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pôle emploi

  • Communiqué de positionnement du collectif A.R.T 29 suite à l'allocution de Manuel Valls du 19 juin 2014

    Brest le  25 juin 2014

    Depuis le mois de Février, travailleurs intermittents, intérimaires, chômeurs et précaires se mobilisent pour une réforme de l'assurance chômage plus juste que celle signée entre les organisations patronales et trois syndicats de salariés non représentatifs de nos professions ( FO - CFDT et CFTC ), la CGT et la CGC ayant refusées de l'approuver.

    Malgré l'ampleur de cette mobilisation nationale, ainsi que les prises de position publiques de centaines d'élus locaux, de parlementaires et d'acteurs culturels et économiques contre l'agrément de cette convention par le ministère du Travail le gouvernement a choisi le passage en force.

    3339184959.jpgDans son allocution du 19 juin, M Valls a annoncé concernant les annexes 8 et 10 dont dépendent les salariés intermittents, que l'Etat prendrait à sa charge, à titre de mesure transitoire, la perte financière causée par la mesure du différé d'indemnisation (90 millions d'euros sur une année pleine) pour sauver l'exception culturelle française. Il tente ainsi de déplacer le débat de la protection sociale sur la question culturelle. Nous nous battons pour la défense de la politique culturelle mais nous nous battons aussi pour la défense des droits sociaux.

    Nous ne sommes pas dupes de ce cadeau empoisonné. Il n'a pour seul objectif que de briser notre détermination et nous éloigner des autres salariés en lutte afin de laisser passer l'été, ses festivals et leurs retombées économiques.

    Nous ne sommes pas des privilégiés et refusons de le devenir, surtout en période d'austérité. L'Etat n'a pas à se substituer à la solidarité interprofessionnelle au nom de l'exception culturelle française.

    Nous restons solidaires des intérimaires, chômeurs et de tous ceux qui, dans leur profession, sont soumis à l'emploi discontinu. Nous sommes tous concernés par cette réforme car c'est l'assurance chômage dans son ensemble qui est attaquée au nom de l'austérité.

    Si le régime actuel de l'assurance chômage fut pensé pour le plein emploi, aujourd'hui, 86% des embauches se font en CDD et impliquent alternance de périodes d'emploi et de non emploi. Le régime d'indemnisation des travailleurs intermittents est un modèle de protection contre le chômage qui pourrait s'étendre aux autres professions et cela, le MEDEF le craint. C'est pourquoi régulièrement, il l'attaque jusqu'à demander sa suppression.

    Il y a urgence, car si l'accord est signé demain, il le sera pour 2 ans et pour tous les chômeurs ! Quelle place pour les négociations souhaitées par M. Valls quand le Comité de suivi de réforme sur l'intermittence n'est pas autour de la table ?

    Pour toutes ces raisons, nous rejetons en bloc les propositions de M Valls !

    Comme nous avons rencontré les cheminots et les employés de Pôle Emploi, nous irons rencontrer les personnels de santé, les postiers et tous ceux qui se battent pour des droits sociaux plus justes !

    Nous sommes déterminés à participer à la convergence des luttes.

    Nos actions pas ne s’arrêteront pas tant que nous n'aurons pas obtenu le retrait de la convention, préalable nécessaire avant de retrouver la table des négociations autour des propositions du Comité de suivi de réforme sur l'intermittence !

     Notre mobilisation ne faiblit pas !

    CE QUE NOUS DEFENDONS NOUS LE DEFENDONS POUR TOUS !!!

    Collectif ART29
    www.art29.net 


    Intervention du Collectif ART29 - Fête de la... par art-29

  • Négociation UNEDIC - Communiqué des Alternatifs

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    Communiqué des Alternatifs - 17 février 2014

    Face à l'offensive du MEDEF contre les (maigres) droits des chômeurs et le régime indemnitaire des intermittents,

    Contre le chômage, pour le partage des richesse et la réduction du temps de travail.
    C'est dans la rue que ça se passe !

    La mutation de l'économie capitaliste entraîne des gains de productivité  Mais ce système conduit aussi à la précarisation et à l'appauvrissement de nombreux/ses salarié.e.s, la multiplication des temps partiels subis, et un niveau de chômage élevé. Si beaucoup chôment, certain.e.s triment. Et, sous la pression du capitalisme managérial,  la souffrance au travail augmente.;

    Une alternative est donc urgente. Elle passe par le partage des richesse et la réduction du temps de travail.

    La négociation UNEDIC s'est engagée en janvier. Et, fort de ses pas de deux avec Hollande-Ayrault, le MEDEF est à l'offensive. Le régime indemnitaire des intermittent-e-s du spectacle vivant lui est insupportable au même titre que les autres formes de salaire socialisé - donc de solidarité sociale. Pus globalement, il considère les droits des chômeurs comme un obstacle au redéploiement libéral qu'il entend imposer en concertation avec le gouvernement.

    Plusieurs revendications sont portées par les organisation de chômeurs.ses, parmi celles-ci :

    • Un revenu personnel de remplacement pour toutes et tous, à hauteur de 80% du SMIC

    • La redéfinition du fonctionnement et des fonctions de Pôle Emploi,  lui permettant de jouer pleinement le rôle de service public de l'emploi

    • Des formations réellement au service des sans-emploi plutôt que des stages bidon.

    Une grande partie de ces revendications d'urgence nécessitent un partage des richesses, l'élargissement du financement de l'UNEDIC par la taxation de tous les revenus du capital, une action résolue contre les contrats courts et précaires.

    Autour des intermittents du spectacle, la mobilisation contre les diktat du MEDEF et le recul des droits est en marche : de nouvelles manifestations auront lieu le 27 février prochain. Les Alternatifs en sont solidaires.

    Face à un système qui continuera à produire précarité et emplois low cost, les incantations à la croissance sont une voie sans issue.C'est un nouveau modèle de développement qui faut inventer, liant justice sociale et transition écologique.

    La sécurisation des parcours professionnels, défendue par plusieurs organisations syndicales, est un premier objectif de transformation. Et une réduction forte du temps de travail tout au long de la vie (vers les 30 heures hebdomadaires) un point de passage obligé pour ne pas continuer à subir un système où beaucoup chôment et d'autres triment pour qu'une petite minorité profite.

  • Plans de licenciements, menaces sur les droits des chômeurs, brisons l’offensive du MEDEF

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    Communiqué des Alternatifs  - 1er février 2014

     

    Presque chaque jour, l’annonce d’un nouveau plan de licenciements, avec deux nouveautés ces derniers jours :

    • Arnaud Montebourg, ministre de la "gauche du PS", mouille la chemise pour convaincre des grévistes de reprendre le travail, ça s’est passé chez Mory-Ducros…

    • toujours chez Mory-Ducros, un nouveau concept : la filiale du fond d’investissements qui reprend l’entreprise n’impose pas la perte de près de 5.000 emplois (plus de 2.700 dans l’entreprise, 2.000 chez les sous-traitants) mais "sauve" 2.230 salarié.e.s…

    Le compromis Gouvernement-MEDEF porte ses premiers fruits…

    Dans le même temps, les négociations UNEDIC s’engagent. Le plan de bataille du MEDEF sans équivoque :

    • refus d’augmenter ses cotisations

    • dégressivité accentuée des indemnités

    • radiations de chômeurs de Pôle Emploi

    La proximité des élections Municipales et Européennes conduit le gouvernement à la prudence : une nouvelle dégradation des conditions d’indemnisations des chômeurs/ses n’est pas un bon argument électoral. Mais la tentation est forte de s’inspirer des réformes Hartz menées en Allemagne il y a une dizaine d’année par le gouvernement Schröder, et qui ont paupérisé une partie importante de la population.

    Dans une situation où les gains de productivité, le redéploiement des activités, conduisent à la précarisation dans et hors du monde du travail, où le cahier des charges du MEDEF est clair et où le gouvernement s’y soumet pour l’essentiel, des réponses qui tableraient sur des améliorations cosmétiques du système économique ne feraient, dans le meilleur des cas, qu’atténuer de nouvelles régressions sociales.

    La première réponse à ces régressions est la résistance, l’unité, la mobilisation, et elle concerne organisations syndicales, associations de chômeurs/ses et précaires, formations politiques…

    Pour donner sens et perspective aux résistances sociales, un projet alternatif est indispensable :

    • l’accaparement des richesses, des entreprises, par le capitalisme financiarisé n’est plus acceptable. Les Fralib et d ’autres montrent la voie par leur lutte obstinée pour la reprise de l’outil de travail

    • nos vies ne peuvent plus être négociées, brisées, au rythme des plans de licenciement La sécurisation des parcours professionnels est nécessaire, et son financement indispensable par un partage des richesses, notamment en réduisant les dividendes

    • il n’y aura pas de au droit à l’emploi pour tous et toutes, pas de fin du chômage, des temps partiel subis, notamment par les femmes, sans une réduction forte et globale du temps de travail

    • la reconversion de larges secteurs économiques est nécessaire pour la transformation sociale et écologique de la société/ Elle ne pourra se faire sans de nouveaux droits pour les salarié-e-s, notamment le droit de veto sur les licenciements

    Nous sommes à la croisée des chemins : la barbarie froide de l’économie capitaliste c’est la lutte de tous contre tous et la désagrégation sociale : construisons l’alternative.

  • Non à la supercherie du job dating !

    Communiqué commun du Collectif brestois en marche contre l'injustice sociale et du Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte de Rennes (MCPL)

    Jeudi 29 septembre se tenait à Saint-Malo une foire aux chômeurs appelée "job dating".

    Au programme : la chance pour 2000 demandeurs d'emploi de se vendre à un employeur en dix minutes. En réalité, on ne saura jamais combien de chômeurs se sont fait concurrence pour des offres d'emploi, dont plusieurs CDD d'un jour!
    De nombreuses personnes ont été refoulées dès l'entrée, qu'elles aient été ou non convoquées. Une tentative de prise de parole par des chômeurs pour exprimer leur colère a donné suite à une intervention musclée des vigiles qui les ont ensuite expulsés avant qu'ils subissent un contrôle d'identité par les forces de police.

    Nous refusons cette mascarade et empêcherons la tenue de ces foires aux chômeurs. Si des chômeurs subissent des radiations liées à cet évènement, nous les contesterons comme nous contestons toutes les radiations qui sont portées à notre connaissance.

    La gestion de ce "job dating" est à l'image de la gestion du chômage de manière générale par le pôle emploi : une mascarade humiliante pour les demandeurs d'emploi accompagnée d'un dispositif répressif. On peut d'ailleurs se demander combien de chômeurs a-t-il fallu radier pour financer ce "job dating" de Saint Malo ?


    Le Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte de Rennes (MCPL)
    Contact : mcpl2008@gmail.com

    Le Collectif brestois en marche contre l'injustice sociale
    Contact : reseaudesluttes.brest@gmail.com

     Lire aussi :

    - NON A la Supercherie du job dating ! ni esclaves ni mendiants, Recalons les patrons !
    par le Mouvement des Chômeurs en Lutte de Rennes et le Collectif brestois en marche contre l'injustice sociale - 29 septembre 2011

    - Job dating.....sur le modèle du speed dating ! Non, vous n’êtes pas sur Meetic mais bien à Pole emploi !
    Communiqué de la CGT Pôle Emploi Bretagne - - 29 septembre 2011

  • Pôle Emploi : la dégradation du service aux chômeurs continue

    conserve.jpgLors de cette rentrée de septembre, Pôle Emploi met en place un nouveau plan de "management" des chômeurs. Objectif, faire des "gains de productivité". Au programme des informations collectives lors des rendez-vous d'inscription des chômeurs. Informations collectives qui devront être menées au pas cadencé par une équipe départementale en mode "task force". Quand Pôle Emploi se réapproprie la terminologie militaire et managériale désormais à la mode chez les cadors néolibéraux. La philosophie est posée.

    - La première étape de cette gestion express des chômeurs devrait consister désormais à une information collective et diluée vers un public d'une trentaine de chômeurs. Information collective expédiée en seulement une demi heure de temps.  

    - En second lieu le chômeur sera reçu durant un quart d'heure par un agent indemnisation.

    - Ce court entretien sera suivi durant une autre demi heure d'une rencontre avec un conseiller pour que le chômeur élabore son Projet Personnalisé d'Accès à l'Emploi  (PPAE).

    - La dernière étape de cette approche taylorisée sera pour les chômeurs de suivre un atelier de 4 ou 5 personnes.

    Les rencontres de suivi mensuel des chômeurs devraient selon ce nouveau plan de rentrée être aussi accélérées.

    statistique_chomage.jpgL'intention non cachée et assumée désormais par la direction de Pôle Emploi de cette dégradation volontaire du service public de l'emploi est de mettre l'institution dans une situation telle qu'elle légitimerait le recours au secteur privé tout en faisant pression sur les chômeurs pour qu¹ils acceptent n'importe quel emploi. La démarche étant de contraindre les chômeurs à une "étreinte bureaucratique". Tu acceptes n¹importe quel boulot ou tu es radié de Pôle Emploi !

    Parallèlement à cette volonté de dégradation du service aux chômeurs, l'orientation de la direction de Pôle Emploi consiste désormais à tenir un discours en trompe l'oeil pour afficher "une image acceptable" avec des "indicateurs au vert", avec pour directive aux directeurs des Pôle Emploi de "ne pas dégrader ce qui est visible par le public". Les "gains de productivité" par cette "stratégie client" ayant pour finalité de donner une "visibilité comptable" de Pôle Emploi en "éclusant statistiquement" les chômeurs. Les questions de suivi qualitatif et d'accompagnement des chômeurs étant évacuées.

    Le questionnaire (questions fermées) adressé à des chômeurs ainsi que le tour de France de Laurent Wauquiez dans les Pôle Emploi semblent s'incrire dans ce plan d'intox médiatique.

    A lire :

    Plan de rentrée 2010 : La direction appelle à la mobilisation du personnel !!!
    Déclaration de la CGT Pôle Emploi Bretagne lors du Comité d'établissement du 30 septembre 2010