Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bretagne - Page 11

  • A Brest les intermittents et précaires en lutte vous invitent au ciné !

    En ce jour d'ouverture du festival de Cannes (14 mai 2014), la coordination nationale des intermittents et précaires en lutte contre la réforme de l'UNEDIC avait décidé des action visant les salles de cinéma. Le rendez-vous était donc fixé à Brest à 18h30 pour une intervention à 19h au «Liberté».

    Le but de l'opération : la gratuité des projections pour le public. Une quarantaine d'intermittents ont bloqué l’accès aux caisses, recouvert les distributeurs de sacs poubelle et accroché des affiches sur les vitres. Assez rapidement, le directeur du lieu a appelé la police. Une vingtaine de minutes plus tard, trois représentants de l'ordre sont arrivés sur les lieux mais devant le pacifisme de notre action, ils n'ont rien tenté pour nous déloger. Des tracts ont été distribués et des conversations engagées afin d'expliquer les raisons de notre action ; à part la très survoltée vendeuse de pop-corn, les gens ont dans l'ensemble été assez réceptifs.
    Finalement, le directeur de la salle a décidé de ne pas projeter les films, les clients ont été invités à sortir du complexe. Puisqu'il nous devenait impossible d'offrir des séances au public, nous avons évacué tranquillement les lieux sous la caméra de France 3.
     



    Et ailleurs en France... :


    Prises de paroles au cinéma Grand Rex à Paris
    lors de l'ouverture du festival de Cannes - 14/05/2014

    S'informer :

    - Coordination des  Intermittents et Précaires d'Ile de France (CIP-IDF)

    - Art en Résistance dans les Territoires - Section Finistère (A.R.T. 29 )

    - Propositions pour le régime des intermittents du spectacle (annexes 8 et 10)

    - A propos de l'intermittence du spectacle : intox et désintox

    Et aussi :

    - Défendons le système d'indemnisation des intermittent.e.s du spectacle !
    Communiqué de presse des Alternatifs - 04 mars 2014

    - Négociation UNEDIC
    Communiqué de presse des Alternatifs - 18 février 2014

  • Communiqué de la Coordination nationale des précaires, chômeurs, intermittents et intérimaires

     Saint-Denis, le 27 avril 2014

    Depuis plusieurs semaines, dans toute la France, des collectifs luttent contre l’agrément de l’accord des nouvelles règles d’assurance chômage du 22 mars 2014.

    Les 26 et 27 avril, 20 régions se sont réunies pour constituer la Coordination nationale des PRÉCAIRES, CHÔMEURS, INTERMITTENTS ET INTÉRIMAIRES.

    Toutes les mesures de précarisation que prévoient ces accords entrent dans le cadre d’une casse générale de la protection sociale : pacte de responsabilité, attaque de la Sécurité sociale et du code du travail…

    Nous signalons que le MEDEF a prévu dans ce texte le cadre nécessaire (article 13) pour se passer de tout contrôle du gouvernement.

    Monsieur Rebsamen, ministre du Travail, si vous agréez cet accord, vous ne servirez plus à rien !

    Force de proposition,

    la Coordination nationale propose un système juste et solidaire de l’assurance chômage.

    La Coordination nationale lance dès aujourd’hui une étude sur le financement de la protection sociale.

    Force de colère,

    La Coordination nationale affirme que nos actions ne connaîtront aucune pause.

    La Coordination nationale rappelle que Franck Halimi, metteur en scène dijonnais, est en grève de la faim depuis 49 jours.

     La Coordination nationale appelle les précaires, chômeur-se-s, intérimaires intermittent-e-s, retraité-e-s, salarié-e-s du public et du privé, avec ou sans papiers, à se joindre à la mobilisation.

    La Coordination nationale réunie en Assemblée générale appelle à la grève le samedi 17 mai 2014.

    Ne vous y trompez pas, ceci est une déclaration de guerre.

    Plus d'infos :

    - CIP-IDF.org

  • En un Tweet, l'élu PS Thierry Fayret torpille la pertinence d'un téléphérique à Brest !

    Les habitants de la Rive-Droite à Brest sont les premiers à avoir compris depuis un bon moment l'inutilité d'un téléphérique entre le plateau des Capucins et le le bas de Siam. Projet qui n'apporterait rien de nouveau dans leur vie quotidienne en matière de transport en commun. Quand un conseiller municipal vous offre les éléments de compréhension de son inutilité, on ne peut que s'en saisir.

    Samedi 5 avril se déroulait donc à Brest le conseil municipal qui allait procéder à l'élection du maire suite au scrutin municipal du 23 mars. Fraîchement réélu, le socialiste Thierry Fayret, aficionado du réseau social Tweeter, envoyait le message suivant à ses abonnés :

    FayretTeleph%C3%A9rique05042014.jpg

    Il se trouve que Thierry Fayret réside Rive-Droite dans le quartier de Recouvrance, à deux minutes à pied de la station « Saint-Exupéry ». Montre en main, en se calant sur les horaires du tramway, cela ne lui prend qu'une dizaine de minutes en temps de transport pour se rendre à la mairie.

    Thierry Fayret aurait bien pu aussi choisir l'option de se rendre en bus place de la Liberté. Cela lui aurait pris que quelques minutes pour se se rendre à pied l'arrêt « Quéliversan » et prendre la ligne 4 en direction du centre ville. La traversée du pont de l'Harteloire en bus n'aurait durer qu'à peine 6 minutes avec une circulation fluide.

    D'une manière générale, on peut dire honnêtement que les habitants de Recouvrance ou du Quartier de Quéliversan ne sont pas aujourd'hui les brestois les plus mal desservis à Brest en matière de transports en commun. L'option de vouloir un téléphérique pour traverser la Penfeld apparaît comme un caprice d'enfant gâté sans apporter véritablement de la plus value au regard d'une véritablement problématique de transports en commun.

    Là encore, le cas particulier de Thierry Fayret participe à la démonstration. Qu'aurait donc fait Thierry Fayret si le téléphérique était à Brest une réalité ? Il aurait du pour satisfaire son envie de téléphérique se rendre à pied aux Ateliers des Capucins. De son domicile cela lui aurait pris 9 minutes. Chanceux, Thierry Fayret n'aurait pas eu à attendre sa cabine qui l'aurait alors amené en 3 minutes de l'autre côté de la Penfeld. Il aurait mis alors une petite minute pour rejoindre à pied la station de tramway « Château ». Super coup de bol ce jour là, Thierry Fayret aurait eu juste à sauter dans le tramway qui arrivait en station et qui l'aurait amené à la place de la Liberté en 5 minutes. Dans cette configuration idyllique, au final le trajet de Thierry Fayret aurait donc duré 17 minutes de son portail à la place de la Liberté. Soyons honnête, il arrive parfois d'avoir à attendre les transports en commun. Tout bien pesé, on peut dire que par sa « route touristique » en téléphérique, le conseiller municipal de la Rive-Droite aurait mis une bonne vingtaine de minutes bien tassée soit le double de temps qu'un trajet direct en tramway !  Autant se rendre alors directement à pied de son domicile à la mairie en passant par le pont de l'Harteloire, non ?

    Pour seulement 3 minutes pour un tour ne manège au dessus de la Penfeld, la collectivité brestoise peut de fait fort raisonnablement s'épargner de dilapider 20 millions d'euros, n'est ce pas Monsieur Fayret ?

    Lire aussi :

    - Téléphérique à Brest : un coûteux "promène-couillons" touristique

  • Tonnerres 2012 : un non bilan financier qui fait causer à Brest !

    Brest,Tonnerres 2012,fêtes maritimes,bilan,budget,élections,municipales,Cuillandre,PS,Prunier,UMPMi janvier, via le l'interface du site internet Questionnezvoscandidats.org j'avais interpellé Laurent Prunier (UMP) et François Cuillandre (PS) sur la non communication aux brestois du bilan financier de la fête maritime "Tonnerres 2012".

    Ma question était la suivante :

    Le bilan financier des "Tonnerres de Brest" 2012 est-il un secret d'état ?…  Rendre des comptes aux brestois fait parti de la fonction de maire ou de conseiller municipal. Serait ce un sujet tabou pour que personne du PS ou de l'UMP n'ose aborder la question ? Déficit ? 

    66_1.pngLaurent Prunier (UMP) vient de transmettre sa réponse que je soumets à la sagacité des brestois à la veille du premier tour des municipales. Elle reprend dans les grandes lignes l'intervention qu'il avait adressé à la majorité brestoise lors du conseil municipal du 11 février dernier à l’occasion du vote du budget primitif.

     Comme le rappelle Laurent Prunier dans sa réponse, « Jean-Luc Polard, l’adjoint en charge des Finances n’a pas répondu, renvoyant ce dossier à un hypothétique futur débat.»

    Etonament, suite à l'interpellation de Laurent Prunier face à la fin de non recevoir de Jean-Luc Polard, les médias brestois n'ont pas cherché à en savoir plus sur cette affaire. Difficulté à faire la part des choses entre leur statut de partenaires financiers des fêtes maritimes et leur rôle d'information ?

    Etonament, le sujet n'a pas été repris par les différents adversaires de la liste menée par le maire sortant. Même Laurent Prunier, qui pourtant avait fait correctement son travail d'interpellation d'élu d'opposition lors du conseil municipal de février 2014, n'est pas revenu à la charge sur la question durant la cette campagne brestoise des municipales.

    Que penser de ce mode de gouvernance où l'opacité est la règle et où l'affairisme et le bling-bling prennent le pas sur une bonne gestion des finances publiques.

     Affaire à suivre.

    - Intégralité de la réponse de Laurent Prunier (UMP)

  • Pollution : une politique alternative plutôt que des effets d'annonce

    arton1355-8cba8.png

    Communiqué des Alternatifs - 15 mars 2014

     

    les alternatifs,pollution,air,environnement,écologie,politique,alternative,effet d'annonce,ville,énergie,circulation,transports,gratuité,iter,logementPlusieurs régions, notamment la région parisienne, souffrent depuis plusieurs jours d'un pic de pollution. Notamment d'une pollution aux particules, car l'air contient une quantité trop importante de PM10, particules au diamètre inférieur à 10 microns.

    Le gouvernement a annoncé l'instauration dans l'agglomération parisienne de la circulation alternée. Une première tentative dans ce sens avait eu lieu, avec un succès limité, il y a près de 20 ans. Et dans plusieurs villes a été mise en place la gratuité des transports en commun pour la durée du pic de pollution.

    Il est à craindre qu'il s'agisse plus, une fois encore, de changer le pansement que de penser le changement. Car il est nécessaire de réduire radicalement et dans la durée les risques environnementaux et sanitaires du productivisme, notamment pour ce qui concerne les flux de transport, la politique agricole ou la politique énergétique.

    Une politique alternative passe par des priorités claires :

    • investir massivement dans la recherche sur les énergies renouvelables en commençant par réaffecter les crédits consacrés au nucléaire et à ITER

    • réorienter la politique de transports en favorisant les modes peu ou non polluants.
       
    • économiser l’énergie dans les domaines du logement et des transports notamment, en mettant un terme aux gaspillages

    • développer une agriculture paysanne, atout pour l'équilibre des territoires, assurant une production agricole éthique et de qualité

    • inventer, notamment en milieu urbain dense, des politiques d'aménagement visant à réduire l'intensité des flux de transport 

    Dans tous ces domaines, existent d'importants gisements d'emplois. Les reconversions indispensables d'activités nécessiteront le respect des droits et la participation active des salarié.e.s.

    Un « capitalisme vert n’est pas en mesure de répondre à des enjeux énergétiques et écologiques cruciaux.
    Mais une vraie gauche, entre autres le Front de Gauche, ne peut attendre que les catastrophes sanitaires s'amplifient. Elle se doit d'apporter des réponses globales à la crise écologique, des réponses conjuguant justice sociale, rupture avec un modèle productiviste mortifère, démocratie active.