2009, année noire pour l’humour syndical brestois ? Quand un syndicat n’a pas autre chose à faire que de porter plainte contre un autre syndicat à cause d’un dessin humoristique qui ne le présente pas à son avantage.
Vraiment outragée et injuriée la CFDT par le dessin que FO a utilisé dans un tract diffusé aux chauffeurs du réseau de transports urbains brestois ? L’on peut s’interroger sur le caractère vraiment sérieux de la requête que souhaite défendre la CFDT en mettant en branle une procédure judiciaire pour faire condamner un autre syndicat au regard d’une divergence d’appréciation humoristique. Il est vrai que la caricature en dessous de la ceinture est beaucoup plus drôle quand elle s’attaque au voisin et l’est beaucoup moins quand l’on en est la victime. Pour s’en rendre compte il suffit de ne pas aller bien loin pour en avoir la démonstration. Pas plus loin que la vitrine du siège brestois de la CFDT ou majestueusement est affiché le visuel de la campagne de communication à l’intention des jeunes qui recherchent un job saisonnier. L’affiche est illustrée par un dessin de Philippe Vuillemin reconnu et apprécié par les puristes pour son style assez trash. Le dessin représente deux jeunes debout dans un champ écoutant les consignes d’un personnage à l’allure rustre agenouillé de dos en train de ramasser des fraises. Les dialogues des personnages sont assez croustillants et sont représentatifs de l’esprit humoristique du visuel :
L’agriculteur : “... Bon, je vous explique les enfants : la meilleure manière pour ramasser les fraises, c’est de se mettre à quatre pattes, comme ceci... "
L’un des deux jeunes : “ Et pour se faire payer ? on garde la même position ? "
Autrement dit si le jeune salarié estival n’écoute pas les bons conseils prodigués par le syndicat CFDT, il risque fort de se faire enc...., pardon, sodomiser par son employeur. En français bien léché dans le texte l’on dit plutôt se faire avoir.
Bref, au lieu de vouloir faire des procès en sorcellerie pour lèse pudibonderie, il serait de bon ton pour la section CFDT de Brest de se renseigner sur le style humoristique qu’utilise son propre syndicat dans ses campagnes d’information nationale. Avant de transformer le 03 mars prochain le tribunal de Brest en un salon de la bande dessinée, il serait fort judicieux pour la CFDT de réfléchir si elle souhaite véritablement maintenir sa plainte contre le syndicat FO, au risque que cette procédure futile lui revienne à la figure comme une vulgaire tarte à la crème.
Vraiment outragée et injuriée la CFDT par le dessin que FO a utilisé dans un tract diffusé aux chauffeurs du réseau de transports urbains brestois ? L’on peut s’interroger sur le caractère vraiment sérieux de la requête que souhaite défendre la CFDT en mettant en branle une procédure judiciaire pour faire condamner un autre syndicat au regard d’une divergence d’appréciation humoristique. Il est vrai que la caricature en dessous de la ceinture est beaucoup plus drôle quand elle s’attaque au voisin et l’est beaucoup moins quand l’on en est la victime. Pour s’en rendre compte il suffit de ne pas aller bien loin pour en avoir la démonstration. Pas plus loin que la vitrine du siège brestois de la CFDT ou majestueusement est affiché le visuel de la campagne de communication à l’intention des jeunes qui recherchent un job saisonnier. L’affiche est illustrée par un dessin de Philippe Vuillemin reconnu et apprécié par les puristes pour son style assez trash. Le dessin représente deux jeunes debout dans un champ écoutant les consignes d’un personnage à l’allure rustre agenouillé de dos en train de ramasser des fraises. Les dialogues des personnages sont assez croustillants et sont représentatifs de l’esprit humoristique du visuel :L’agriculteur : “... Bon, je vous explique les enfants : la meilleure manière pour ramasser les fraises, c’est de se mettre à quatre pattes, comme ceci... "
L’un des deux jeunes : “ Et pour se faire payer ? on garde la même position ? "
Autrement dit si le jeune salarié estival n’écoute pas les bons conseils prodigués par le syndicat CFDT, il risque fort de se faire enc...., pardon, sodomiser par son employeur. En français bien léché dans le texte l’on dit plutôt se faire avoir.
Bref, au lieu de vouloir faire des procès en sorcellerie pour lèse pudibonderie, il serait de bon ton pour la section CFDT de Brest de se renseigner sur le style humoristique qu’utilise son propre syndicat dans ses campagnes d’information nationale. Avant de transformer le 03 mars prochain le tribunal de Brest en un salon de la bande dessinée, il serait fort judicieux pour la CFDT de réfléchir si elle souhaite véritablement maintenir sa plainte contre le syndicat FO, au risque que cette procédure futile lui revienne à la figure comme une vulgaire tarte à la crème.
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La liberté d’expression syndicale s’arrêterait t-elle où commence l’expression de fausse pudibonderie de façade de ceux qui en font les frais ? Au final, les postures de “Père la morale” mises en avant par la société BIBUS et la CFDT apparaîtraient suspectes. A croire que la perche polémiste proposée maladroitement par le choix d’illustration de FO servirait bassement à l’opérateur de transports urbains et au syndicat caricaturé pour faire évacuer du débat le fond des revendications évoquées dans le document incriminé. La société BIBUS, par sa procédure de référé pour interdire la diffusion du tract semble déjà avoir gagné la première manche. A contrario, les procédures juridiques conjointes de BIBUS et de la CFDT apporteront désormais une visibilité nationale à une communication syndicale qui au départ n’ambitionnait qu’à se restreindre à la cible confidentielle des chauffeurs de la compagnie de transports brestois. En dehors d’éventuellement considérer de mauvais goût le choix du dessin humoristique fait par FO afin d’illustrer sa perception d’un soi-disant manque de combativité du syndicat majoritaire CFDT dans ses démarches revendicatives auprès de la direction de BIBUS, on arrive rapidement à la conclusion qu’il n’y avait pas là de quoi casser trois pattes à un canard, fut t-il enchainé. Où l’on comprend bien vite que l’appréciation artistique de l’illustration en question aurait pu se régler les yeux dans les yeux entre BIBUS et les deux syndicats et non dans l’enceinte d’un tribunal.
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Lors de cette séance des questions parlementaires, Alain Marleix a aussi évoqué le vote par internet en souhaitant un “débat objectif c'est-à-dire éclairé par des avis techniques et scientifiques de haut niveau” (sic) afin de répondre à la problématique de la “fiabilité des systèmes, leur intégrité et leur sécurité, ainsi qu'un niveau élevé de transparence (sont) nécessaires.” (re-sic). Contrairement aux autres pays européens (Irlande, Pays-Bas...), le gouvernement français refusait déjà d’ouvrir un VRAI débat de fond sur la question du vote électronique par l’utilisation des ordinateurs de vote non connectés au réseau internet, se restreignant à balader les groupements de 
Si nul n’a de légitimité à se substituer à la justice pour sanctionner ou non la destruction illégale de la gabare classée, il s’avére difficile de cautionner que ce choix radical n'est pas été soumis à débat en conseil municipal en toute transparence. Quid que l’objet de la délibération en question fut non conforme au droit ou que cela puisse déplaire dans quelques chaumières lampaulaises. Que l’équipe municipale informée de l’affaire décide aujourd'hui en conscience de fermer les yeux m’apparait moralement condamnable. Le concept de "solidarité municipale" prévaudrait t-il sur l’intérêt de la commune ? Au final, S'avére-il aujourd'hui possible que le maire lampaulais puisse proposer une délibération "a posteriori" (sic) à son conseil municipal afin de prendre acte de la prestation liée à la destruction de la gabare dans l'expectative qu'elle puisse être imputée sur le budget communal ?
L’observateur attentif aura aussi noté que ce choix des urnes transparentes avait aussi dernièrement été fait localement par les socialistes lors de leur vote interne pour le choix de leur premier secrétaire. Les socialistes brestois auront pu sûrement apprécier d'avoir matériellement quelque chose à recompter (sic). Même la droite brestoise par la voix de son délégué de Brest-centre s'était ironiquement laissé aller à faire l'apologie du contrôle citoyen dans l'éventualité d'un nouveau duel Aubry/Royal en se disant prêt à "apporter sa contribution par l'envoi d'observateurs indépendants, dans le but unique d'aider l'oppostion (NDLR : nationale) à retrouver son statut dans notre démocratie.".