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  • Plans de licenciements, menaces sur les droits des chômeurs, brisons l’offensive du MEDEF

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    Communiqué des Alternatifs  - 1er février 2014

     

    Presque chaque jour, l’annonce d’un nouveau plan de licenciements, avec deux nouveautés ces derniers jours :

    • Arnaud Montebourg, ministre de la "gauche du PS", mouille la chemise pour convaincre des grévistes de reprendre le travail, ça s’est passé chez Mory-Ducros…

    • toujours chez Mory-Ducros, un nouveau concept : la filiale du fond d’investissements qui reprend l’entreprise n’impose pas la perte de près de 5.000 emplois (plus de 2.700 dans l’entreprise, 2.000 chez les sous-traitants) mais "sauve" 2.230 salarié.e.s…

    Le compromis Gouvernement-MEDEF porte ses premiers fruits…

    Dans le même temps, les négociations UNEDIC s’engagent. Le plan de bataille du MEDEF sans équivoque :

    • refus d’augmenter ses cotisations

    • dégressivité accentuée des indemnités

    • radiations de chômeurs de Pôle Emploi

    La proximité des élections Municipales et Européennes conduit le gouvernement à la prudence : une nouvelle dégradation des conditions d’indemnisations des chômeurs/ses n’est pas un bon argument électoral. Mais la tentation est forte de s’inspirer des réformes Hartz menées en Allemagne il y a une dizaine d’année par le gouvernement Schröder, et qui ont paupérisé une partie importante de la population.

    Dans une situation où les gains de productivité, le redéploiement des activités, conduisent à la précarisation dans et hors du monde du travail, où le cahier des charges du MEDEF est clair et où le gouvernement s’y soumet pour l’essentiel, des réponses qui tableraient sur des améliorations cosmétiques du système économique ne feraient, dans le meilleur des cas, qu’atténuer de nouvelles régressions sociales.

    La première réponse à ces régressions est la résistance, l’unité, la mobilisation, et elle concerne organisations syndicales, associations de chômeurs/ses et précaires, formations politiques…

    Pour donner sens et perspective aux résistances sociales, un projet alternatif est indispensable :

    • l’accaparement des richesses, des entreprises, par le capitalisme financiarisé n’est plus acceptable. Les Fralib et d ’autres montrent la voie par leur lutte obstinée pour la reprise de l’outil de travail

    • nos vies ne peuvent plus être négociées, brisées, au rythme des plans de licenciement La sécurisation des parcours professionnels est nécessaire, et son financement indispensable par un partage des richesses, notamment en réduisant les dividendes

    • il n’y aura pas de au droit à l’emploi pour tous et toutes, pas de fin du chômage, des temps partiel subis, notamment par les femmes, sans une réduction forte et globale du temps de travail

    • la reconversion de larges secteurs économiques est nécessaire pour la transformation sociale et écologique de la société/ Elle ne pourra se faire sans de nouveaux droits pour les salarié-e-s, notamment le droit de veto sur les licenciements

    Nous sommes à la croisée des chemins : la barbarie froide de l’économie capitaliste c’est la lutte de tous contre tous et la désagrégation sociale : construisons l’alternative.

  • Je ne suis pas candidat aux prochaines municipales à Brest

    arton1355-8cba8.pngA la fois amusé et agacé, j'ai été surpris de lire dans les colonnes de Ouest-France du mercredi 13 novembre que mon nom apparaissait comme probable chef de file d'une liste « Front de gauche » à Brest pour les municipales de mars prochain.

    Je me permets de démentir cette information. Je ne serai présent sur aucune liste aux prochaines municipales. J'ai pris mes distances avec le projet de liste initiée par le PG, la FASE et la GA (Gauche Anticapitaliste) car fermée au label électoral « Front de gauche » et à sa rhétorique. Regroupement politique totalement illisible à Brest, fut t-il restreint comme c'est le cas dans la cité du Ponant où le « Front de gauche » s'affiche divisé aux yeux des brestois. Le double discours du trio PG, FASE et GA à l'intention du PCF, oscillant entre règlement de compte pour les municipales et main tendue en vue du scrutin des Européennes, ne contribue pas non plus à la compréhension et la clarification et du paysage politique local et régional. Dans l'affaire, le PCF breton doit choisir ses alliés une fois pour toute au lieu de nous jouer régulièrement la carte des alliances électorales bissextiles en fonction des places à prendre. A faire constamment le grand écart, on s'abîme le parti.

    Pour en revenir à la liste « Front de gauche », à mon sens, c'est une erreur pour la gauche radicale brestoise de vouloir aujourd'hui réduire le scrutin municipal à un réceptacle à « colères » comme le suggère le nom de sa liste. C'est se tromper d'élection. Pas sûr que les brestois en attente d'une véritable alternative à gauche à Brest y retrouve ses petits.