Les Alternatifs sont partie prenante de la mobilisation pour le retrait de la contre-réforme des retraites, amorcée au printemps et amplifiée depuis la rentrée de septembre. Cette contre-réforme, semblable à celles d’autres pays de l’Union Européenne, s’inscrit dans le cadre des politiques néo-libérales et des objectifs de l’oligarchie financière visant à faire payer la crise capitaliste aux peuples, comme on l’a déjà vu par exemple en Grèce.
* Ce slogan est celui du peuple argentin mobilisé en 2001 contre la politique antisociale de son gouvernement corrompu et du FMI.
Cette contre-réforme est d’ores et déjà en échec : même s’ils sont assénés depuis longtemps et largement relayés par la grande majorité des média, les arguments gouvernementaux totalement mensongers sur le plan démographique et économique n’emportent toujours pas l’adhésion de l’opinion publique. Le succès des grèves et manifestations des 7 septembre, 23 septembre et 2 octobre se prolonge et la grève générale reconductible apparaît de plus en plus comme une perspective nécessaire pour développer le rapport de force.
Pour les Alternatifs, cette mobilisation pour la défense des retraites est complémentaire de la résistance citoyenne contre les politiques sécuritaires, xénophobes et racistes du pouvoir, accentuées cet été à l’échelle du pays avec les expulsions des Roms.
Les objectifs de l’oligarchie financière exigent, de son point de vue, la mise en place d’un Etat autoritaire et c’est le sens de ces politiques sécuritaires, xénophobes et racistes, qui tentent de monter les différentes catégories de travailleur-euse-s les un-e-s contre les autres, qui désignent des boucs émissaires et essaient de détourner l’attention de la guerre sociale menée par ce pouvoir. Voilà pourquoi cette mobilisation et cette résistance sont inséparables ! Jamais le discrédit de ce pouvoir au service de l’oligarchie financière n’a été aussi grand, particulièrement dans les milieux populaires. Oui, ce pouvoir est illégitime et l’idée même de supporter ses coups jusqu’en 2012 est maintenant devenue insupportable à des millions d’hommes et de femmes de ce pays.
Tous les ingrédients d’une crise politique sont désormais réunis.
Ce qui est à l’ordre du jour, c’est la démission de Sarkozy et de son gouvernement, c’est la dissolution de l’Assemblée Nationale et la mise en route d’un processus constituant basé sur des institutions réellement démocratiques.
Au projet de la droite et à la marchandisation généralisée, opposons un projet alternatif basé sur le partage des richesses, la réduction massive du temps de travail (« du temps pour vivre, du travail pour toutes et tous »), la démocratie active et l’égalité des droits entre toutes et tous, un autre type de développement à priorité sociale et écologique et des relations égalitaires entre le Nord et le Sud.
Lors de cette rentrée de septembre, Pôle Emploi met en place un nouveau plan de "management" des chômeurs. Objectif, faire des "gains de productivité". Au programme des informations collectives lors des rendez-vous d'inscription des chômeurs. Informations collectives qui devront être menées au pas cadencé par une équipe départementale en mode "task force". Quand Pôle Emploi se réapproprie la terminologie militaire et managériale désormais à la mode chez les cadors néolibéraux. La philosophie est posée.
L'intention non cachée et assumée désormais par la direction de Pôle Emploi de cette dégradation volontaire du service public de l'emploi est de mettre l'institution dans une situation telle qu'elle légitimerait le recours au secteur privé tout en faisant pression sur les chômeurs pour qu¹ils acceptent n'importe quel emploi. La démarche étant de contraindre les chômeurs à une "étreinte bureaucratique". Tu acceptes n¹importe quel boulot ou tu es radié de Pôle Emploi ! 
Nous citoyenEs, associations, réseaux, syndicats, organisations, dénonçons les violences exercées par les forces de l’ordre sous l’autorité du Préfet de la Seine Saint Denis, dans la matinée du 21 juillet 2010 , sous la barre Honoré de Balzac, à la Courneuve, à l’encontre de familles sans logis.
On ne peut que condamner les propos stigmatisants tenus par le président de la République à l'égard des communautés des "gens du voyage" et Roms suite aux événements qui se sont déroulés à Saint-Aignan (Loir-et-Cher) le 18 juillet dernier.