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presse

  • Coordination nationale en Avignon - Communiqué du 2 juillet 2014

    Nous, Coordination Nationale des chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, réunis ce 2 juillet 2014 à Avignon, exigeons l’abrogation de la convention d’assurance-chômage, agréée le 26 juin par le gouvernement, et en application depuis hier.

    Cet agrément est un scandale.

    La convention, validée pour deux ans, porte un coup violent sur les droits collectifs à l’assurance-chômage. Par cet agrément, le gouvernement choisit donc d’être responsable de la précarisation accrue de millions de travailleurs et de chômeurs.

    Il s’agit de nos vies.

    Nous réaffirmons que la lutte ne fait que commencer, et que nous n’avons jamais été aussi nombreux à défendre les droits sociaux de tous.

    A la stratégie de division du gouvernement, relayée par trop de médias, nous répondons que nous n’avons jamais été aussi unis. Et nous le sommes à travers une lutte globale contre les politiques d’austérité qui nous sont imposées.

    Nous luttons ensemble, aux côtés, entre autres, des chercheurs, des postiers, des avocats, des cheminots, des personnels hospitaliers,… contre la destruction de nos biens communs.

    Nous ne sommes pas dupes des fausses propositions du gouvernement, et nous maintenons la pression.

    La proposition discrétionnaire du gouvernement, de prendre en charge temporairement le différé d’indemnisation sur les seules annexes 8 et 10, est inacceptable. Nous demandons qu’il soit pris en charge pour l’ensemble des chômeurs. Sinon nous la refusons.

    Ici, en Avignon, nous sommes saisonniers, travailleurs de la restauration, salariés des festivals In et Off, intérimaires de l’hôtellerie,… Nous faisons tous partie des 86% d’embauches qui se font aujourd’hui en CDD. Nous sommes tous des intermittents de l’emploi.

    L’assurance chômage nous concerne tous : il s’agit d’un enjeu national.

    Nous appelons à une grève massive et à un rassemblement à Avignon, le 4 juillet, pour demander l’abrogation de la nouvelle convention d’assurance chômage et l’ouverture de véritables négociations avec l’ensemble des concernés.

    La direction de Montpellier Danse a d’ailleurs déjà annoncé l’annulation des spectacles pour cette journée et le festival Rayon Frais à Tours a voté, ce jour, la grève répondant à cet appel.

    Tant que nous ne serons pas entendus, nous maintiendrons le rapport de force.Et nous agirons. XXX Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.
    Le Festival d’Avignon n’a pas commencé...

    Avignon, le 2 juillet 2014

  • Aide mémoire pour journaliste du Télégramme

    telegramme.gifCandidat aux législatives sur Brest-Rural, je note que le Télégramme de Brest prend un malin plaisir à me présenter désormais comme l' "alternatif" de service soutenu par le NPA. Exercice rédactionnel repris dans un article paru ce 08 mai 2012. Article évoquant la situation délicate pour la candidate UMP Marguerite Lamour sur la circonscription de Brest-Rural suite à la défaite de Nicolas Sarkosy à l'élection Présidentielle.

    Je me permets cordialement de rappeler à la rédaction du Télégramme que je suis adhèrent du groupe politique de gauche altermondialiste Les Alternatifs.

    logo_alternatifs.pngLes Alternatifs est une formation politique née en 1998. Son existence, relativement récente, en tant que Mouvement Parti politique national, s'inscrit dans une filiation bien plus ancienne, celle du courant autogestionnaire qui a marqué le mouvement ouvrier et populaire européen depuis ses origines. Ce courant fut, au sein du PSU puis de l'Alternative Rouge et Verte et dans les suites de 1968 un acteur important des luttes paysannes et ouvrières des années 1970 et 1980 (Lip, Larzac).

    Le projet politique des Alternatifs fondé sur quatre piliers : solidarités, écologie, féminisme et autogestion, ambitionne de construire, par une révolution longue, une société conjuguant des aspirations sociales, écologiques et politiques issues de traditions et cultures diverses :

    - Transformation radicale des rapports économiques et sociaux telle que l'a portée le meilleur du mouvement ouvrier.

    - Défense de l'écologie sociale articulant la conscience des limites de notre planète et la prise en compte de l'environnement avec la question socioéconomique : c'est ce que nous appelons l'alter développement (synthèse d u rouge et du vert).

    - Réalisation d'une véritable égalité hommes-femmes dans tous les aspects de la vie (éducation, travail, vie sociale).

    - Instauration d'une démocratie plus directe.

    Ne doutant pas du soucis de rigueur professionnelle de la rédaction du Télégramme de Brest, je pense avoir désormais l'assurance qu'il sera mentionné clairement que ma candidature à l'élection législative sur Brest-Rural est soutenue par Les Alternatifs et le NPA.

  • Miss France : le faux communiqué qui agace la mairie

    A lire le texte d'un faux communiqué de presse reçu dans les rédaction brestoises.

    Aux dernières nouvelles, nos gouvernants locaux n'auraient pas appréciés la blague.

    faux-communique.jpg

    Lire aussi :

    - La délibération évoquée dans ce faux communiqué de presse communautaire.

    - A propos de l'organisation de l'élection de Miss France à Brest
    par Chris Perrot

    - Laurent Prunier (UMP) : « La femme objet, les défilés dégradants pour les femmes, nous, on s’en fiche ! »
    par Anthony Auffret

  • Manifestation du 1er décembre à Brest : quels dérapages ?

    Communiqué de presse du Collectif brestois « En marche contre l'injustice sociale » en réaction à l’article du Télégramme du 02 décembre 2009 qui titrait : « Assises de la mer. La manifestation dérape »

    Brest le 08 décembre 2009

    Dans l'article du Télégramme du 02 décembre dernier relatant la manifestation organisée pour accueillir comme il se doit la patronne des patrons, Le Télégramme multiplie les amalgames visant à dénigrer le Collectif brestois « En marche contre l'injustice sociale ». Après avoir occupé (et non « squatté ») la Mairie de Brest pendant dix jours, après diverses actions à Pôle Emploi, à la CAF et aux Impôts, nous étions effectivement présents pour exprimer notre ras-le-bol lors de la visite à Brest de Madame Parisot. Composé de demandeurs d'emplois, de travailleurs pauvres, d'étudiants, de retraités, de personnes handicapées et de tous les galériens du quotidien, serions-nous désormais (selon votre journal) de méchants « anarchistes organisés » en puissance dont le but serait de semer le trouble et voler la vedette aux syndicats ? de potentiels « ultragauchistes » (Le Télégramme du 03 décembre - annonce de la manifestation rennaise) alors que cette appellation tient plus du fantasme du Ministère de l'Intérieur pour discréditer le mouvement social ? N'aurions-nous rien à revendiquer ? Faudrait t-il croire que le chahutage bon enfant de la tête de la manifestation dont nous n'avions pas le monopole, aurait impressionné la soixantaine de CRS qui verrouillait les accès du Quartz ? Le sérieux s'impose au lieu d'afficher cette volonté soudaine de rendre notre collectif responsable de tous les faits divers brestois. Exercice rédactionnel réitéré dans votre édition du jeudi 03 décembre où vous nous accusez d'avoir agressé verbalement une journaliste de Tébéo. Pas de chance, nous n'avions pas lancé de mot d'ordre à rassemblement pour la venue à Brest du premier Ministre dans le cadre des Assises de la mer. Heureusement pour nous.

    texte du communiqué (format .PDF)


    Aller plus loin :

    - Publication de l’Union Locale CGT de Brest - 2 décembre 2009

    - Collectif brestois « En marche contre l'injustice sociale »

    - Communiqué du Mouvement des Chômeurs et Précaires en Lutte après la manifestation de Rennes du 05 décembre 2009

  • Brest 2008 : de l'authentique...

    Dans une communication à la presse fin mars 2005 de la Ville de Brest sur l'avenir des fêtes maritimes brestoises, le maire François Cuillandre précisait à un journaliste du Télégramme de Brest :

    "A Brest, nous avons décidé de communiquer sur du vrai, de l'authentique, pas sur des panneaux affichés à Paris !"

    Quelques mois plus tard, le maire de Brest reformulait son propos pour ceux qui n'avaient pas bien entendu l'argument :

    "Nous préférons investir notre argent comme ça plutôt que d'acheter des encarts publicitaires dans les journaux ou dans les couloirs du métro" (Le Télégramme - 22/08/2006)

    Du vrai, de l'authentique... à l'image de cette campagne d'affichage pour la manifestation "Brest 2008" qui a recouvert les murs parisiens.

    Sacré François, toujours aussi vrai et authentique...






    Photos : Brest2008/Rivacom