Un petit débat du bout du comptoir pour ouvrir la semaine ? J'ai la curiosité en ce moment d'aller jeter régulièrement un oeil (le gauche) sur la page duTélégramme consacrée aux municipales en Bretagne.
Cette fois ci, mon regard n'a pas été attiré par tel ou tel titre d'article mais par le changement de logo pour illustrer la page de la rubrique en question. Surtout par le choix des couleurs utilisées : Un bleu "UMP" et un rose "PS". Voudrait t-on l'air de rien nous faire croire insidieusement que l'enjeu des municipales consisterait à choisir entre l'UMP et le PS ? Bipolarisation médiatique qu'on voudrait nous imposer encore une fois? Je vous en laisse juge. On me dira sûrement et à juste titre que c'est la reprise des couleurs de la charte graphique du journal breton. Dont acte. Coïncidence pourtant malheureuse pour annoncer une page d'une rubrique consacrée aux élections. A voir le mal partout... En tout cas, j'aimais mieux la première illustration utilisée qui était plus... institutionnelle.
J'avoue, perso je n'avais pas été non plus neutre en choisissant les couleurs du logo de la page FACEBOOK que je consacre aux municipales de 2014 à Brest. Du rouge et du vert. Pour un gauchiste écolo, je ne pouvais pas faire autrement. Mais bon je ne suis pas journaliste et je n'ai pas cette contrainte de la neutralité rédactionnelle.
2014 - Page 2
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Le Télégramme voit les municipales en bleu et rose
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Municipales à Brest : les bisbilles toujours d'actualité du côté des droites dures
La non encartée Bernadette Malgorn aurait t-elle déjà battu par KO son challenger Laurent Prunier ? En tout cas cela s'agite dans l'entourage de l'ancienne Préfet de région Bretagne. Rien ne transpire du côté du blog et du compte Tweeter de l'intéressée mais côté collaborateurs, tout est est fait pour montrer que la campagne est lancée est que l'équipe est en place du côté du local du boulevard Montaigne. Bernadette Malgorn a déjà compris l'intérêt pour elle d'aller au devant du terrain pour compenser son déficit de notoriété dans la cité du Ponant. Ce qu'elle fait en répondant aux associations qui la sollicite déjà. Il y aura tout de même du boulot à abattre pour se débarrasser de son surnom de "Bernie la matraque" qu'on lui avait affublé du temps où elle était préfet de la région Bretagne et dont les aspirations sécuritaires avaient laissé des traces. C'est le cas de le dire.
Du côté de Laurent Prunier cela paraît plus brouillon. L'intéressé qui tient pourtant sa légitimité des militants UMP locaux semble en ce moment plus occupé à gérer sur les réseaux sociaux ses règlements de compte avec l'élue communautaire et municipale Sophie Mével. L'ex Attachée parlementaire de Philippe de Villiers avait quitté au début de l'année en compagnie de Brigitte Hû le groupe de l'Union de la Droite et du Centre pour créer leur propre groupe Divers Droite avec l'intention de présenter une liste aux municipales, voir plus probablement rejoindre celle de Bernadette Malgorn. Divorce quand tu nous tiens.
Au delà des histoires d'inventaire à la brestoise et du recomptage des petites cuillères, on en resterait sauf sans surprise de dernière heure sur deux listes de droite dure. L'officielle de l'UMP avec à sa tête Laurent Prunier et celle de la non encartée Bernadette Malgorn. A moins qu'une seule liste "réconcilie" (sic) les deux concurrents de la droite dure à l'automne prochain ? Protagonistes qui savent en effet qu'ils auront en embuscade une liste FN qui n'espère que les bisbilles brestoises perdurent pour créer la surprise au soir du premier tour des prochaines municipales.
France 3 Iroise - 19 septembre 2013 -
L'égo d'abord !
Dans un article du Télégramme publié le 2 juillet 2013 relatant l'annonce d'une potentielle liste labellisée « Front de Gauche » à Brest pour les municipales de 2014, le journaliste Patrice Le Berre désigne « à tord ou à raison » (sic) le conquétois Bertrand Seys comme tête de liste « possible » (sic) d'une liste de gauche radicale à Brest. A la lecture de ce papier, les chevilles du candidat professionnel du PG ont du doubler de volume et flatter son égo déjà assez développé. Face à ce soutien inespéré de la presse locale brestoise, Bertrand Seys n'a plus désormais qu'à profiter de son rayonnement médiatique du moment pour lancer une liste « Front de gauche » dans sa commune... du Conquet.
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Charte municipale et intercommunale des Alternatifs pour les élections de 2014
Au sommaire du numéro spécial de "La Lettre des élus Alternatifs et des acteurs locaux" numéro 66 de mai 2003
CHARTE MUNICIPALE ET INTERCOMMUNALE DES ALTERNATIFS POUR LES ELECTIONS DE 2014 -
Municipales 2014 à Brest : c'est parti mon Cui Cui
Ça y est. C'est officiel. Le maire François Cuillandre sera le chef de file des socialistes et apparenté.e.s pour les municipales de 2014. Fastoche vu qu'il n'y avait pas d'autre candidat à la candidature chez les socialistes. Les spécialistes apprécieront le plan média. Désignation par les militants socialistes le lundi soir. Annonce livrée avec les croissants au beurre dans la presse du mardi matin. Conseil municipal le soir même pour échanger quelques politesses avec les bretteurs de l'UMP locale. Interview repris dans la presse du mercredi. Garden-party municipale aux frais de la princesse le jeudi soir pour arroser les gosiers des courtisans et serrer des pognes...
« Fusion = Confusion »
Pour celles et ceux qui n'auraient compris le message adressé par François Cuillandre à ses partenaires actuels de sa majorité sortante, il n'y aura pas d'accord lors de l'entre deux tour. Ceux et celles qui voudront se donner de grandes chances de s'assurer à nouveau un strapontin douillet devront s'allier à son panache dès le premier tour... et tant pis pour les convictions politiques incompatibles avec les ambitions personnelles. Les convictions politiques sont à mettre dans la poche du pantalon et s'il vous plait avec le mouchoir bien enfoncé par dessus.Voilà pour le décryptage. L'important pour les socialistes en 2014 sera une fois de plus de gauchir la carte postale quitte en en rester à du trompe-l'œil sur papier glacé.
Tout serait au mieux dans le meilleur des mondes politiques brestois si les données de la partie n'avaient changé depuis les scrutins municipaux précédents. Aujourd'hui le PS et EELV sont au gouvernement avec les perspectives de régressions sociales annoncées et l'impopularité qui va avec. Les élections européennes auront lieu dans la foulée des municipales. Mélenchon et son Front de Gauche qui se sont imposés dans le paysage politique national sans pour autant avoir encore validé dans les urnes en local sa dynamique de campagne des présidentielles. Dur, dur aussi sera pour les apparatchiks de tous bords qui nous avaient habitués ces dernières années aux alliances électorales en mode bissextile en fonction des intérêts alimentaires du moment. Apparatchiks de la « confusion idéologique » qui prendront désormais le risque d'en payer dans les urnes le prix de leur illisibilité géographique. Le grand écart en politique cela abime à la longue le parti et cela finit par lasser les citoyen.ne.s. Avec de plus un FN qui joue dorénavant l'arbitre entre le PS et L'UMP et une plus que probable liste « Brest Bleu Marine » dans la cité du Ponant lors du prochain scrutin des municipales. N'en jetez plus...