Communiqué des Alternatifs - 4 septembre 2013
Le système de retraites est un enjeu essentiel de l’affrontement entre des visions opposées de la société.
La gauche de transformation sociale et écologique défend, dans la continuité des combats historiques du mouvement ouvrier, la réduction du temps de travail dans toutes ses dimensions (durée hebdomadaire, congés payés, âge de départ à la retraite). Elle défend aussi le système de retraite par répartition, au nom de la solidarité intergénérationnelle et d’un revenu socialisé, et du refus de la marchandisation de nos vies.
La droite, de contre-réforme en contre-réforme, de Balladur à Fillon et Sarkozy, vise à la fois à reculer l’âge du départ à la retraite, à allonger la durée de cotisations et à marginaliser par le chômage des millions de salarié-e-s. La paupérisation d’un nombre croissant de retraité-e-s en particulier parmi les femmes, la mise à bas progressive du système solidaire accentuent toujours plus le recours à la capitalisation, au chacun pour soi.
Sous la houlette de la Commission européenne, le gouvernement Ayrault a choisi de s’inscrire dans la logique de la droite et du MEDEF. Sa démarche reste encore prudente : afin, de limiter autant que faire se pourra la mobilisation, le mode de calcul des pensions de agents de la fonction publique et les "régimes spéciaux" ne sont pas à ce stade mis en cause, et le gouvernement a dû se résoudre à abandonner la tentative de paupériser encore davantage les petites retraites.
Mais la logique reste inchangée : le travail reste considéré comme un coût, l’enjeu central du recul du chômage pour le financement des retraites est ignoré, la principale variable d’ajustement reste l’allongement de la durée du travail, et pas question d’élargir l’assiette des cotisations au système de retraites.
Une alternative est indispensable : prévenir et combattre les effets de l’intensification du travail et les dégâts du productivisme, imposer une affectation des gains de productivité en faveur de la réduction du temps de travail plutôt qu’au bénéfices des actionnaires ; élargir l’assiette des cotisations retraite aux dividendes, stock options…
La logique que nous avons combattue en 2010, nous nous y opposons toujours aujourd’hui.
Retraites à 60 ans, droits des chômeurs et précaires, sécurité sociale : contre le chacun pour soi et la marchandisation de nos vies, nous choisissons les solidarités, une autre répartition des richesses, la réduction massive du temps de travail (30 h hebdo sans baisse de salaire et avec embauches correspondantes)
Des mobilisations se préparent, avec notamment une première journée de grève et de manifestations mardi prochain 10 septembre à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU et Solidaires. Les initiatives du collectif Ensemble défendons nos retraites ! vont dans le même sens. Les Alternatifs y participent et y appellent.
La clé du succès réside dans notre capacité à construire une riposte d’ensemble contre le projet Ayrault.
C’est une responsabilité communes des syndicats, associations, mais aussi des partis et courants de gauche qui refusent le sacrifier les acquis sociaux au rouleau compresseur du capitalisme.
Chaque citoyen, chaque citoyenne est concerné-e et peut contribuer au succès de notre mobilisation !
S'informer :
Vidéo pédagogique réalisée par le service
de communication de Force Ouvtiére
- Les mesures annoncées pour la loi retraite prolongent les contre-réformes précédentes
Décryptage du syndicat Solidaires
- Réforme des retraites : des mesures en trompe-l’œil pour les femmes
Christiane Marty – membre d’Attac et de la Fondation Copernic
La non encartée Bernadette Malgorn aurait t-elle déjà battu par KO son challenger Laurent Prunier ? En tout cas cela s'agite dans l'entourage de l'ancienne Préfet de région Bretagne. Rien ne transpire du côté du blog et du compte Tweeter de l'intéressée mais côté collaborateurs, tout est est fait pour montrer que la campagne est lancée est que l'équipe est en place du côté du local du boulevard Montaigne. Bernadette Malgorn a déjà compris l'intérêt pour elle d'aller au devant du terrain pour compenser son déficit de notoriété dans la cité du Ponant. Ce qu'elle fait en répondant aux associations qui la sollicite déjà. Il y aura tout de même du boulot à abattre pour se débarrasser de son surnom de "
Du côté de Laurent Prunier cela paraît plus brouillon. L'intéressé qui tient pourtant sa légitimité des militants UMP locaux semble en ce moment plus occupé à gérer sur les réseaux sociaux ses règlements de compte avec l'élue communautaire et municipale Sophie Mével. L'ex Attachée parlementaire de Philippe de Villiers avait quitté au début de l'année en compagnie de Brigitte Hû le groupe de l'Union de la Droite et du Centre pour créer leur propre groupe Divers Droite avec l'intention de présenter une liste aux municipales, voir plus probablement rejoindre celle de Bernadette Malgorn. Divorce quand tu nous tiens.


Malgré les moyens financiers de ses soutiens économiques, l'ACIPRAN a du faire le constat de l'échec de sa stratégie de parasitage d'image de l'association 
