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finistère - Page 5

  • Pour en finir avec les plans de licenciements pour une alternative au capitalisme et au productivisme

    Déclaration commune d'ATTAC, les Alternatifs et le NPA

    Texte diffusé lors de la manifestation de Quimper du 2 novembre 2013

    Le vrai visage du capitalisme

    1260163580.jpgDoux, Gad, Marine Harvest, Boutet-Nicolas... Des milliers d'emplois supprimés dans le secteur agro-alimentaire qui représente le tiers des emplois industriels de la Bretagne. Au nom de la « concurrence libre et non faussée » de l'Europe libérale, le patronat se livre au dépeçage de notre industrie sans se soucier des dégâts sociaux et humains que cela entraine: chômage, bas salaires, précarité sociale toujours plus grande. Mais cette crise est aussi la faillite d’un modèle économique productiviste marqué par la fuite en avant et le refus de prendre en compte les impératifs écologiques.

    L’agriculture et les productions agro alimentaires bretonnes subissent la concurrence de pays européens qui, comme l’Allemagne ou le Danemark, pratiquent un dumping social éhonté en employant massivement des salariés d’Europe de l'Est aux conditions de salaires et de travail dignes de l'esclavage. Le recours à des intérimaires roumains recrutés par des marchands d'hommes est aussi pratiqué par les patrons de l'agro-alimentaire breton. Vent debout contre la mise en oeuvre de l'écotaxe, votée par la majorité de droite sous Sarkozy, ils n'hésitent pas non plus à envoyer leurs cochons se faire abattre en Allemagne au mépris de l'emploi local et pour accroitre encore leurs profits.

    Il faut sortir de la confusion

    La mobilisation contre l'écotaxe apparaît pour ce qu'elle est : un prétexte entre les mains du MEDEF, des promoteurs de l'agro-business et des patrons de la grande distribution, champions de l'étranglement économique de leurs fournisseurs et des petits agriculteurs, pour détourner l'attention des véritables responsabilités de la crise.

    Refusons « l'union sacrée » que certains voudraient promouvoir entre exploités et exploiteurs. Les intérêts des salariés bretons, des chômeurs et précaires, des agriculteurs, des marins pêcheurs, des petits commerçants et artisans ne sont pas ceux des capitalistes, fussent ils bretons, qui veulent s'imposer sur la scène de la mondialisation libérale.

    Le Gouvernement socialiste s'est coulé dans le moule des règles ultra libérales en Europe. Il a ratifié le pacte budgétaire européen concocté par Sarkozy et Merkel et met en oeuvre les politiques d'austérité qui en découlent. Les réponses gouvernementales ne sont pas à la hauteur des exigences des travailleurs. Il doit entendre la détresse des salariés et des chômeurs, refuser que la loi du profit l'emporte sur l'intérêt général, agir pour préserver l'outil de travail, le savoir faire des travailleurs, des emplois durables

    Ensemble exigeons une véritable politique de gauche

    • suspension de tous les plans de licenciements

    • droit de veto des salariés sur les licenciements et contrôle des fonds publics versés aux entreprises

    • Réorientation, sous le contrôle des travailleurs, de l'appareil productif vers des productions de qualité, la relocalisation de la transformation pour répondre aux besoins d'une alimentation saine et de qualité. Amélioration des conditions de travail et des salaires des travailleurs

    • réorientation des financements de la Politique Agricole Commune dans le sens d'une rupture avec le modèle productiviste et libéral: Maitrise des productions, partage des droits à produire, prix garantis et rémunérateurs permettant aux agriculteurs de vivre décemment de leur travail, soutien clair aux pratiques agricoles respectueuses de l'environnement

    • l'arrêt du saupoudrage fiscal et la mise en chantier d'une véritable réforme de la fiscalité attaquant enfin les hauts revenus et les profits des actionnaires

    • lutte contre le dumping social en Europe


    Philippe Poutou (NPA) sur BFMTV à Quimper

    A propos de la manifestation de Quimper :

    - Une autre vision des bonnets rouges
    Par des révoltés bretons - 04 novembre 2013

    - Front de gauche et écolos, vous avez insultés les bretons, faudra pas venir pleurer
    Par une zadiste bretonne - 04 novembre 2013

    - Il y a du rouge sur les bonnets rouges
    Par Philippe Marlière - 07 novembre 2013

    A propos de l'écotaxe :

    - Ce n'est pas l'écotaxe qu'il faut geler mais la TVA !
    Communiqué de presse d'ATTAC - 06 novembre 2013

  • Abandon du vote électronique lors des scrutins électoraux : le PS se fait attendre !

    Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne


    Jean-Jaques,Urvoas,député,FinistèreEn vue de la désignation de son chef de file pour les municipales de 2014, l'UMP parisienne donne aux français un piètre spectacle autour de l'organisation de son vote internet « ultra-sécurisé » dont la multiplication des dysfonctionnements fait la une des médias. A défaut de peut être remporter les clefs de la mairie de Paris en 2014, l'UMP parisienne a déjà gagné la palme d'or du ridicule au grand plaisir des rieurs de tous bords. A cette occasion le député finistérien Jean-Jacques Urvoas n'a pas hésité à décocher un Tweet ironique taclant vertement l'UMP.

    Jean-Jacques Urvoas @JJUrvoas
    Comme une tragédie, la 2nd comme une farce. Avec ses votes l'UMP fait mieux : c'est 2 fois ridicule !
    7:53 PM - 31 Mai 2013

    A rieur, rieur et demi ?

    medium_machine_a_voter.2.2.jpgLes Alternatifs de Bretagne rappellent aux socialistes et à Jean-Jacques Urvoas que depuis 2004 (Brest, ville « pionnière ») ce sont près d'un million d'électeurs qui sont toujours contraints d'utiliser des machines à voter opaques et invérifiables (non connectées à internet) lors des rendez-vous électoraux. 80 % des machines à voter utilisées en France sont celles du fabricant néerlandais NEDAP. Ordinateurs de vote NEDAP qui ont été désavoués depuis dans plusieurs pays européens sans que cela n'émeuve les locataires successifs de la Place Bauveau.
    En 2007 pourtant le Bureau National du Parti Socialiste avait demandé un moratoire au ministre de l'intérieur de l'époque concernant l'utilisation des machines à voter lors des scrutins électoraux. Aujourd'hui le PS est aux manettes et ce moratoire se laisse toujours attendre. Les Alternatifs ont depuis déjà interpellés les socialistes à différentes reprises sur ce dossier. En vain.

    Au nom de la cohérence politique, Les Alternatifs de Bretagne invitent désormais le député Jean-Jacques Urvoas à intervenir auprès du ministre de l'Intérieur Manuel Valls afin d'accélérer la mise en place de ce moratoire tant désiré par les socialistes en 2007 au risque d'être à leur tour la cible des rieurs. A un moment il faut en effet arrêter une triste farce qui traîne depuis bientôt 10 ans et dont de nombreux électeurs en sont encore les victimes !

    Aller plus loin :

    - Erreur 404 : la primaire UMP en plein bug
    Le Huffington Post  - 31 mai 2013 - par Geoffry Clavel

    - Sécurisation du vote UMP : le silence gêné de la CNIL
    Numérama.com - 04 juin 2013 - par Guillame Champeau

    - Le Parti socialiste demande un moratoire sur l’utilisation des machines à voter lors des élections présidentielles et législatives. - Communiqué de presse du Bureau National du Parti Socialiste - 27 mars 2007

    - Lettre ouverte des Alternatifs à l’attention du Bureau National du Parti Socialiste et de son candidat à l’élection présidentielle de 2012 - 03 décembre 2011.

    - Quel changement à Brest ? - lundi, 07 mai 2012

    - Pétition pour le maintien du vote papier

    - Ordinateurs-de-vote.org
    Citoyens et informaticiens pour un vote vérifié par l'électeur


    A voir :

    Interview de Chantal Enguehard, maître de conférence
    au Laboratoire Informatique de Nantes Atlantique (LINA)


    voteelec par Numerama - 2012


    Fraudes et Machines à voter trucables par rikiai

    Pétition pour le maintien du vote papier
    Actuellement signatures !
  • Une centrale à gaz bâtie sur … du vent !

    Communiqué de presse du Collectif GASPARE

    landivisiau,finistère,besson,le drian,collectif,gaspare,brest,centrale à gaz,non à la centrale,énergie,bretagne,éolien,hydrolien,biomaseAprès un an de démarches, de courriers auprès de la CADA - Commission d’accès aux documents administratifs -, pour obtenir les données qui ont abouti à l'élaboration de l'annexe 3 du pacte électrique breton qui montre les perspectives d'évolution de la consommation électrique bretonne et contribution des productions d’énergies renouvelables, le Collectif GASPARE vient enfin de recevoir une réponse pour le moins surprenante : la Préfecture de région se trouve dans l’impossibilité de fournir le moindre chiffre précis, point de mesure ou procès verbal légitimant ce graphique.

    Le Collectif GASPARE conteste cette courbe de croissance ininterrompue de consommation d’électricité qui, au-delà du fait de n’être justifiée par aucun chiffre vérifiable, va à l’encontre de la future directive européenne sur "l'efficacité énergétique et les économies d'énergie", qui rendra obligatoire pour les États membres une baisse de 20% de leur consommation d'énergie d'ici 2020.

    Nous ne pouvons que constater l’approximation et le manque de rigueur du diagnostic posé par le pacte électrique breton. Ce qui ne serait pas si grave s’il ne cautionnait, avec un manque de transparence non assumé, la réalisation d’une centrale à gaz qui va engager l’avenir énergétique d’une région pour des dizaines d’années, les ressources financières de l’Etat et donc du contribuable dans des proportions excessivement importantes, surtout en cette période de crise, et qui va impacter de manière conséquente la vie des riverain-e-s de cette centrale.

    Le Collectif GASPARE demande l’annulation du pacte électrique breton et du projet de centrale qui en découle, réclame une véritable concertation pour un plan énergie, et non seulement électrique, pour la Bretagne et se réserve donc l'éventualité d'un recours au tribunal administratif, car il est de notre devoir de citoyennes et de citoyens de dénoncer l’inanité de ce projet.

    Décidément, cette centrale n’est vraiment pas dans l’air du temps…

  • Nucléaire : en sortir tout de suite !

    Communiqué de presse des Alternatifs Bretagne

    arton1180-f6bcf.pngLes Alternatifs apportent leur soutien au rassemblement contre le nucléaire civil et militaire organisé au Faou le 11 Mars prochain par le collectif « Nukleel er Maez » à l'occasion du premier anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Malgré ce drame, et 26 ans après Tchernobyl, aucune leçon n'a été tirée par nos gouvernants sur l'impasse mortelle que représente le nucléaire. Ils s'enferrent dans une fuite en avant suicidaire comme si la boulimie d'énergie, de profits et de croissance illimitée de quelques multinationales valait qu'on sacrifie des peuples entiers!

    Mais le risque nucléaire, c’est aussi le risque de prolifération et l’accumulation d’armes atomiques:

    Ile Longue, Gwenvenez, Brest, Lorient... La carte des installations militaires de la pointe de Bretagne désigne notre région comme une cible privilégiée au cas où éclaterait un conflit majeur. Leur existence même transforme la population civile en otage et en bouclier de l’appareil militaro-industriel. Les Alternatifs dénoncent la volonté de nos gouvernants de moderniser l’arsenal nucléaire de la France dans l’opacité la plus complète et en violation du Traité de Non Prolifération (missile M51, laser mégajoule et nouvelles têtes nucléaires TNO).

    240036571.jpgLe choix de l'énergie nucléaire est un choix écologiquement insoutenable; c'est un choix économiquement et socialement inacceptable qui absorbe des sommes colossales au détriment d'une véritable politique énergétique privilégiant les énergies renouvelables, l’équilibre des territoires et l’emploi local. Mais le risque nucléaire, c'est aussi le risque de prolifération et l'accumulation d'armes atomiques. Les Alternatifs dénoncent la volonté de nos gouvernants de moderniser l'arsenal nucléaire de la France dans l'opacité la plus complète et en violation du Traité de Non Prolifération (missile M51, laser mégajoule et nouvelles têtes nucléaires).

    Le renforcement de la paix et de la sécurité collective passe par de nouveaux accords internationaux, par un développement économique solidaire et par de nouveaux rapports d’égalité entre les Peuples plutôt que par la relance de la course aux armements. Il n’y aura pas de paix durable pour l’Humanité sans justice économique et sociale à l’échelle de la Planète.

  • Contre une centrale à gaz à Landivisiau, la mobilisation doit être totale !

    Communiqué de presse départemental des Alternatifs du Finistère

    Suite à l'annonce par le ministre de l'industrie du choix de Landivisiau comme site pour implanter une centrale à gaz à la pointe Bretagne, les Alternatifs condamnent la volonté du PS et de l'UMP de vouloir imposer sans concertation ce projet dans le département du Finistère. Pour répondre à l'enjeu énergétique breton, d'autres alternatives sont possibles. Mettons les en débat.

    Bretagne,centrale à gaz,Finistère,Le Drian,Besson,landivisiau,environnement,Gaspare,oppostion,Cette centrale à gaz s'avère être un projet coûteux, inutile et dangereux. Elle n'a comme intérêt que de répondre à des enjeux spéculatifs. Ne nous laissons pas berner. La campagne d'intoxication autour d'un black-out électrique qu'on nous agite sous le nez depuis des mois n'a d'autre objectif que de nous vendre l'acceptabilité de ce projet aberrant.

    Les bretons avaient déjà dit non à une centrale nucléaire à Plogoff, refusons aujourd'hui une centrale à gaz à Landivisiau. Les Alternatifs appellent la population à rejoindre et renforcer la mobilisation contre cette centrale à gaz qui ne doit pas se faire ni ici ni ailleurs !

     

    S'informer et rejoindre la mobilisation :

    - Pétition "Landivisiau doit dire non à la centrale"

    - Site internet du Collectif GASPARE

    - Argumentaire du Collectif GASPARE - juillet 2011