Agir :
- Site internet de la mobilisation
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Agir :
- Site internet de la mobilisation
Communiqué de presse du Casss-paPIERs
(Collectif d'actions, de soutien et de solidarité envers les personnes sans-papiers)
Aujourd’hui, l’ensemble des personnes qui occupaient le gymnase Foch depuis 13 jours ont été enfin relogées!
Le sous préfet du Finistère, au nom du Préfet, a attribué à toutes les personnes une solution d’hébergement pour une semaine, dans diverses villes du département, et ce sans distinction de composition familiale ni de situation administrative.
C’est une victoire pour les migrants et leurs soutiens.
Il s’agit maintenant que cette semaine d’hébergement se prolonge et se transforme en des logements pérennes.
Le CASSS-paPIERs continuera la lutte pour des logements pour tous et toutes, et pour la régularisation de toutes les personnes sans papier.
S'informer, se mobiliser :
- Casss-paPIERs (Collectif d'Actions, de Soutien et de Solidarité envers les personnes Sans-papiers)
- Galères de Brest - Site mis en ligne afin de soutenir les personnes étrangères demandant leurs papiers et qui sont misent à la rue par les pouvoirs publics.
"Hébergeons nos visiteurs" tout le monde aura vu au moins une fois l'affiche invitant à mettre à disposition de quoi loger les clients de Brest 2012. Tout pour le commerce et rien pour les êtres humains. Des familles de demandeurs d'asile avec enfants et personnes malades (47 personnes) occupent depuis une dizaine de jours le gymnase Foch à Brest sans que le Maire de Brest et les éluEs ne prennent position. Par contre pour voter des sommes indécentes pour Brest 2012, tout nos représentantEs éluEs sont au taquet. Tout pour la frime commerciale et rien pour les personnes. Bravo monsieur Cuillandre. Bravo les éluEs brestois.
A part le socialiste Marc Coatanéa un peu contraint par le Collectif Casss-paPIERs, aucun élu, encore moins les services sociaux ou d'hygiène, ne sont venus à ce jour au gymnase Foch constater les conditions plus que précaires dans lesquelles survivent les demandeurs d'asile. Chaque jour de nouvelles personnes sont accueillies. Chaque jour l'accueil d'urgence improvisé par les citoyens devient de plus en plus difficile. "Hébergeons nos visiteurs" peut on toujours lire sur l'affiche de Brest 2012. Oui mais dans quelles conditions ?
Que fait l'Etat socialiste en réponse, il continue à faire du Sarkosy dans le texte. La classe. Ce n'est pas je pense ce qu'attendait l'électorat de François Hollande. Drôle de changement. Un virage plus qu'à droite du PS. Ce n'est certes pas une surprise pour le militant que je suis.
France 3 Iroise - 29 juin 2012
Lire aussi :
- Des logements pour tous et toutes, avec ou sans papiers !
Collectif Casss-paPIERs - appel à la manifestation du samedi 30 juin
- Demandeurs d'asile : l'Etat doit assumer ses responsabilités !
par Pierre Maille - Président (socialiste) du Conseil Général du Finistère - 14 mars 2012
- Déshonneur
par Marc Coatanéa - secrétaire fédéral du PS 29 - 19 septembre 2011
Le logement est un droit. L'Etat français, qui a ratifié la convention de Genève, a même l'obligation légale de loger les demandeur-se-s d'asile.
Avant 2009, les personnes qui voulaient demander l'asile en Bretagne pouvaient le faire dans toutes les grandes villes de la région. Depuis 2009, elles ne peuvent plus le faire qu'à Rennes. Si bien que presque toutes les places d'hébergement ont été fermées hors de l'Ille-et-Vilaine, sans pour autant entraîner d'augmentation des moyens dans ce département ! Aujourd'hui, plus de 300 personnes étrangères vivent à la rue ou dans des squats à Rennes.
Depuis un an, le préfet de région envoie vingt personnes par mois dans chaque département breton. Vingt personnes, c'est très peu dans un département d'un million d'habitant-e-s. Mais même pour vingt personnes, l'Etat ne veut pas trouver de solutions de logement durables.
Depuis l'été dernier, à Brest, des personnes étrangères en demande de papiers, dont une grande partie sont demandeuses d'asile politique, sont abandonnées à la rue, parfois avec des enfants. Ces personnes ne trouvent souvent pour dormir que le hall d'entrée de l'AFTAM (association mandatée pour accueillir et accompagner les demandeur-se-s d'asile à leur arrivée à Brest). Face à cette situation, des occupations de bâtiments publics (CDAS, Conseil Général, Mairie, sous-préfecture, BMH) ont déjà eu lieu avec les personnes concernées, pour exiger des logements. Les solutions alors obtenues sont toujours précaires, de courte durée et parfois loin de Brest où les enfants sont scolarisé-e-s.
Ces dernières semaines, de nouvelles familles et personnes isolées ont été mises à la rue. D'autres ont été envoyées en camping à l'autre bout du département, loin des structures qui les soutiennent et des réseaux qu'elles ont constitués.
Pour se mettre à l'abri et pour obliger les pouvoirs publics à les loger, les personnes concernées et leurs soutiens occupent le gymnase de l'Harteloire. Actuellement, plus d'une trentaine de personnes concernées participent à l'occupation. Le nombre de personnes concernées ne cesse d'augmenter au fur et à mesure que la Préfecture cesse de prendre en charge les hébergements. Et il paraît que d'ici peu il n'y aura plus aucun hébergement en hôtel parce que les places seront prises par... les touristes pour Brest 2012 ! Une centaine de personnes hébergées seront alors à la rue.
On nous répète que le budget pour l'hébergement d'urgence est épuisé depuis le 31 mai. L'Assemblée Nationale va se réunir début juillet pour revoir le budget 2012. Des moyens pour des logements durables doivent être une priorité.
Devant l'urgence de la situation, des collectifs et des organisations des villes de Brest, Quimper et Rennes organisent des manifestations le samedi 30 juin. Partout en Bretagne, réclamons :
Des logements pour tous et toutes, avec ou sans papiers
MANIFESTATION
Samedi 30 juin à 15h, Place de la Liberté à Brest