Au sommaire du numéro spécial de "La Lettre des élus Alternatifs et des acteurs locaux" numéro 66 de mai 2003
CHARTE MUNICIPALE ET INTERCOMMUNALE DES ALTERNATIFS POUR LES ELECTIONS DE 2014
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Charte municipale et intercommunale des Alternatifs pour les élections de 2014
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Soutien des demandeurs d'asile à Brest : fin des occupations
Communiqué de presse du Casss-paPIERs
(Collectif d'actions, de soutien et de solidarité envers les personnes sans-papiers)Aujourd’hui, l’ensemble des personnes qui occupaient le gymnase Foch depuis 13 jours ont été enfin relogées!
Le sous préfet du Finistère, au nom du Préfet, a attribué à toutes les personnes une solution d’hébergement pour une semaine, dans diverses villes du département, et ce sans distinction de composition familiale ni de situation administrative.
C’est une victoire pour les migrants et leurs soutiens.
Il s’agit maintenant que cette semaine d’hébergement se prolonge et se transforme en des logements pérennes.
Le CASSS-paPIERs continuera la lutte pour des logements pour tous et toutes, et pour la régularisation de toutes les personnes sans papier.S'informer, se mobiliser :
- Casss-paPIERs (Collectif d'Actions, de Soutien et de Solidarité envers les personnes Sans-papiers)
- Galères de Brest - Site mis en ligne afin de soutenir les personnes étrangères demandant leurs papiers et qui sont misent à la rue par les pouvoirs publics.
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Des logements pour tous et toutes, avec ou sans papiers ! : manifestation samedi 30 juin à Brest
Le logement est un droit. L'Etat français, qui a ratifié la convention de Genève, a même l'obligation légale de loger les demandeur-se-s d'asile.
Avant 2009, les personnes qui voulaient demander l'asile en Bretagne pouvaient le faire dans toutes les grandes villes de la région. Depuis 2009, elles ne peuvent plus le faire qu'à Rennes. Si bien que presque toutes les places d'hébergement ont été fermées hors de l'Ille-et-Vilaine, sans pour autant entraîner d'augmentation des moyens dans ce département ! Aujourd'hui, plus de 300 personnes étrangères vivent à la rue ou dans des squats à Rennes.
Depuis un an, le préfet de région envoie vingt personnes par mois dans chaque département breton. Vingt personnes, c'est très peu dans un département d'un million d'habitant-e-s. Mais même pour vingt personnes, l'Etat ne veut pas trouver de solutions de logement durables.
Depuis l'été dernier, à Brest, des personnes étrangères en demande de papiers, dont une grande partie sont demandeuses d'asile politique, sont abandonnées à la rue, parfois avec des enfants. Ces personnes ne trouvent souvent pour dormir que le hall d'entrée de l'AFTAM (association mandatée pour accueillir et accompagner les demandeur-se-s d'asile à leur arrivée à Brest). Face à cette situation, des occupations de bâtiments publics (CDAS, Conseil Général, Mairie, sous-préfecture, BMH) ont déjà eu lieu avec les personnes concernées, pour exiger des logements. Les solutions alors obtenues sont toujours précaires, de courte durée et parfois loin de Brest où les enfants sont scolarisé-e-s.
Ces dernières semaines, de nouvelles familles et personnes isolées ont été mises à la rue. D'autres ont été envoyées en camping à l'autre bout du département, loin des structures qui les soutiennent et des réseaux qu'elles ont constitués.
Pour se mettre à l'abri et pour obliger les pouvoirs publics à les loger, les personnes concernées et leurs soutiens occupent le gymnase de l'Harteloire. Actuellement, plus d'une trentaine de personnes concernées participent à l'occupation. Le nombre de personnes concernées ne cesse d'augmenter au fur et à mesure que la Préfecture cesse de prendre en charge les hébergements. Et il paraît que d'ici peu il n'y aura plus aucun hébergement en hôtel parce que les places seront prises par... les touristes pour Brest 2012 ! Une centaine de personnes hébergées seront alors à la rue.
On nous répète que le budget pour l'hébergement d'urgence est épuisé depuis le 31 mai. L'Assemblée Nationale va se réunir début juillet pour revoir le budget 2012. Des moyens pour des logements durables doivent être une priorité.
Devant l'urgence de la situation, des collectifs et des organisations des villes de Brest, Quimper et Rennes organisent des manifestations le samedi 30 juin. Partout en Bretagne, réclamons :
Des logements pour tous et toutes, avec ou sans papiers
MANIFESTATION
Samedi 30 juin à 15h, Place de la Liberté à Brest
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Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites
Appel de l'association Attac et de la Fondation Copernic
Le gouvernement français s’apprête à engager une nouvelle réforme qui risque de porter un coup fatal au système de retraite par répartition en jurant une fois de plus que c’est pour le sauver. Le bilan des réformes menées depuis 1993 est déjà catastrophique car toutes les dispositions prises (calcul sur les 25 meilleures années, indexation sur les prix et non plus sur les salaires des actifs, allongement de la durée de cotisation sous peine de décote...) ont déjà fait baisser le niveau des pensions d’environ 20 %. Elles ont aggravé les inégalités déjà fortes entre les pensions des hommes et des femmes. Le Conseil d’orientation des retraites (COR) prévoit que le taux de remplacement moyen - niveau de la retraite par rapport au salaire, passerait de 72 % en 2007 à 59 % en 2050. Cette dégradation continuera donc de frapper les actuels retraités et touchera également les générations suivantes.
Malgré ce bilan désastreux, le gouvernement veut aller encore plus loin en supprimant l’âge légal de départ à la retraite à 60 ans en le portant à 62, voire 65 ou 67 ans, comme le demande le Medef, et en remettant en cause le calcul sur les six derniers mois d’activité des retraites du secteur public. Jumelées avec un nouvel allongement de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein, ces mesures condamneraient à la pauvreté la plupart des futurs retraités, surtout les femmes et tous ceux et celles qui ont connu et connaîtront des périodes de chômage et de précarité importantes. Ce sont les salarié-es les plus jeunes qui subiraient les effets cumulés de ces orientations au moment de partir à la retraite.
Le gouvernement et le patronat persistent à vouloir durcir les conditions de départ en retraite alors même que les entreprises continuent de se débarrasser des salariés âgés avant qu’ils aient acquis la totalité de leurs droits. Exiger que les salariés travaillent et cotisent plus longtemps, alors que l’âge moyen de cessation d’activité est de 59 ans, ne vise qu’à baisser le niveau des pensions. De plus, cette logique remet en cause la solidarité intergénérationnelle. Il n’y a aucun sens à augmenter l’âge de la retraite alors que le chômage de masse sévit pour les jeunes. Au lieu de voir dans la retraite par répartition une transmission perpétuelle et solidaire de la prise en charge d’une génération par la suivante, le gouvernement et le patronat, afin d’attiser la division, la stigmatisent comme un fardeau pour la seule génération à venir.
Le danger ne s’arrête pas là. Le COR dessine les contours d’une réforme pour remplacer notre système par un autre « par points » ou « par comptes notionnels ». Dans les deux cas, il s’agirait de ne plus avoir à assurer un taux de remplacement du salaire défini à l’avance et de faire de la variation du niveau des pensions le moyen d’équilibre financier des régimes. Cela aggraverait encore la baisse du niveau des pensions et contraindrait les salariés, particulièrement les salarié-es pauvres et effectuant les travaux pénibles, à travailler toujours plus longtemps.
La vraie raison des mesures qui s’annoncent n’est pas liée à la démographie. La crise financière a provoqué une récession et donc une flambée des déficits publics. Les États continuent benoîtement à financer leurs déficits en empruntant sur ces mêmes marchés financiers qui ont provoqué la crise. Réduire ces déficits pourrait se faire par une taxation du capital. Mais les spéculateurs refusent évidemment cette solution, demandent que les États donnent des gages et exigent une réduction des dépenses publiques.
Une alternative à cette régression sociale existe pourtant. A moins de décréter la paupérisation des retraité-es, il est normal de couvrir les besoins sociaux liés à l’augmentation de leur part dans la population par un accroissement des prélèvements sur la richesse produite. Les déficits des caisses de retraite sont essentiellement dus au refus obstiné de le faire. Pourtant, le besoin supplémentaire de financement nécessaire aux retraites est réalisable puisqu’il a été chiffré en 2007 par le COR entre 1 et 2 points de PIB jusqu’en 2050, à comparer avec la chute de la part de la masse salariale de 8 points au cours des dernières décennies et avec l’explosion correspondante des dividendes, qui sont passés de 3,2 % du PIB en 1982 à 8,5 % en 2007. Il est donc juste d’augmenter la part des salaires et des pensions dans la richesse produite en s’attaquant aux profits. Le financement des retraites est possible à condition d’en finir avec l’actuel partage éhonté de la richesse au bénéfice des revenus financiers. C’est ce partage qui constitue le tabou à faire sauter, et non l’âge de départ. Il s’agit là d’un choix politique de justice et de solidarité.
La question des retraites pose celle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Nous ne pouvons accepter la paupérisation programmée des futurs retraité-es, l’idéologie absurde du « travailler toujours plus » et la destruction des solidarités sociales. Nous souhaitons contribuer à une vaste mobilisation citoyenne (réunions publiques, appels locaux…) pour stopper cet engrenage.
- Lire et signer la pétition
- Site internet de la mobilisation nationale
- Collectif Brest-Retraites -
Progressiste à l'eau de rose
- Position du Parti Communiste Français sur la question de l'eau
- La position "idéologique" du Parti Socialiste brestois en 1987
- La position du Parti Socialiste brestois en 2009
Le débat ne doit pas être idéologique (sic)