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  • Le Testet - Notre-Dame-des-Landes, même combat !

     Communiqué de presse du Collectif brestois
    de soutien à la lutte de Notre-Dame-des-Landes

     

    En soutien à la mobilisation contre la destruction de la zone humide du Testet dans le Tarn et dénoncer les violences policières toujours en cours, le Collectif brestois de soutien à la lutte de Notre-Dame-des-Landes appelle à un rassemblement

    le lundi 8 septembre 2014 à 18h30
    Place de la Liberté à Brest.

    coup-de-latte1.jpg?w=820Lundi 1er septembre 2014, le Conseil Général du Tarn a décidé de passer en force avec le soutien du nouveau Préfet pour amorcer les travaux du barrage de Sivens. Le déboisement en limite de la zone humide du Testet (bassin versant du Tescou au Nord-Ouest du Tarn) a commencé sous la protection d’environ 200 CRS et gendarmes.

    Plus de 200 opposantssont présents sur place pour s'opposer à l’avancée des tronçonneuses.

    Comme sur la Zone à Défendre (ZAD) de Notre-Dame-des-Landes en octobre 2012, la police frappe et gaze les opposant-e-s pour imposer un projet nuisible de plus.

    S'informer :

    - Collectif de sauvegarde de la zone humide du Testet

    -Collectif Tant qu'il y aura des Bouilles

    - La bataille pour sauver la zone humide du Testet - Dossier du journal Reporterre

    - Barrage de Sivens : un projet d'intérêt général ?
    Par Les Amis de la Terre

    - Ségolène Royal ne connait pas le dossier du Testet et s'en lave les main. 
    Par Barnabé Binctin - Reporterre -  05 septembre 2014

  • Pub Loué : La colère feinte d'Estrosi n'est qu'un appeau électoral pour pigeonner les policiers

    Estrosi,pub,Loué,Estrosi

    Début août, monté sur ses ergots, le député-maire de Nice Christian Estrosi a annoncé via un tweet qu'il voulait faire retirer la dernière publicité des poulets Loué qui a ses yeux dénigre les forces de l'ordre. Visuel de la réclame incriminée qui ne fait qu'associer sur un ton potache un faux agent de police opérant un contrôle de vitesse et ayant dans le viseur un poulet élevé dans la commune de Loué. La mention « poulet contrôlé ! » se voulant illustrer la qualité du mode d'élevage de l'animal. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, fut t-il enchaîné et encore moins matière à une proposition de loi. Estrosi voulait peut être faire du populaire, avec sa colère surjouée en mode « honneur de la police bafouée  », il nous la joue « peine-à-jouir » populiste pour la grande joie des rieurs d'internet. On s'étonnera au passage que Christian Estrosi réserve son courroux au seul domaine publicitaire alors que les pandores sont caricaturés depuis des lustres que cela fusse au cinéma, à la télévision, au théâtre en passant par la bande-dessinée, j'en passe et des meilleures... Exclusive qui amène à s'interroger sur l'intention véritable de la croisade soudaine du Don Quichotte niçois.

     Une farce grossière à visée électoraliste
    La claque des syndicats policiers n'arrive pas à donner le change à cette farce estivale honteusement téléphonée. On comprend bien vite que la campagne publicitaire de Loué s'affiche là pour Christian Estrosi comme une opportunité fortuite afin d'occuper le terrain médiatique et surtout draguer à nouveau les résidents de la maison poulaga. Dessous le képi de chaque policier il y a un électeur. Public électoral potentiellement volatile capable d'aller à l'occasion picorer la pitance lepéniste. Les passerelles sont ténues. Avec un parti socialiste qui surfe désormais sur le même créneau sécuritaire, chaque uniforme vaut aujourd'hui son pesant d'or. Autant donner du grain à sa basse cour pour la fidéliser. Genre de détail qu'on ne perd pas de vue à l'UMP quitte pour Christian Estrosi à renfiler une fois encore son costume de Morano au masculin et à passer pour l'imbécile de service. Au diable les rieurs. Petit sacrifice pour les ambitieux patentés qui en attendent toujours en retour un bénéfice en remerciement. Il nous rejoue donc là un pâle remake du gendarme niçois nous servant son overdose de bouillabaisse sécuritaire et liberticide remâchée à l'extrême dont il en a fait son fonds de commerce politique. Christian Estrosi laboure sur un terrain connu. Cette séquence de colère feinte n'est que du réchauffé pour l'UMP. En 2010, Brice Hortefeux alors ministre de l'Intérieur, lui aussi grognard sarkozyste, nous avait interprété son propre épisode « honneur de la police bafouée » en réaction à une précédente campagne publicitaire de l'éleveur de poulets sarthois qui avait déjà utilisé sur le mode humoristique sa métaphore publicitaire autour de sa volaille campagnarde. A l'image de l'ire d'Hortefeux de 2010, celle de Christian Estrosi s'affiche donc à nouveau comme un appeau électoral pour attirer les policiers dans le poulailler UMP. Dans l'affaire, Christian Estrosi n'est que l'un des chausse-pieds du « retour » (sic) storytellé de Nicolas Sarkozy en vue des présidentielles de 2017. Sa propre candidature à la primaire de l'UMP et sa déclaration d'annonce n'en étant que des éléments de mise en scène d'un scénario dont les grosses lignes sont déjà écrites. Peut être un peu trop grossièrement d'ailleurs. A la fin de l'histoire, les vrais pigeons ne sont donc pas toujours ceux qu'on imagine. Les rieurs en seront aussi pour leur grade si ils n'avaient pas perçu l'intention première du député-maire de Nice et de l'UMP.

    Le seul vrai gagnant de cette farce politico-médiatique n'est au final que l'éleveur de gallinacés qui aura bénéficié encore une fois d'une exposition publicitaire supplémentaire gratuite. Du grand art en la matière. Un « co-branding » convenu qui annonce déjà le prochain épisode.

    Gaston,appeau,Franquin,policier,poulet
    - C'est pour les poulets, ton appeau...
    - M'enfin ?!

    Et aussi, picoré sur la toile :

     - Christian Estrosi en guerre contre la pub des poulets de Loué : un combat absurde
    par Giuseppe Di Bella - Le Nouvel Observateur -02/08/2014

    Des pigeons et des poulets
    par Alain Korkos - Arrêt sur images - 05/08/2014

    - Poulet à la niçoise
    par Judge Marie - 4 août 2014

  • Soutien militant à Alain Pojolat. Arrêt des poursuites

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    Communiqué de presse des Alternatifs - 4 août 2014

    Les 19 et 26 juillet dernier, malgré l’interdiction de l’Etat français pro israélien, des milliers de personnes ont manifesté dans le calme à Paris pour condamner les bombardements aveugles et meurtriers qui s’abattent sur GAZA. Des débordements venant d’éléments provocateurs infiltrés se sont déroulés à la marge de ces manifestions parisiennes en soutien au peuple palestinien.

    pojolat.jpgAujourd’hui, le pouvoir socialiste veut rendre responsable de ces débordements les organisateurs des manifestations interdites. le camarade du NPA Alain Pojolat qui avait déposé son nom en représentation de l’ensemble des collectifs appelant à la manifestation du 26 juillet fait l’objet de poursuites par le parquet de Paris pour organisation de manifestation interdite. Il comparaîtra devant le Tribunal de Grande Instance de Paris le 22 octobre 2014.

    La décision de poursuivre notre camarade Alain Pojolat est une illustration supplémentaire de l’alignement du gouvernement Hollande-Valls sur la politique belliciste du gouvernement israélien et du glissement sécuritaire et liberticide du pouvoir en place qui voudrait museler toute contestation.

    Les Alternatifs demandent l’arrêt des poursuites engagées contre Alain Pojolat et plus généralement l’arrêt de la criminalisation du mouvement de soutien au peuple palestinien.

    Les Alternatifs renouvellent leur soutien à la résistance du peuple palestinien.

    (Crédit photo : NPA)

    Aller plus loin :

    - Pétition de soutien à Alain Pojolat

  • La lutte des intermittent-e-s du spectacle c'est la nôtre !

     Nous somme toutes et tous des intermittent-e-s de l'emploi !

    GdB_chomeurs_ni_mendiants_ni_esclaves.jpg

    Texte du tract diffusé par le Collectif Brest en marche contre l'injustice sociale

    Le 22 mars 2014 les syndicats CFDT, FO et CFTC, avec les organisations patronales dont le MEDEF, ont signé une nouvelle convention UNEDIC, (elle règle le montant et la durée de l'indemnisation chômage).

    Malgré la forte mobilisation des intermittent-e-s du spectacle contre cette convention, le gouvernement l'a agréée le 26 juin 2014.

    La lutte des intermittent-e-s du spectacle, relayée par les médias, n'est que la face visible de l'iceberg : 80% des embauches actuelles s’effectuent en CDD !
    L’intermittence, les contrats courts et la discontinuité sont le quotidien des chômeurs et précaires.

    La lutte contre la nouvelle convention UNEDIC est tout sauf une lutte corporatiste, car elle défend les conditions de tout-e-s les chômeurs et précaires, c'est pourquoi nous en sommes pleinement partie prenante !

    Cet accord va encore dégrader les droits sociaux des plus exploités, les obligeant à accepter des emplois toujours plus précaires dans des conditions toujours plus mauvaises. Au contraire, garantissons sans conditions l’accès à l'assurance chômage à tout-e-s les salarié-e-s en emploi discontinu !

    NOUS REVENDIQUONS :

    •  L'abrogation de la dernière convention UNEDIC
    • L'augmentation des cotisations sociales par l'augmentation des salaires !

    • Un salaire inconditionnel !

    • L'abolition de toutes les formes d'exploitation !


    Sur le même sujet :

    - " Chômeurs, intérimaires, intermittents du spectacle, salariés précaires (ou qui pourraient le devenir) : pourquoi cet accord nous concerne tous !par Collectif Avignon Off de la Cip-Idf - 13 juillet 2014

  • Coordination nationale en Avignon - Communiqué du 2 juillet 2014

    Nous, Coordination Nationale des chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, réunis ce 2 juillet 2014 à Avignon, exigeons l’abrogation de la convention d’assurance-chômage, agréée le 26 juin par le gouvernement, et en application depuis hier.

    Cet agrément est un scandale.

    La convention, validée pour deux ans, porte un coup violent sur les droits collectifs à l’assurance-chômage. Par cet agrément, le gouvernement choisit donc d’être responsable de la précarisation accrue de millions de travailleurs et de chômeurs.

    Il s’agit de nos vies.

    Nous réaffirmons que la lutte ne fait que commencer, et que nous n’avons jamais été aussi nombreux à défendre les droits sociaux de tous.

    A la stratégie de division du gouvernement, relayée par trop de médias, nous répondons que nous n’avons jamais été aussi unis. Et nous le sommes à travers une lutte globale contre les politiques d’austérité qui nous sont imposées.

    Nous luttons ensemble, aux côtés, entre autres, des chercheurs, des postiers, des avocats, des cheminots, des personnels hospitaliers,… contre la destruction de nos biens communs.

    Nous ne sommes pas dupes des fausses propositions du gouvernement, et nous maintenons la pression.

    La proposition discrétionnaire du gouvernement, de prendre en charge temporairement le différé d’indemnisation sur les seules annexes 8 et 10, est inacceptable. Nous demandons qu’il soit pris en charge pour l’ensemble des chômeurs. Sinon nous la refusons.

    Ici, en Avignon, nous sommes saisonniers, travailleurs de la restauration, salariés des festivals In et Off, intérimaires de l’hôtellerie,… Nous faisons tous partie des 86% d’embauches qui se font aujourd’hui en CDD. Nous sommes tous des intermittents de l’emploi.

    L’assurance chômage nous concerne tous : il s’agit d’un enjeu national.

    Nous appelons à une grève massive et à un rassemblement à Avignon, le 4 juillet, pour demander l’abrogation de la nouvelle convention d’assurance chômage et l’ouverture de véritables négociations avec l’ensemble des concernés.

    La direction de Montpellier Danse a d’ailleurs déjà annoncé l’annulation des spectacles pour cette journée et le festival Rayon Frais à Tours a voté, ce jour, la grève répondant à cet appel.

    Tant que nous ne serons pas entendus, nous maintiendrons le rapport de force.Et nous agirons. XXX Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.
    Le Festival d’Avignon n’a pas commencé...

    Avignon, le 2 juillet 2014