'en payer dans les urnes le prix de leur illisibilité géographique. Le grand écart en politique cela abime à la longue le parti et cela finit par lasser les citoyen.ne.s. Avec de plus un FN qui joue dorénavant l'arbitre entre le PS et L'UMP et une plus que probable liste « Brest Bleu Marine » dans la cité du Ponant lors du prochain scrutin des municipales. N'en jetez plus...
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Législatives 2012 sur Brest-Rural : pas de consigne de vote pour le second tour
Je remercie les électrices et les électeurs qui ont portés leur suffrage sur ma candidature exprimant ainsi leur volonté que soit présent à l'Assemblée nationale des députés représentant une gauche radicale de rupture avec le capitalisme, une gauche de transformation sociale et écologiste vraiment à gauche et clairement indépendante du PS.
Hélas, cela n'a pas été le choix majoritaire du corps électoral sur la circonscription de Brest-Rural pour ce premier tour des législatives.
D'ores et déjà, j'appelle les citoyens à être vigilant et refuser les politiques d'austérité dites « de gauche » que risque sans surprise de nous imposer le gouvernement Hollande pour contenter les milieux financiers.Les mobilisations sociales, citoyennes, écologiques seront donc vitales pour un vrai changement.
Mobilisons nous pour exiger du nouveau gouvernement un audit citoyen de la dette publique.
Mobilisons nous pour la sortie du Traité de Lisbonne. Refusons tout autre traité libéral européen ou mondial.
Continuons à nous battre pour une sortie rapide du nucléaire civil et militaire.Pour le second tour, je ne donne aucune consigne de vote.
Chris Perrot
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Communiqué des comités NPA de Brest-ville et Brest-rural
Les candidats NPA aux élections législatives 2012 pour Brest-ville, Sylvie
GOURMELEN et Erwan QUELENNEC,ainsi que Michèle LE ROUX, suppléante pour Brest-rural remercient les électrices et les électeurs qui ont voté « anticapitaliste » et ont exprimé leur refus d'une politique d'accompagnement du libéralisme .
Pour le second tour ,il ne suffira pas de battre la droite électoralement. Sous Hollande, rien ne nous sera donné, et tout ce que nous aurons, c’est ce que nous saurons lui arracher.
Les mobilisations sociales et citoyennes seront nécessaires pour obtenir les réponses à l'urgence sociale et les vrais changements qui s'imposent.Lien permanent Catégories : élections, Finistère, législatives 2012, politique, recouvrance, rive-droite 0 commentaire -
Brest-Rural : profession de foi de Chris Perrot
Version longue pour internet.
Les 10 et 17 juin, votez pour le candidat
de la gauche de transformation sociale et écologisteMadame, monsieur,
Soutenu par Les Alternatifs et le NPA, je vous soumets ma candidature à l'élection législative sur la circonscription de Brest-rural.
Militant de terrain, je suis engagé depuis plusieurs années dans les mouvements de chômeurs et précaires et lutte activement contre les politique sécuritaires. Je m'investis également dans les luttes féministes et environnementales.
Le 6 mai dernier, vous avez décidé majoritairement de chasser le candidat des riches. Paradoxalement, l’alternance promise par François Hollande risque de vite céder à la pression des milieux financiers. Il est désormais à craindre qu'on nous serve une austérité dite de gauche.
Avec votre soutien, je souhaite contribuer à tracer la voie d’une gauche de rupture avec le capitalisme, une gauche radicale et autogestionnaire, démocratique et altermondialiste, féministe et écologiste. Une gauche rouge et verte, vraiment à gauche et clairement indépendante du Parti socialiste.
Elu, je défendrai des propositions qui répondent aux besoins des citoyens pour une autre répartition des richesses, par une véritable transition écologique et un refus du système capitaliste, inhumain au plan national et international : pour un moratoire et un audit citoyen de la dette, pour la défense et la consolidation des services publics, pour le refus de la marchandisation de la santé, pour développer le secteur public dans les maisons de retraite et les structures psychiatriques, pour la priorité à la culture, à l'éducation, à la recherche plutôt qu'aux dépenses d'armement. Pour la sortie rapide du nucléaire civil et militaire, pour le développement des énergies alternatives, pour développer et soutenir l'agriculture paysanne et la pêche artisanale, pour lutter contre la dérive du « tout sécuritaire »...
Elu, je serai un député à temps complet. Je ne serai pas un député godillot avec le doigt sur la couture du pantalon. C'est sans complaisance que je participerai aux divers travaux et débats parlementaires.
J'entends porter la voix du peuple à l'Assemblée nationale, la voix de celles et ceux qui n'ont jamais le droit de cité dans cet hémicycle. La voix des invisibles et des précaires. La voix de celles et ceux pour qui l'écologie est incompatible avec le productivisme.
Bien cordialement,
Chris Perrot
Suppléante : Michèle Leroux
Professeure des écoles en retraite.
Adhèrente du NPALors des Présidentielles de 2012, les Alternatifs ont soutenu la candidature de Jean-Luc Mélenchon et le NPA a soutenu la candidature de Philippe Poutou.
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Ecole publique en danger
Réponse des candidatEs
Alternatifs/NPA Chris Perrot (Brest-Rural) et Sylvie Gourmelen (Brest-Ville)
au questionnaire du Collectif brestois Ecole publique en danger
Scolarisation des enfants, temps scolaire et dispositifs de lutte contre l'échec scolaire
Nous avons, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy combattu dans un large front syndical, associatif et politique, les mesures de casse de l’école publique prises par les gouvernements Fillon et les 2 ministres de l’Education nationale, Xavier Darcos et Luc Chatel. Les 70 000 suppressions de postes décidées depuis 2007 ont mis à mal l’Ecole et l’ont affaiblie en augmentant les inégalités scolaires comme le montrent les multiples rapports européens. Les postes supprimés doivent être restitués. Et pour cela, la 1ère urgence pour les élèves et les personnels est donc d’effectuer une autre rentrée que celle qui a été prévue par Luc Chatel. Une loi de finance modificative doit être votée au début de l’été. Les postes ouverts aux concours 2012 doivent tous être pourvus, y compris les listes complémentaires. Un vaste plan de titularisation des personnels précaires doit être mis en route dès septembre.Cette politique de réduction drastique des moyens a eu des conséquences importantes pour la scolarité des enfants de 2 ans qui est passée d’environ 35% au début des années 2000 à 13% à la rentrée 2011. Or l’on sait que les effets d’une scolarisation précoce sont incontestables et que les apprentissages dans la petite enfance jouent un le rôle fondamental, notamment en terme de maîtrise du langage oral et écrit. Il faut faire preuve, selon nous d’un volontarisme politique et inverser le plus rapidement possible la tendance. C’est pourquoi nous sommes favorables à la reprise de la scolarisation possible des enfants de 2 ans dès la rentrée de septembre 2012.
La lutte contre l’échec scolaire ignorée lors du précédent quinquennat doit être pour nous une priorité absolue. Depuis leur création en 1990, les réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) animés par des personnels spécialisés de l’Education Nationale (maîtres E, maîtres G, psychologues) ont fait leur preuve en termes de pertinence et d’efficacité. Nous refusons la disparition de ces personnels qui pénalisent plus de 250000 élèves sous couvert d’économie budgétaire. Nous sommes au contraire favorables au renforcement de ce dispositif.
Sur les rythmes scolaires :
Il est un fait que les rythmes scolaires sont très déséquilibrés et entraînent une grande fatigue des enfants. La France est le pays européen qui compte le moins de jours travaillés pour les élèves mais les journées les plus chargées. Une transformation des rythmes scolaires est donc indispensable. Elle doit concerner les différentes échelles de temps (Journée, semaine, rythme de semaines travaillées et « petites vacances », année) Elle ne peut se poser qu’en concertation avec l’ensemble des acteurs/actrices (parents, personnels, collectivités territoriales prenant en charge la question des transports scolaires et des activités périscolaires qui doivent demeurer gratuites pour les familles) et prenant en compte l’ensemble des rythmes, celui des enfants en 1er lieu. Cependant la question des rythmes scolaires est inséparable de la question des programmes et des contenus d’enseignement ainsi que des méthodes pédagogiques utilisées. Et c’est bien l’ensemble des questions qui doivent être abordées simultanément par exemple à travers un débat citoyen.Dans ce cadre, nous sommes favorables à un rythme unique 7 semaines de travail/ 2 semaines de congés et donc à la suppression des zones et à une semaine de 5 jours avec un nombre limité d’heures de classe par jour augmenté peu à peu selon l’âge des enfants et qui, en tout état de cause, ne devra pas excéder 5 heures/ jour dans les dernières classes de primaire.
Formation des enseignants et encadrement à l'école
Nous sommes favorables à une grande loi d’orientation et de programmation pluri-annuelle incluant bien entendu les recrutements de personnels nécessaires et permettant de rattraper le retard dont est responsable le quinquennat de Sarkozy afin de donner aux élèves et aux personnels de l’Education Nationale les meilleures conditions matérielles d’apprentissage et de travail.Permettre aux personnels d’exercer leur métier dans des conditions les meilleures passe par des moyens accrus alloués à leur formation continue mais aussi par une réforme de leur formation initiale. Nous sommes favorables au rétablissement d’ une véritable formation professionnelle digne de ce nom : une fois le concours obtenu, les personnels stagiaires doivent pouvoir disposer d’une formation payée, d’une durée de 2 ans, à la fois théorique et pratique dans des lieux spécifiques préparant aux métiers des personnels de l’Education Nationale ( type IUFM) et incluant des larges moments d’observation et de prise en charge ponctuelle de classe en étant accompagnés par des tuteurs /tutrices expérimenté-e-s . Leur 1er service en responsabilité personnelle doit être substantiellement réduit n’excédant pas au maximum un mi-temps. L’enjeu de la formation initiale et continue des personnels du service public d’éducation est pour nous capital car il s’agit de leur permettre de mettre en place une réelle démocratisation scolaire.
Les associations de parents d’élèves ne sont pas encore véritablement associées à la vie des écoles. Elles doivent pouvoir enfin disposer de locaux dans les établissements scolaires leur permettant notamment d’exercer leur droit à l’information et à la communication des familles et les parents d’élèves doivent enfin pouvoir disposer d’un véritable statut leur permettant d’exercer réellement leur mandat. Il nous semble enfin possible et souhaitable de définir les droits des parents en matière de participation dans les projets éducatifs de l’école et de les associer au sein de chaque école aux discussions sur l’application concrète des réformes pédagogiques, la mise en œuvre de celles-ci étant assurée par les équipes pédagogiques et éducatives .
Pour nous l’urgence est de donner dès la rentrée 2012 aux élèves, de meilleures conditions d’accueil et d’apprentissage, ce qui implique une baisse des effectifs d’élèves dans des classes souvent surchargées et une augmentation du nombre de postes des personnels.
Et nous souhaitons également la mise en place d’une autre politique éducative, qui réponde aux défis sociaux, écologiques et démocratiques de notre époque et aux aspirations de la jeunesse, des familles et de l’immense majorité de la population de notre pays.Compte tenu de l’ampleur des chantiers qui sont devant nous, nous somme favorables à la tenue d’un vaste débat citoyen sur la question de la politique éducative à mener. Sur ce point précis, nous attendons donc du gouvernement, non pas qu’il se précipite dans la voie d’une loi d’orientation durant l’été mais qu’il prenne le temps, en lien avec l’ensemble des acteurs de l’Education Nationale - dont font partie les associations de parents d’élèves et les organisations syndicales des personnels - de bien poser les enjeux du débat. L’enjeu essentiel est pour nous, nous le répétons, la priorité absolue à accorder à la lutte contre l’échec scolaire. Cela suppose que la question des contenus, des méthodes d’enseignement, des évaluations soient publiquement posées et débattues par les citoyens.
Dans ce débat que nous appelons de nos vœux, nous défendrons le principe d’une école unique de qualité, de 2 à 18 ans, émancipatrice et autogestionnaire, dispensatrice d’une culture commune par des équipes pédagogiques et éducatives disposant d’un réel pouvoir au sein des écoles. Nous souhaitons que les personnels puissent en effet disposer de temps de concertation intégré à leur actuel temps de service afin de pouvoir élaborer de véritables projets pédagogiques collectifs permettant de faire reculer l’échec scolaire.Nous nous prononçons également pour un autre statut de l’élève dans le cadre du fonctionnement pédagogique (temps de parole, évaluation) qui doit devenir acteur essentiel de son apprentissage et obtenir des droits démocratiques réels, rapidement dans le 1e degré, immédiatement dans le 2nd degré. Enfin nous soutenons les expériences portées par les établissements scolaires, les équipes pédagogiques qui entreprennent d’aider les enfants à construire leur savoir à travers leurs activités, à développer la coopération redonnant à toutes et tous le désir d’apprendre.
l’Etat, les collectivités territoriales, la laïcité à l’Ecole
Nous sommes favorables à une prise en charge par les collectivités locales et notamment par le département et la région du transport scolaire. De même les collectivités locales doivent soutenir matériellement et financièrement les projets d’école ainsi que l’organisation des activités périscolaires.Il n’est pas admissible que des enfants et leurs familles soient privés d’école publique en raison de leur lieu de résidence. L’Etat a l’obligation d’assurer le service public partout en lui donnant les moyens de fonctionner et les communes doivent respecter l’obligation d’implantation d’écoles publiques. Les fonds publics doivent aller au service public et nous sommes favorables à un processus d’unification de tous les établissements scolaires au sein d’un grand service public d’éducation laïc et autogéré.
Développement de bilinguismes
Le bilinguisme ou le plurilinguisme précoce ouvre de larges portes linguistiques et culturelles. Il doit être développé de la maternelle à l'Université, mais non imposé.Médecine scolaire
La médecine scolaire est un investissement pour toute la société. Une visite annuelle, permettrait de détecter chez l'enfant les handicaps, plus au moins importants de chaque enfant (vue, ouie, état général de santé,...) et aider les parents à suivre les enfants et à y remédier dans la mesure du possible . Par ailleurs, la médecine scolaire, dans un rôle pédagogique, permet à la communauté éducative, de mieux comprendre, et par là de mieux accepter les enfants en situation de handicap présents dans les classes. Le Code de l'Education mentionne qu'une "visite médicale est obligatoire pour tous les élèves de grande section". A contrario, on est malheureusement sur le constat que la médecine scolaire est actuellement réduite à peau de chagrin, voir à l'abandon, car pas « rentable financièrement » ! Nous ne pouvons l'accepter.
Cette visite médicale, en tant que telle, doit être effectuée par un médecin et personne d’autre. Les enseignants ne sont pas des professionnels de santé, et n’ont pas à assumer des tâches indues pour compenser l’insuffisance des moyens alloués à la médecine scolaire. Le recrutement de médecins scolaires supplémentaires s'avère une priorité.La santé des enseignantEs aussi en question
Il serait temps que les enseignants bénéficient, comme tous travailleurs, d'une médecine du travail, qui pourrait être composée des mêmes personnels, puisque, présents et travaillant dans le même milieu ! A l'heure d'aujourd'hui, les enseignants n'ont qu'une visite médicale lors de leur entrée dans l'Education Nationale puis plus rien, sauf à se soigner comme tout un chacun …. Cette médecine de terrain pourrait prévenir les maux inhérents à cette profession.S'informer, se mobiliser :
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