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Brest - Page 17

  • Ecole publique en danger

    Réponse des candidatEs
    Alternatifs/NPA Chris Perrot (Brest-Rural) et Sylvie Gourmelen (Brest-Ville)
    au questionnaire du Collectif brestois Ecole publique en danger


    Scolarisation des enfants, temps scolaire et dispositifs de lutte contre l'échec scolaire

    Nous avons, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy combattu dans un large front syndical, associatif et politique, les mesures de casse de l’école publique prises par les gouvernements Fillon et les 2 ministres de l’Education nationale, Xavier Darcos et Luc Chatel. Les 70 000 suppressions de postes décidées depuis 2007 ont mis à mal l’Ecole et l’ont affaiblie en augmentant les inégalités scolaires comme le montrent les multiples rapports européens. Les postes supprimés doivent être restitués. Et pour cela, la 1ère urgence pour les élèves et les personnels est donc d’effectuer une autre rentrée que celle qui a été prévue par Luc Chatel. Une loi de finance modificative doit être votée au début de l’été. Les postes ouverts aux concours 2012 doivent tous être pourvus, y compris les listes complémentaires. Un vaste plan de titularisation des personnels précaires doit être mis en route dès septembre.

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    Cette politique de réduction drastique des moyens a eu des conséquences importantes pour la scolarité des enfants de 2 ans qui est passée d’environ 35% au début des années 2000 à 13% à la rentrée 2011. Or l’on sait que les effets d’une scolarisation précoce sont incontestables et que les apprentissages dans la petite enfance jouent un le rôle fondamental, notamment en terme de maîtrise du langage oral et écrit. Il faut faire preuve, selon nous d’un volontarisme politique et inverser le plus rapidement possible la tendance. C’est pourquoi nous sommes favorables à la reprise de la scolarisation possible des enfants de 2 ans dès la rentrée de septembre 2012.

    La lutte contre l’échec scolaire ignorée lors du précédent quinquennat doit être pour nous une priorité absolue. Depuis leur création en 1990, les réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) animés par des personnels spécialisés de l’Education Nationale (maîtres E, maîtres G, psychologues) ont fait leur preuve en termes de pertinence et d’efficacité. Nous refusons la disparition de ces personnels qui pénalisent plus de 250000 élèves sous couvert d’économie budgétaire. Nous sommes au contraire favorables au renforcement de ce dispositif.

    Sur les rythmes scolaires :
    Il est un fait que les rythmes scolaires sont très déséquilibrés et entraînent une grande fatigue des enfants. La France est le pays européen qui compte le moins de jours travaillés pour les élèves mais les journées les plus chargées. Une transformation des rythmes scolaires est donc indispensable. Elle doit concerner les différentes échelles de temps (Journée, semaine, rythme de semaines travaillées et « petites vacances », année) Elle ne peut se poser qu’en concertation avec l’ensemble des acteurs/actrices (parents, personnels, collectivités territoriales prenant en charge la question des transports scolaires et des activités périscolaires qui doivent demeurer gratuites pour les familles) et prenant en compte l’ensemble des rythmes, celui des enfants en 1er lieu. Cependant la question des rythmes scolaires est inséparable de la question des programmes et des contenus d’enseignement ainsi que des méthodes pédagogiques utilisées. Et c’est bien l’ensemble des questions qui doivent être abordées simultanément par exemple à travers un débat citoyen.

    Dans ce cadre, nous sommes favorables à un rythme unique 7 semaines de travail/ 2 semaines de congés et donc à la suppression des zones et à une semaine de 5 jours avec un nombre limité d’heures de classe par jour augmenté peu à peu selon l’âge des enfants et qui, en tout état de cause, ne devra pas excéder 5 heures/ jour dans les dernières classes de primaire.

    Formation des enseignants et encadrement à l'école
    Nous sommes favorables à une grande loi d’orientation et de programmation pluri-annuelle incluant bien entendu les recrutements de personnels nécessaires et permettant de rattraper le retard dont est responsable le quinquennat de Sarkozy afin de donner aux élèves et aux personnels de l’Education Nationale les meilleures conditions matérielles d’apprentissage et de travail.

    Permettre aux personnels d’exercer leur métier dans des conditions les meilleures passe par des moyens accrus alloués à leur formation continue mais aussi par une réforme de leur formation initiale. Nous sommes favorables au rétablissement d’ une véritable formation professionnelle digne de ce nom : une fois le concours obtenu, les personnels stagiaires doivent pouvoir disposer d’une formation payée, d’une durée de 2 ans, à la fois théorique et pratique dans des lieux spécifiques préparant aux métiers des personnels de l’Education Nationale ( type IUFM) et incluant des larges moments d’observation et de prise en charge ponctuelle de classe en étant accompagnés par des tuteurs /tutrices expérimenté-e-s . Leur 1er service en responsabilité personnelle doit être substantiellement réduit n’excédant pas au maximum un mi-temps. L’enjeu de la formation initiale et continue des personnels du service public d’éducation est pour nous capital car il s’agit de leur permettre de mettre en place une réelle démocratisation scolaire.

    Les associations de parents d’élèves ne sont pas encore véritablement associées à la vie des écoles. Elles doivent pouvoir enfin disposer de locaux dans les établissements scolaires leur permettant notamment d’exercer leur droit à l’information et à la communication des familles et les parents d’élèves doivent enfin pouvoir disposer d’un véritable statut leur permettant d’exercer réellement leur mandat. Il nous semble enfin possible et souhaitable de définir les droits des parents en matière de participation dans les projets éducatifs de l’école et de les associer au sein de chaque école aux discussions sur l’application concrète des réformes pédagogiques, la mise en œuvre de celles-ci étant assurée par les équipes pédagogiques et éducatives .

    Pour nous l’urgence est de donner dès la rentrée 2012 aux élèves, de meilleures conditions d’accueil et d’apprentissage, ce qui implique une baisse des effectifs d’élèves dans des classes souvent surchargées et une augmentation du nombre de postes des personnels.
    Et nous souhaitons également la mise en place d’une autre politique éducative, qui réponde aux défis sociaux, écologiques et démocratiques de notre époque et aux aspirations de la jeunesse, des familles et de l’immense majorité de la population de notre pays.

    Compte tenu de l’ampleur des chantiers qui sont devant nous, nous somme favorables à la tenue d’un vaste débat citoyen sur la question de la politique éducative à mener. Sur ce point précis, nous attendons donc du gouvernement, non pas qu’il se précipite dans la voie d’une loi d’orientation durant l’été mais qu’il prenne le temps, en lien avec l’ensemble des acteurs de l’Education Nationale - dont font partie les associations de parents d’élèves et les organisations syndicales des personnels - de bien poser les enjeux du débat. L’enjeu essentiel est pour nous, nous le répétons, la priorité absolue à accorder à la lutte contre l’échec scolaire. Cela suppose que la question des contenus, des méthodes d’enseignement, des évaluations soient publiquement posées et débattues par les citoyens.

    Dans ce débat que nous appelons de nos vœux, nous défendrons le principe d’une école unique de qualité, de 2 à 18 ans, émancipatrice et autogestionnaire, dispensatrice d’une culture commune par des équipes pédagogiques et éducatives disposant d’un réel pouvoir au sein des écoles. Nous souhaitons que les personnels puissent en effet disposer de temps de concertation intégré à leur actuel temps de service afin de pouvoir élaborer de véritables projets pédagogiques collectifs permettant de faire reculer l’échec scolaire.Nous nous prononçons également pour un autre statut de l’élève dans le cadre du fonctionnement pédagogique (temps de parole, évaluation) qui doit devenir acteur essentiel de son apprentissage et obtenir des droits démocratiques réels, rapidement dans le 1e degré, immédiatement dans le 2nd degré. Enfin nous soutenons les expériences portées par les établissements scolaires, les équipes pédagogiques qui entreprennent d’aider les enfants à construire leur savoir à travers leurs activités, à développer la coopération redonnant à toutes et tous le désir d’apprendre.

    l’Etat, les collectivités territoriales, la laïcité à l’Ecole
    Nous sommes favorables à une prise en charge par les collectivités locales et notamment par le département et la région du transport scolaire. De même les collectivités locales doivent soutenir matériellement et financièrement les projets d’école ainsi que l’organisation des activités périscolaires.

    Il n’est pas admissible que des enfants et leurs familles soient privés d’école publique en raison de leur lieu de résidence. L’Etat a l’obligation d’assurer le service public partout en lui donnant les moyens de fonctionner et les communes doivent respecter l’obligation d’implantation d’écoles publiques. Les fonds publics doivent aller au service public et nous sommes favorables à un processus d’unification de tous les établissements scolaires au sein d’un grand service public d’éducation laïc et autogéré.

    Développement de bilinguismes
    Le bilinguisme ou le plurilinguisme précoce ouvre de larges portes linguistiques et culturelles. Il doit être développé de la maternelle à l'Université, mais non imposé.

    Médecine scolaire
    La médecine scolaire est un investissement pour toute la société. Une visite annuelle, permettrait de détecter chez l'enfant les handicaps, plus au moins importants de chaque enfant (vue, ouie, état général de santé,...) et aider les parents à suivre les enfants et à y remédier dans la mesure du possible . Par ailleurs, la médecine scolaire, dans un rôle pédagogique, permet à la communauté éducative, de mieux comprendre, et par là de mieux accepter les enfants en situation de handicap présents dans les classes. Le Code de l'Education mentionne qu'une "visite médicale est obligatoire pour tous les élèves de grande section". A contrario, on est malheureusement sur le constat que la médecine scolaire est actuellement réduite à peau de chagrin, voir à l'abandon, car pas « rentable financièrement » ! Nous ne pouvons l'accepter.
    Cette visite médicale, en tant que telle, doit être effectuée par un médecin et personne d’autre. Les enseignants ne sont pas des professionnels de santé, et n’ont pas à assumer des tâches indues pour compenser l’insuffisance des moyens alloués à la médecine scolaire. Le recrutement de médecins scolaires supplémentaires s'avère une priorité.

    La santé des enseignantEs aussi en question
    Il serait temps que les enseignants bénéficient, comme tous travailleurs, d'une médecine du travail, qui pourrait être composée des mêmes personnels, puisque, présents et travaillant dans le même milieu ! A l'heure d'aujourd'hui, les enseignants n'ont qu'une visite médicale lors de leur entrée dans l'Education Nationale puis plus rien, sauf à se soigner comme tout un chacun …. Cette médecine de terrain pourrait prévenir les maux inhérents à cette profession.

     

    S'informer, se mobiliser :

    - Collectif Ecole publique en danger  - Finistère 29

  • Législatives 2012 : réponse à l'association brestoise Divers Genres

     Réponses au questionnaire proposé par l’Association HLGBT (Hétéro-friendly, Lesbienne, Gay, Bi, Trans) Divers Genres – Pep Hini Zo Libr du Pays de Brest

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    1. Etes-vous favorable au mariage gay ? Voteriez-vous pour un texte de loi permettant le droit au mariage pour tous ?

    2. Etes-vous favorable à l’adoption pour les couples LGBT (lesbiennes, gay, bi, trans)? Voteriez-vous pour un texte de loi allant dans ce sens ?

    Je suis candidat porteur d'une alternative rouge et verte, et partisan de l'égalité réelle des droits pour tous les couples, sans distinction de sexe ni de genre.

    Elu député, je suis donc favorable, et soutiendrai tout projet ou proposition de loi projet allant dans ce sens. Et le plus rapidement possible dans l'agenda de la session de la nouvelle mandature. Je suis également partisan que la loi garantisse dans l'avenir l'égalité des droits sociaux du Pacs d'avec le mariage civil, les droits des couples étrangers et bi-nationaux, demandeurs d'asile. Je suis aussi partisan de la mise en place d'un grand plan de lutte contre les discriminations à raison de l'orientation sexuelle.

    3. Quel est votre position sur la légalisation de la gestation pour autrui et sur la procréation médicale assistée sans restriction ?

     Il m'apparait légitime d'assurer l’égalité d’accès aux procédures de procréation médicalement assistée à toutes les femmes, célibataires ou en couple, quelle que soit leur situation civile ou leur orientation sexuelle. Les parlementaires élus des deux Assemblées se doivent de relayer et de soutenir activement les associations LGBT. Si je suis élu j'irai à leur rencontre, serai à leur écoute, et constituerai un soutien actif à la fois pour m'opposer aux remises en cause que pour arracher des droits aux personnes LGBT.

    4. Seriez-vous pour intégrer la prévention contre l’homophobie, la promotion de la tolérance et de la diversité dans les programmes scolaires ? Les notions de genre, d’identité et d’orientation sexuelle ?

    Je pense que l'approche de la tolérance quel que soit la ou les différences (origine, langue, culturelles, catégorie socio-professionnelle, couleur de peau, orientation sexuelle... etc) doit être au coeur du cursus éducatif.
    On est sur le constat concernant les notions de genre, d'identité et d'orientation sexuelle, qu'au sein de l'Ecole il y a du travail à abattre. L'Ecole est toujours rétive pour aborder la question du sexe et du genre. On note toujours une problématique pour intégrer les heures devant être consacrées à l'éducation sexuelle dans l'année scolaire. En outre, on est face à l'enjeu de la formation des professeurs sur ces questions de sexe et de genre.

    On a toutefois pu noter positivement lors de la rentrée scolaire 2011 l'apparition de nouveaux manuels de Science et vie de la terre (SVT) en première ES et L évoquant la question du genre et de l'orientation sexuelle, en dépit de l'intervention permanente de groupes de pression ultra conservateur et anti LGBT, sous couvert d'associations à caractère religieux ou de parents d'élèves, voire de quelques parlementaires de l'UMP. Ce n'est qu'un début modeste qui ne concerne qu'un tout petit public d'élèves. Globalement les programmes et documents d'accompagnement des enseignements primaire et secondaire, comme les enseignements dans les établissements publics du supérieur et de la recherche, sont encore très hétéro-orientés et porteurs d'une approche hétéro-normative.

    Un collectif regroupant les fédérations syndicales enseignantes, de parents d'élèves progressistes, de syndicats lycéens ont fait au Ministère de l'Education Nationale des premières propositions que nous soutenons. Le nouveau gouvernement à dominante socialiste s'installe, je n'aurais de cesse, si je suis élu, qu'il apporte les réformes politiques progressistes nécessaires.

    5. Seriez-vous favorable à l’intégration de thèmes autour de l’Histoire des minorités gays, en particulier la déportation et l’extermination des homosexuels par les Nazis, toujours absentes des programmesofficiels?

     La déportation et l'extermination des homosexuels et des tsiganes par les nazis sont en effet oubliés dans les programmes scolaires. C'est inacceptable. L'Histoire présentée dans les programmes scolaires ne doit pas occulter les faits tels qu'ils se sont réellement déroulés, et les déportés porteurs de triangles roses. L'évocation des drames particuliers subis à une époque donnée par ces déportés, participe à la compréhension de l'histoire, de notre Histoire commune. Une grande Nation doit savoir regarder son histoire en face. Une association telle  « Les oublié(e)s de la mémoire » contribue à cette nécessaire sensibilisation. Il convient de les aider, dans ce travail de devoir de mémoire indispensable.

    6. Quelles nouvelles mesures mettriez-vous en place pour lutter contre la pandémie du Sida et les IST ?

    Les Alternatifs sont pour la mise en oeuvre d'une politique volontariste contre les VIH et les IST en France et à l'international, par l'augmentation de la contribution de la France au Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose, et le paludisme. Cette politique publique doit accroître très sensiblement les moyens budgétaires dévolus à la prévention envers -entre autres- les publics scolaires, les groupes dits à risques, et les moyens accordés aux centres de dépistage anonyme et gratuit. Par ailleurs des mesures doivent être prises contre les discriminations qui touchent les personnes atteintes par le Sida et IST, et les franchises médicales supprimées. Elles pèsent très lourds dans les budgets des personnes atteintes par ces maladies qui les placent déjà bien souvent vers la précarité, et les marges de la société.

    7. Seriez-vous pour lever l’interdiction qu’est faite aux hommes ayant déjà eu au moins un rapport avec un autre homme de donner leur sang, alors que d’autres communautés tout autant à risque peuvent le faire?

    La circulaire de 1983 qui concerne l'interdiction de don du sang qui touche "les personnes homosexuelles ou bisexuelles ayant des partenaires multiples" s'avère discriminatoire dans sa formulation. C'est la notion de pratique à risque, et non de groupe à risque, qui doit être retenue comme facteur d'exclusion pour le don du sang. Le principe de non discrimination systématique pour le don du sang doit être la règle. Par conséquent, cette circulaire doit être revue en ce qui concerne la terminologie employée.
    En Italie, en Espagne et au Portugal, le don du sang pour les homosexuels est autorisé.

    8. Seriez-vous pour faciliter le changement d’état civil pour les personnes transgenres ?

    On est sur le constat que la procédure administrative concernant le changement d’état civil pour les personnes transgenres est à revoir. Le vote d'une loi donnant les mêmes droits pour les tous couples sans distinction de sexe ni de genre va dans ce sens et faciliterait ce type de procédure administrative. Evolution de la loi que je souhaite ardemment soutenir. C'est aujourd'hui une urgence. Le droit est très en retard au regard de l'évolution de la société.

    J'ai à l'esprit à la situation ubuesque à laquelle est confrontée Chloé qui vit dans la région de Brest et qui a été mariée alors qu'elle était un homme. Chloé, aujourd'hui femme suite à son opération et à un traitement hormonal, s'est vu opposer son changement d'état civil par le tribunal correctionnel de Brest du fait de sa situation matrimoniale. Où l'administration l'invite à divorcer pour pouvoir acter administrativement son changement de genre !!!

    9. Auriez-vous d’autres propositions sur le thème de la promotion de la culture, de l’Histoire et des droits LGBT ?

    Pas spécifiquement. Je suis ouvert aux propositions des Centres d'Informations (CGL) ou de l'Inter-LGBT.
    Pour ma part, je trouve rassurant de ne pas avoir réponse à tout.
     ;-)

    10. La prostitution en France, tant masculine que féminine, est une réalité, et ce malgré les lois en vigueur. Rendu illégal, le racolage n’est encadré que par les seuls milieux mafieux. Il prend souvent place dans la rue et ne profite d’aucune espèce de protections. Dans ce contexte que l’on ne peut ignorer et contre lequel l’Etat a toujours été impuissant, quelle est votre position sur la réouverture de maisons closes réglementées ?

    Je me positionne pour l'abolition du système prostitutionnel, donc pas contre les personnes prostituées en tant que telles, et pour la suppression de la loi dite de Sécurité intérieure de 2003, qui a créé un délit de « racolage passif », qui a poussé les prostituéEs vers la clandestinité, et les a rendu plus vulnérables face à des demandeurs de certains clients « prédateurs » leur demandant des « prestations » présentant des risques pour leur santé.

    11. Solidaire dans le combat pour la reconnaissance des autres cultures et minorités, seriez-vous favorable à ce que la France signe la Charte Européenne de Promotion des Langues Régionales ? Seriez-vous pour intégrer l’apprentissage de la langue et de l’Histore bretonne dans le cursus normal, de la maternelle au lycée, dans notre région (sauf si refus explicite des parents) ?

    Les Alternatifs ont noué de longue date des liens avec des associations régionalistes. Je me prononce favorablement pour la ratification par la France de la Charte du Conseil de l'Europe pour les langues régionales ou minoritaires.

    Le bilinguisme ou le plurilinguisme précoce ouvre de larges portes linguistiques et culturelles. Il doit être développé de la maternelle à l'Université, mais non imposé .

    Aller plus loin :

    - Alternatifs : création d'une Commission LGBT (Egalité des droits, Lutte contre les LGBTphobies et discriminations)

  • Aide mémoire pour journaliste du Télégramme

    telegramme.gifCandidat aux législatives sur Brest-Rural, je note que le Télégramme de Brest prend un malin plaisir à me présenter désormais comme l' "alternatif" de service soutenu par le NPA. Exercice rédactionnel repris dans un article paru ce 08 mai 2012. Article évoquant la situation délicate pour la candidate UMP Marguerite Lamour sur la circonscription de Brest-Rural suite à la défaite de Nicolas Sarkosy à l'élection Présidentielle.

    Je me permets cordialement de rappeler à la rédaction du Télégramme que je suis adhèrent du groupe politique de gauche altermondialiste Les Alternatifs.

    logo_alternatifs.pngLes Alternatifs est une formation politique née en 1998. Son existence, relativement récente, en tant que Mouvement Parti politique national, s'inscrit dans une filiation bien plus ancienne, celle du courant autogestionnaire qui a marqué le mouvement ouvrier et populaire européen depuis ses origines. Ce courant fut, au sein du PSU puis de l'Alternative Rouge et Verte et dans les suites de 1968 un acteur important des luttes paysannes et ouvrières des années 1970 et 1980 (Lip, Larzac).

    Le projet politique des Alternatifs fondé sur quatre piliers : solidarités, écologie, féminisme et autogestion, ambitionne de construire, par une révolution longue, une société conjuguant des aspirations sociales, écologiques et politiques issues de traditions et cultures diverses :

    - Transformation radicale des rapports économiques et sociaux telle que l'a portée le meilleur du mouvement ouvrier.

    - Défense de l'écologie sociale articulant la conscience des limites de notre planète et la prise en compte de l'environnement avec la question socioéconomique : c'est ce que nous appelons l'alter développement (synthèse d u rouge et du vert).

    - Réalisation d'une véritable égalité hommes-femmes dans tous les aspects de la vie (éducation, travail, vie sociale).

    - Instauration d'une démocratie plus directe.

    Ne doutant pas du soucis de rigueur professionnelle de la rédaction du Télégramme de Brest, je pense avoir désormais l'assurance qu'il sera mentionné clairement que ma candidature à l'élection législative sur Brest-Rural est soutenue par Les Alternatifs et le NPA.

  • Espèce de chorale - l'hymne des femmes

    A toutes celles et ceux qui dénoncent le vide juridique résultant de la décision du conseil constitutionnel d'abroger le délit de harcèlement sexuel.

  • Quel changement à Brest ?

    Depuis 2004 à Brest, les électeurs et électrices brestois ont à subir l'opacité des coûteuses machines à voter lors des rendez-vous électoraux. A chaque fois, le maire François Cuillandre se cache derrière son petit doigt en disant "Les machines sont agréées par le Ministère de l'Intérieur". Circulez y'a rien à dire. Le mépris institutionnel dans toute sa splendeur. L'argument s'est toujours avéré un peu court quand on sait que le Ministre de l'Intérieur à l'origine en 2003 de cet agrément s'appelle ... Nicolas Sarkozy.

    medium_machine_a_voter.2.2.jpgLe hic aujourd'hui pour la gauche plurielle brestoise (les élu-e-s brestois Verts, PCF et PG (ex- BNC) inclus) est que le prochain gouvernement Hollande devra revoir sa copie sur ce dossier. En effet, avant les présidentielles et législatives de 2007, le Bureau national du Parti Socialiste (dont François Hollande était alors le premier secrétaire) s'était positionné pour un moratoire concernant l'utilisation des machines à voter, mettant clairement en avant l'opacité et le caractère invérifiable de ces matériels.

    francois-hollande.jpgMalgré une interpellation par le groupe politique Alternatifs il y a quelques mois, le Bureau National du PS et le candidat Hollande ont observé un silence radio sur ce dossier. Bizarre, bizarre... Fort étonnant quand le speech fort médiatisé autour de l'organisation des Primaires socialistes fut la transparence et le calquage sur le déroulement des scrutins électifs. François Hollande s'est dit le candidat du changement durant sa campagne pour les présidentielles. Quel changement à part celui  du changement de personne à la tête du pays ? Le vrai changement serait celui des comportements et des orientations politiques au sein même du Parti Socialiste. L'affaire n'est pas gagnée.

    Aller plus loin :

    - Le Parti socialiste demande un moratoire sur l’utilisation des machines à voter lors des élections présidentielles et législatives. - Communiqué de presse du Bureau National du Parti Socialiste - 27 mars 2007

    - Lettre ouverte des Alternatifs à l’attention du Bureau National du Parti Socialiste et de son candidat à l’élection présidentielle de 2012 - 03 décembre 2011.

    - Pétition pour le maintien du vote papier

    - Ordinateurs-de-vote.org
    Citoyens et informaticiens pour un vote vérifié par l'électeur

    - Ethique citoyenne
    L'éthique, l'autre dimension du pacte social

    Pétition pour le maintien du vote papier
    Actuellement signatures !