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  • Fortuné Pellicano : sa famille politique c'est l'UMP !

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    Outre le plus que libéral directeur de la CCI Michel Gourtay sur la liste des municipales du socialiste François Cuillandre, c'est aussi la présence de l'ex-RPR ex-UMP Fortuné Pellicano (sous les couleurs du PRG qu'il a récemment rejoint), qui provoque les gorges chaudes dans le landerneau brestois.

    Elu brestois « de droite » depuis 1995, Fortuné Pellicano a multiplié les mandats, d'abord sous les couleurs du RPR puis de l'UMP dont il fut le chef de file pour la 3ème circonscription du Finistère (Brest-Rural).

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    En juin 2007, Fortuné Pellicano rendait publique sa déclaration de candidat à la candidature UMP pour les élections municipales de 2008 à Brest et s'affichait comme la personne étant « en capacité de pouvoir rassembler le plus largement possible dans sa propre famille politique » et aussi « être apte et en situation de faire l’Union avec tous nos partenaires traditionnels de la droite et du centre ».

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    Fortuné Pellicano et l'équipe de François Cuillandre
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    Fortuné Pellicano en rade de transparence
    Lors de la campagne des municipales de 2008 à Brest, Fortuné Pellicano, la main sur le cœur, s'engageait sur la transparence qu'il souhaitait renforcer. « Chaque brestois doit savoir comment est dépensé l'argent public ». Fort de cet engagement, on peut se demander alors pourquoi Fortuné Pellicano n'a pas soutenu lors du dernier Conseil municipal (vendredi 11 janvier 2014) son ex-camarade UMP Laurent Prunier qui a interpellé le maire de Brest sur le bilan financier des « Tonnerres de Brest 2012 ». Bilan financier qui se fait désirer. L'interpellation de Laurent Prunier est restée sans réponse de la part de la majorité actuelle. Manifestation événementielle dont la municipalité sortante ne semble pas chaude pour communiquer à la population sur son déficit, ceci plus d'un an et demi après qu'elle ait eu lieu ! Que les membres de la liste patchwork de François Cuillandre aux prochaines municipales à Brest voudraient faire savoir aux brestois et aux brestoises qu'ils les considèrent comme des imbéciles, qu'ils ne s'y prendraient pas autrement.

  • Retraites : les salariés ne doivent pas payer deux fois !

    Communiqué de presse des Alternatifs
    7 juin 2012

    arton1355-8cba8.pngPromesse de campagne du candidat Hollande, le droit à la retraite à 60 ans va être restauré pour les salarié-e-s ayant commencé à travailler avant 20 ans et ayant tous leurs trimestres cotisés (41 ans immédiatement et 41,5 ans prochainement). Reste maintenant à abroger la contre-réforme des retraites de Nicolas Sarkozy qui a reporté l'âge légal de la retraite à 62 ans et de la retraite à taux plein à 67 ans.

    Cette réforme avait été imposée contre l'avis et la mobilisation de millions des salarié-e-s pour permettre l'équilibre des régimes de retraites. Cet équilibre aurait aussi pu être obtenu par une hausse des cotisations, en particulier patronales, et par de nouvelles recettes sur les transactions financières, option qui avait alors été écartée d'office. Ce sont donc les salarié-e-s et uniquement les salarié-e-s qui ont fait les frais de cette contre-réforme.

    Soyons clairs : la retouche de la contre-réforme Sarkozy n'est que justice. Mais, à ce stade, il ne s'agit que d'un aménagement positif mais à la marge. De plus cet aménagement va être financé par une augmentation des cotisations sociales salariales et patronales de 0,1% puis de 0,25%. Dit autrement, les salarié-e-s verront leur salaire net baisser de 0,1% puis 0,25%. Et cette baisse risque d'être encore aggravée par une hausse des cotisations salariales portant sur les régimes complémentaires Agirc-Arrco.

    Après avoir fait intégralement les frais de la contre-réforme Sarkozy, les salarié-e-s ne doivent pas payer un centime d'une mesure qui ne fait que rééquilibrer dans le sens de la justice. Ce rééquilibrage doit être intégralement payé par le patronat par une hausse des cotisations patronales de 0,2% dès 2013 qui évolueront vers 0,5% en 2017. C'est maintenant au tour du patronat de payer sa part de la contre-réforme de Sarkozy !

  • Toutes et tous ensemble, chassons la droite le 6 mai !

    Communiqué de presse des Alternatifs

     

    arton1355-8cba8.pngAu premier tour de l’élection présidentielle François Hollande arrive en tête : aux yeux de beaucoup d’électeurs de gauche, il paraissait le mieux à même de battre Sarkozy.

    Pour le candidat de la bourgeoisie et des affairistes, c’est une défaite cinglante dont il y a tout lieu de se réjouir.

    Cependant, la forte poussée de la candidate du Front National est un phénomène très inquiétant. Elle peut contribuer à une nouvelle radicalisation xénophobe et anti-sociale d’une partie la droite et de la bourgeoisie et des couches moyennes. Ce vote est également celui d’une partie des classes populaires et de la jeunesse. C’est un défi majeur pour la gauche alternative.

    Le bon résultat de la candidature Mélenchon, soutenu par la gauche critique et une large partie de la gauche alternative dont les Alternatifs, est un évènement majeur de cette campagne présidentielle.

    La dynamique militante de la campagne, le succès des grands rassemblements populaires reflètent la volonté de résistance et d’alternative. C’est essentiellement elle qui a donné du relief à la campagne, en mettant au centre les enjeux sociaux et politiques, en refusant clairement les politiques d’austérité et de chantage à la dette, en réhabilitant la politique.

    Malgré leurs scores modestes, Poutou, Arthaud et dans une certaine mesure Joly témoignent également d’une aspiration à un changement radical de société.

    Le second tour doit être l’occasion de se mobiliser pour chasser une droite brutale et cynique, raciste et corrompue, si proche du FN, cette droite dont Sarkozy est le représentant discrédité.

    Les Alternatifs réaffirment le double enjeu de ce scrutin : battre la droite et ouvrir la voie à une alternative à gauche, anticapitaliste, rouge et verte, féministe et autogestionnaire.

    La candidature Hollande propose une alternance, pas une alternative. Chasser la droite est un point de passage nécessaire. C’est par les mobilisations sociales et écologiques, celles des travailleur-euse-s des précaires, de la jeunesse, de leur capacité à s’auto-organiser et à prendre le pouvoir que les rapports de force sociaux et politiques changeront.

    La crise profonde et multiforme du capitalisme a été largement occultée par la plupart des candidats, à commencer par ceux présents au second tour.

    Mais les semaines et les mois à venir seront, sans nul doute, un dur rappel à la réalité. L’alternance promise par Hollande risque de vite céder à la pression des milieux financiers. Seule une forte mobilisation populaire permettra de s’y opposer et de poser des jalons pour une alternative à gauche, une alternative écologiste et anticapitaliste.

    L’alternative exigera à la fois d’importantes mobilisations, de puissants mouvements sociaux ; un large rassemblement citoyen, social et politique dont la dynamique de la campagne Mélenchon a marqué les prémisses. Le regroupement d’une gauche alternative et altermondialiste, rouge et verte, féministe et autogestionnaire, aujourd’hui dispersée y contribuera.

    Ayons confiance et espoir pour préparer toutes et tous ensemble l’alternative : Ensemble chassons la droite le 6 mai !

  • Ficher, filmer, enfermer, vers une société de surveillance ?

    couv-copernic_prd.jpgA l'heure où certains responsables politiques nous imposent une surenchère sécuritaire au grand bonheur des marchand du contrôle social, je vous recommande  la lecture du livre "Ficher, filmer, enfermer, vers une société de surveillance ? " ( éditions Syllepse). Ouvrage coordonné par Evelyne Sire-Marin.

    " Ce livre collectif tente de mettre la main au collet de la société de surveillance qui se profile en France, lois après lois. Une société de défiance issue de la concurrence mondialisée tente de se préserver de tout conflit et de prévoir tout risque social, en mettant à l’index les pauvres, les chômeurs et les étrangers. L’école, la justice, la psychiatrie, la prison, les services sociaux, et bien sûr la police, sont dévorées par la tentation sécuritaire, multipliant les fichiers, les relevés d’ADN, les vidéo-surveillances et autres bracelets électroniques. Les puces RFID et les réseaux sociaux gardent la trace de nos vies, de nos opinions et de nos passions. Le PDG de Google n’a-t-il pas récemment dit : "le développement des nouvelles technologies devrait faire renoncer au concept de vie privé" ? "

    - Lire la suite de la présentation de l'ouvrage sur le site internet de la Fondation Copernic.