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  • Défendons le système d'indemnisation des intermittent.e.s du spectacle !

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    Communiqué de presse des Alternatifs - 04 mars 2014


    Si il a renoncé a exiger le démantèlement pur et simple du système d'indemnisation des intermittent.e.s, le MEDEF entend bien réduire leurs droits, comme ceux de tous et toutes les chômeurs.

    Les droits spécifiques des intermittent.e.s ne s'apparentent pas à une subvention à la culture, mais constituent un régime de protection sociale reposant sur la solidarité interprofessionnelle pour des salarié-e-s qui cotisent et connaissent une forte précarité.

    alternatifs,communiqué de presse,culture,spectacle,indemnisation,intermittent,lutte,chômage,chômeur,précaire,régime,droits,medefPour les Alternatifs, ce système n'est pas un "archaïsme", mais préfigure ce que devrait être une solidarité collective assurant la sécurisation des parcours professionnels. L'enjeu est essentiel, dans une situation où de très nombreux.ses salarié.e.s en sont réduits à négocier, le dos au mur, des indemnités de licenciement. La lutte des intermittent-e-s constitue un enjeu global contre la précarisation et le chômage au même titre que la réduction du temps de travail. Elle pose aussi la question de la place de la culture, menacée, comme bien d'autres dimensions de nos vies, par la marchandisation généralisée et les politiques de régression sociale et d'austérité.Cette volonté de tout marchandiser s'accompagne d'un discours politique et médiatique visant à consolider l’idée qu’aucune autre vision de la société n’est possible, que ce sont les entreprises qui doivent être aidées, et pas les précaires qui seraient  des "profiteur/ses".
    Le 27 février, une première et forte mobilisation nationale a contraint le MEDEF à revoir son discours. Mais d'autres seront nécessaires pour le faire réellement reculer, toujours dans l’unité des professionnels du spectacle, mais aussi par le rassemblement le plus large avec tous les salarié-e-s, les précaires et les privé-e-s d’emploi.

    En savoir plus :

    A propos de l'intermittence du spectacle : intox et désintox

  • Plans de licenciements, menaces sur les droits des chômeurs, brisons l’offensive du MEDEF

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    Communiqué des Alternatifs  - 1er février 2014

     

    Presque chaque jour, l’annonce d’un nouveau plan de licenciements, avec deux nouveautés ces derniers jours :

    • Arnaud Montebourg, ministre de la "gauche du PS", mouille la chemise pour convaincre des grévistes de reprendre le travail, ça s’est passé chez Mory-Ducros…

    • toujours chez Mory-Ducros, un nouveau concept : la filiale du fond d’investissements qui reprend l’entreprise n’impose pas la perte de près de 5.000 emplois (plus de 2.700 dans l’entreprise, 2.000 chez les sous-traitants) mais "sauve" 2.230 salarié.e.s…

    Le compromis Gouvernement-MEDEF porte ses premiers fruits…

    Dans le même temps, les négociations UNEDIC s’engagent. Le plan de bataille du MEDEF sans équivoque :

    • refus d’augmenter ses cotisations

    • dégressivité accentuée des indemnités

    • radiations de chômeurs de Pôle Emploi

    La proximité des élections Municipales et Européennes conduit le gouvernement à la prudence : une nouvelle dégradation des conditions d’indemnisations des chômeurs/ses n’est pas un bon argument électoral. Mais la tentation est forte de s’inspirer des réformes Hartz menées en Allemagne il y a une dizaine d’année par le gouvernement Schröder, et qui ont paupérisé une partie importante de la population.

    Dans une situation où les gains de productivité, le redéploiement des activités, conduisent à la précarisation dans et hors du monde du travail, où le cahier des charges du MEDEF est clair et où le gouvernement s’y soumet pour l’essentiel, des réponses qui tableraient sur des améliorations cosmétiques du système économique ne feraient, dans le meilleur des cas, qu’atténuer de nouvelles régressions sociales.

    La première réponse à ces régressions est la résistance, l’unité, la mobilisation, et elle concerne organisations syndicales, associations de chômeurs/ses et précaires, formations politiques…

    Pour donner sens et perspective aux résistances sociales, un projet alternatif est indispensable :

    • l’accaparement des richesses, des entreprises, par le capitalisme financiarisé n’est plus acceptable. Les Fralib et d ’autres montrent la voie par leur lutte obstinée pour la reprise de l’outil de travail

    • nos vies ne peuvent plus être négociées, brisées, au rythme des plans de licenciement La sécurisation des parcours professionnels est nécessaire, et son financement indispensable par un partage des richesses, notamment en réduisant les dividendes

    • il n’y aura pas de au droit à l’emploi pour tous et toutes, pas de fin du chômage, des temps partiel subis, notamment par les femmes, sans une réduction forte et globale du temps de travail

    • la reconversion de larges secteurs économiques est nécessaire pour la transformation sociale et écologique de la société/ Elle ne pourra se faire sans de nouveaux droits pour les salarié-e-s, notamment le droit de veto sur les licenciements

    Nous sommes à la croisée des chemins : la barbarie froide de l’économie capitaliste c’est la lutte de tous contre tous et la désagrégation sociale : construisons l’alternative.

  • Mort aux boîtes de coaching !

    Le collectif brestois “En marche contre l’injustice sociale” s’est rendu le jeudi 22 avril 2010 dans plusieurs “boîtes de coaching” du port de commerce pour dénoncer la privatisation du service public de l’emploi.

    Une lettre-ouverte a été remise aux personnes rencontrées.

    Par son action coordonnée au niveau régional, le collectif brestois entend dénoncer haut et fort le dispositif juteux de gestion du chômage désormais externalisé à grande échelle par Pôle Emploi auprès d’entreprises privées.

    - Récit de l’action du 22 avril 2010 sur Indymédia Nantes

    - Collectif brestois en marche contre l'injustice sociale