«Là-bas si j’y suis» disparaîtrait en septembre !
" Contrairement à ce qu’avait annoncé le nouveau directeur de France Inter, l’émission de Daniel Mermet «Là-bas si j’y suis» ne figurerait pas dans la grille à la rentrée de septembre.
Actuellement programmée à 17 heures avec une excellente audience (500 000 auditeurs) «Là-bas» serait programmée à 15 heures ce qui lui ferait perdre plus de 50% de ses auditeurs, la tranche horaire de 15 heures étant traditionnellement beaucoup moins écoutée quelle que soit la radio considérée.
Là-bas si j’y suis n’est pas une émission neutre et cette relégation n’est pas neutre, surtout au lendemain de mobilisations sociales et au seuil d’une année électorale... "
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" Contrairement à ce qu’avait annoncé le nouveau directeur de France Inter, l’émission de Daniel Mermet «Là-bas si j’y suis» ne figurerait pas dans la grille à la rentrée de septembre.
Actuellement programmée à 17 heures avec une excellente audience (500 000 auditeurs) «Là-bas» serait programmée à 15 heures ce qui lui ferait perdre plus de 50% de ses auditeurs, la tranche horaire de 15 heures étant traditionnellement beaucoup moins écoutée quelle que soit la radio considérée.
Là-bas si j’y suis n’est pas une émission neutre et cette relégation n’est pas neutre, surtout au lendemain de mobilisations sociales et au seuil d’une année électorale... "
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Le " 29 " censuré
Le 23 mai 2006, le tribunal de grande instance de Toulouse a prononcé que la société brestoise " Momo Le Homard ", ne pouvait plus désormais fabriquer et vendre de T-shirts à l'effigie du numéro du Finistère. Selon les magistrats, le chiffre " 29 " n'est plus du domaine public. Comme le rapporte Ouest-France, il appartient à l'entreprise basque " Bil Toki ".
Le site internet de l'INPI nous donne toute l'information concernant l'enregistrement des marques.
" 29 " est enregistré comme marque semi-figurative. Chaque protection se fait par classe de produits. En fonction des classes protégées par la société basque, l'utilisation du " 29 " (inscrit tout seul) serait (pour l'instant) interdite sur certains support par d'autres sociétés.
Pas de risque donc pour " Stade brestois 29 " ou pour nos bonnes vieilles plaques minéralogiques. L'identité visuelle du stade brestois étant une création originale, l'on peut supposer qu'elle a été protégée par le club brestois dans les classes pertinentes de produits.
Par chauvinisme départemental, l'on peut inviter les finistériens à boycotter les T-shirts à l'éfigie " 29 ". Quand à la société brestoise " Momo Le Homard ", en attendant le prochain épisode juridique, pourquoi ne créerait t-elle pas un T-shirt avec écrit dessus un " 29 " barré d'une croix, avec en dessous mentionné " censuré ".
Le site internet de l'INPI nous donne toute l'information concernant l'enregistrement des marques.
" 29 " est enregistré comme marque semi-figurative. Chaque protection se fait par classe de produits. En fonction des classes protégées par la société basque, l'utilisation du " 29 " (inscrit tout seul) serait (pour l'instant) interdite sur certains support par d'autres sociétés.
Pas de risque donc pour " Stade brestois 29 " ou pour nos bonnes vieilles plaques minéralogiques. L'identité visuelle du stade brestois étant une création originale, l'on peut supposer qu'elle a été protégée par le club brestois dans les classes pertinentes de produits.
Par chauvinisme départemental, l'on peut inviter les finistériens à boycotter les T-shirts à l'éfigie " 29 ". Quand à la société brestoise " Momo Le Homard ", en attendant le prochain épisode juridique, pourquoi ne créerait t-elle pas un T-shirt avec écrit dessus un " 29 " barré d'une croix, avec en dessous mentionné " censuré ".
Isoloirs pour machines à voter : un rideau de fumée médiatique
Réaction suite à l'annonce faite par Alain Masson, premier adjoint au maire de doter les machines à voter d'isoloirs
Aussi esthétiques et fonctionnels que peuvent être les isoloirs conçus et réalisés par les éléves et les enseignants du lycée Vauban, cela ne résout en rien les carences des machines à voter imposées à Brest aux électeurs sans aucune concertation depuis les élections de 2004. La municipalité brestoise n’a toujours pas apporté de solution technique permettant un éventuel recomptage en cas de contestation du vote, et ce n’est pas un simple isoloir qui va rassurer les brestois. Dans le cadre du débat qui entoure le vote électronique au niveau internationnal, on comprend mieux pourquoi l'ACM (Association for Computing Machinery), association d'informaticiens fondée en 1947, comptant 80 000 membres dont de nombreux chercheurs internationaux, recommande l'utilisation de machines à voter conçues plus rigoureusement et avec impression d'un bulletin vérifié par l'électeur. En France, la non prise en considération de cette problèmatique par le Ministère de l'Intérieur qui agrée les machines à voter s'avére plus qu'inquiétant.
L’information communiquée début avril dernier à Paris par Alain Masson lors d’un colloque sur le vote électronique concernant un soit disant contrôle qui sera dorénavant réalisé par le service élections et la commission électorale ne s’apparente qu’à de la poudre de perlimpinpin médiatique. Pas plus la commission électorale, les assesseurs ou bien encore les citoyens ne peuvent garantir la sécurité du système utilisé n’ayant accès aux informations nécessaires à ce contrôle. Les informaticiens fédérés autour de l’initiative citoyenne www.recul-democratique.org n’hésitent pas à qualifier de duperie la procédure de vérification des informations mentionnées sur le “ticket de caisse” comme le prescrit la société France-Élection, importateur des machines NEDAP en France. L’ineptie de cette vérification a déjà été précédemment pointée en Irlande par le rapport de la Commission on Electronic Voting, commission indépendante qui a déconseillé au gouvernement l’utilisation des machines à voter NEDAP lors des élections européennes de 2004 ainsi que pour le référendum sur la Constitution européenne. Dans un article paru dans l’Irish Times (27/09/2005) le ministre Dick Roche en charge du dossier dit qu’il est “très improbable” que le vote électronique soit utilisé pour les élections générales prévues en 2007, ceci bien que le gouvernement irlandais ait tout de même équipé tous ses bureaux de vote de machines à voter NEDAP pour un coût de 52 millions d’euros !
Pour en revenir au contexte brestois, l’on s’étonnera que ce sont les personnalités politiques locales qui sont aux affaires par la voie de la légitimitité d’un processus électoral démocratique non contestable (vote papier contrôlable par les électeurs) qui mettent aujourd’hui en cause la nature même de cette légitimité démocratique pour les scrutins à venir par l’utilisation de machines à voter opaques pour les citoyens dans le seul but semble t-il de satisfaire leur fascination aveugle en la technologie. Les élus argumentent l’utilisation des machines à voter par le fait qu’il est difficile de trouver des assesseurs et des scrutateurs lors des élections. Alors que la ville de Brest réalise de gros efforts de communication pour que la population se familiarise avec des machines à voter, pourquoi alors ne pas mettre en place une campagne du même ordre afin d’inciter les brestois à venir dépouiller et venir voir le fonctionnement d’un bureau de vote, ce qui en matière d’éducation citoyenne serait plus valorisant pour nos élus. Lors du colloque parisien, Alain Masson a indiqué qu’il croyait que les gens quand ils avaient un bulletin papier étaient sans doute plus confiants que devant un clavier. L’on ne peut être que d’accord avec lui. Il ne faut pas faire confiance à des machines peu sûres quand il s'agit de notre droit de vote !
A lire :
Qui contrôle le vote électronique ? - document de synthèse disponible sur le site internet www.recul-democratique.org
Aussi esthétiques et fonctionnels que peuvent être les isoloirs conçus et réalisés par les éléves et les enseignants du lycée Vauban, cela ne résout en rien les carences des machines à voter imposées à Brest aux électeurs sans aucune concertation depuis les élections de 2004. La municipalité brestoise n’a toujours pas apporté de solution technique permettant un éventuel recomptage en cas de contestation du vote, et ce n’est pas un simple isoloir qui va rassurer les brestois. Dans le cadre du débat qui entoure le vote électronique au niveau internationnal, on comprend mieux pourquoi l'ACM (Association for Computing Machinery), association d'informaticiens fondée en 1947, comptant 80 000 membres dont de nombreux chercheurs internationaux, recommande l'utilisation de machines à voter conçues plus rigoureusement et avec impression d'un bulletin vérifié par l'électeur. En France, la non prise en considération de cette problèmatique par le Ministère de l'Intérieur qui agrée les machines à voter s'avére plus qu'inquiétant.
L’information communiquée début avril dernier à Paris par Alain Masson lors d’un colloque sur le vote électronique concernant un soit disant contrôle qui sera dorénavant réalisé par le service élections et la commission électorale ne s’apparente qu’à de la poudre de perlimpinpin médiatique. Pas plus la commission électorale, les assesseurs ou bien encore les citoyens ne peuvent garantir la sécurité du système utilisé n’ayant accès aux informations nécessaires à ce contrôle. Les informaticiens fédérés autour de l’initiative citoyenne www.recul-democratique.org n’hésitent pas à qualifier de duperie la procédure de vérification des informations mentionnées sur le “ticket de caisse” comme le prescrit la société France-Élection, importateur des machines NEDAP en France. L’ineptie de cette vérification a déjà été précédemment pointée en Irlande par le rapport de la Commission on Electronic Voting, commission indépendante qui a déconseillé au gouvernement l’utilisation des machines à voter NEDAP lors des élections européennes de 2004 ainsi que pour le référendum sur la Constitution européenne. Dans un article paru dans l’Irish Times (27/09/2005) le ministre Dick Roche en charge du dossier dit qu’il est “très improbable” que le vote électronique soit utilisé pour les élections générales prévues en 2007, ceci bien que le gouvernement irlandais ait tout de même équipé tous ses bureaux de vote de machines à voter NEDAP pour un coût de 52 millions d’euros !
Pour en revenir au contexte brestois, l’on s’étonnera que ce sont les personnalités politiques locales qui sont aux affaires par la voie de la légitimitité d’un processus électoral démocratique non contestable (vote papier contrôlable par les électeurs) qui mettent aujourd’hui en cause la nature même de cette légitimité démocratique pour les scrutins à venir par l’utilisation de machines à voter opaques pour les citoyens dans le seul but semble t-il de satisfaire leur fascination aveugle en la technologie. Les élus argumentent l’utilisation des machines à voter par le fait qu’il est difficile de trouver des assesseurs et des scrutateurs lors des élections. Alors que la ville de Brest réalise de gros efforts de communication pour que la population se familiarise avec des machines à voter, pourquoi alors ne pas mettre en place une campagne du même ordre afin d’inciter les brestois à venir dépouiller et venir voir le fonctionnement d’un bureau de vote, ce qui en matière d’éducation citoyenne serait plus valorisant pour nos élus. Lors du colloque parisien, Alain Masson a indiqué qu’il croyait que les gens quand ils avaient un bulletin papier étaient sans doute plus confiants que devant un clavier. L’on ne peut être que d’accord avec lui. Il ne faut pas faire confiance à des machines peu sûres quand il s'agit de notre droit de vote !
A lire :
Qui contrôle le vote électronique ? - document de synthèse disponible sur le site internet www.recul-democratique.org