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  • Aéropub

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    Aller plus loin :

    Lettre ouverte des journalistes de France Bleu Loire Océan à leur PDG

    - Réaction de la CGT Radio France à la campagne de pub du Syndicat Mixte

    - Quand Auxiette aime, il ne compte pas…  - les Alternatifs 44

    - Notre-Dame-des-Landes : Campagne de pub pro-aéroport, le Conseil Général encore et toujours à la ramasse

    - Notre-Dame-des-Landes. A plan com', plan com' et demi

    - 900 000 euros pour la propagande de l' aéroport de Notre-Dame-des-Landes - Observatoire des subventions

  • Un ANI qui nous veut du mal !

    Rarement un accord national interprofessionnel (ANI) aura entériné autant de reculs pour les salarié-e-s que celui conclu le 11 janvier 2013 entre le patronat et trois syndicats.

    A l'initiative d'Attac et de la Fondation Copernic, un collectif d'organisations associatives, syndicales et politiques lancent un appel pétitionné pour dire NON à cet accord régressif.

    A signer et faire circuler largement !

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    L’accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier signé par le patronat et certaines organisations syndicales représente un recul social majeur. Les soi-disant « nouveaux droits pour les salariés » sont en réalité de portée limitée et comportent nombre de dérogations et de dispositions qui en permettent le contournement. Par contre, les mesures en faveur  du patronat portent des coups sévères au droit du travail. Cet accord s’inscrit dans le droit fil des préconisations, appliquées partout en Europe, de la Troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) : démantèlement du droit du travail,  chantage à l’emploi pour baisser les salaires et les droits sociaux au nom de la compétitivité. Il contribuera ainsi à la spirale dépressive dans laquelle les politiques d’austérité enfoncent l’Union européenne.

    L’accord aggrave encore, après les lois Fillon de 2004 et 2008 qu’il faut abroger, la remise en cause de la hiérarchie des normes en permettant de nouveau qu’un accord d’entreprise soit moins favorable que la convention collective et que la loi : en cas de « graves problèmes conjoncturels » de l’entreprise (quelle entreprise ne connaît pas de problème conjoncturels et surtout qui en jugera ?), il ne laisse d’autre choix au salarié que d’accepter la baisse de son salaire et l'augmentation de son temps de travail sous peine de licenciement. L’accord réduit considérablement les droits et les possibilités de contestation et de recours à la justice des salariés et de leurs représentants. Il remet en cause des prérogatives importantes des instances représentatives du personnel et renforce le pouvoir des employeurs, notamment celui d’imposer la « mobilité » des salariés (changement de lieu ou de poste de travail).

    Loin de permettre « la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels des salariés » cet accord va, au contraire, aggraver la précarité du travail en libérant le patronat de nombre d'obligations. En dépit des promesses qui avaient été faites par le gouvernement, l'accord ne réduit pas les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes, alors même que la précarité de l'emploi concerne en premier lieu les femmes, prépondérantes dans le temps partiel (80%) et plus souvent touchées par les CDD, le chômage et le sous-emploi.

    Enfin cet accord est illégitime. Il a été signé par trois confédérations syndicales représentant une minorité de salariés, alors même que les règles de représentativité syndicale sont sur le point de changer. Les parlementaires de droite se disent prêts à voter ses dispositions telles quelles, mais ni le président de la République, ni la majorité de l’Assemblée nationale n’ont été élus pour faire reculer les droits des salariés. Transposer ces reculs sociaux dans la loi représenterait donc un grave déni démocratique.

    Nous appelons les salariés-es, et plus largement, tous les citoyen-ne-s à lire ce texte, à l’analyser, à tenir partout des réunions pour en débattre ensemble et faire entendre leurs exigences auprès de leurs élus, tout particulièrement ceux de gauche, pour qu’ils ne votent pas ce texte. L'heure est bien plutôt à la sécurisation des emplois contre les licenciements, pour un travail de qualité, sans précarité, avec des droits sociaux de haut niveau pour les salariés, les chômeurs et les retraités. Nous ferons tout pour que cet accord n’acquière pas force de loi et nous appelons à soutenir toutes les initiatives en ce sens, en particulier les mobilisations syndicales.

    Appel soutenu par : Attac, CADAC, CGT Commerce Paris, CGT Hôtels Prestiges et Economiques, CGT-Finances, CNDF, CNT-Solidarité ouvrière Ile-de-France, Convergence de défense et développement des services publics, Convergences & Alternative, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Fondation Copernic, FSU, Gauche anticapitaliste, Gauche unitaire, Les Alternatifs, Les efFRONTé-e-s, Marches européennes contre le chômage, Mouvement des jeunes communistes de France, Mouvement national des chômeurs et précaires, Nouveau parti anticapitaliste, Osez le féminisme !, Parti communiste français, Parti communiste des ouvriers de France, Parti de gauche, Réseau féministe « Ruptures », Résistance sociale, République & Socialisme, Union syndicale Solidaires...

    >> signer (et faire signer) cet appel lancé par plusieurs mouvements et organisations.

    S'informer :

    - "Un résumé de l'ANI : les 54 reculs qu'il contient"
    par Gérard Filloche


    Argelès-sur-mer le 14 mars 2013 - Gérard Filoche analyse
    l'accord national interproffessionel signé le 11 janvier 2013
    entre le MEDEF et trois syndicats minoritaires (sur 8).
    Le gouvernement PS-EELV avec le soutien des députés UMP et FN
    envisage de le transposer en loi modifiant le code du travail.


    Laurence Parisot: "ce n'est pas aux... par lepartidegauche

  • Pour une autre refondation de l’école

    Communication de la commission Education des Alternatifs

    Mobilisation le 12 février

     

    arton1180-f6bcf.pngAprès le bluff de la concertation estivale dont ont été exclus les élèves, les parents d’élèves à la base et les personnels de l’Education Nationale, le gouvernement laisse tomber le masque : une loi d’orientation très vague qui sera précisée au fur et à mesure par décret, donc sans aucun débat, comme viennent d’être signés les décrets sur les rythmes scolaires, le transfert aux régions de la carte de la formation professionnelle et de l’orientation qui démantèlent de fait l’Education Nationale.

    Des postes sont certes créés mais ces créations sont insuffisantes pour combler les suppressions opérées sous le quinquennat de Sarkozy , compenser les départs en retraite à venir, tenir compte de la démographie scolaire . Une lutte résolue contre l’échec scolaire nécessite d’autres moyens matériels et d’autres mesures autrement plus ambitieuses.

    Une autre refondation est nécessaire

    arton2085-23449.jpgRefonder l’école c’est lui donner d’autres bases et une autre orientation que celles de l’école publique version Vème République, ce n’est certainement pas réformer juste à la marge son fonctionnement et/ ou son contenu .
    La loi Peillon ne remet en cause ni le pourquoi ni le comment de l’école et surtout pas l’ensemble de son système inégalitaire, compétitif et élitiste.
    La refondation de l’école doit être pensée comme partie intégrante d’un projet global de transformation de la société. C’est l’ensemble des citoyen-ne-s qui doit pouvoir s’exprimer sur le sujet, tous les acteurs économiques et sociaux, les professionnels et aussi les élèves dès qu’ils sont en mesure de prendre part aux débats. L’école prépare la société de demain. Elle est la société de demain.
    Dans cette optique les Alternatifs ont accueilli favorablement l’ambition d’une refondation de l’école prônée par Vincent Peillon. Mais ils constatent que cette refondation n’est pas au rendez-vous.
    Seul point positif une reprise annoncée de la formation initiale des maîtres qui avait été carrément supprimée par le gouvernement réactionnaire de Sarkozy.
    Pour le reste, le collège et le lycée restent quasiment ceux que Fillon en 2005 et Chatel en 2010 ont imaginés et l’école primaire qui est comme le dit Peillon au fondement de l’école ne remet en cause ni ses méthodes, ni ses contenus, ni ses buts….Quelle éducation citoyenne, quelle prise en compte des différences pour obtenir une école de la coopération et de la réussite de toutes et tous, pour transformer le paradigme de la compétition en celui du bien vivre ensemble dans la paix et le respect de toutes et tous, loin de tout esprit de domination et de hiérarchisation autoritaire ? Tout cela n’est que très peu évoqué au travers la promesse de quelques « plus de maîtres que de classe ».

    Une autre réforme des rythmes scolaires est indispensable

    On s’attaque à la fameuse « réforme des rythmes scolaires » alors que cela ne changera pas grand-chose aux fondamentaux exprimés plus haut. S’il est vrai que la journée scolaire est trop lourde pour les élèves, (les syndicats enseignants et les associations de parents d’élèves comme la FCPE le clament depuis des décennies) ce que propose la loi (45 minutes en moyenne en moins de cours) s’avère insuffisant pour la rééquilibrer intelligemment dans l’intérêt des élèves et de leurs maîtres.
    Pourquoi n’avoir pas consulté largement les professionnels de l’Education et les parents d’élèves pour remettre à plat non seulement le fonctionnement et donc les rythmes scolaires mais aussi les finalités éducatives, les objectifs à court et long terme, les méthodes pédagogiques , et, au travers du « plus de maîtres que de classe » la prise en compte de la pédagogie différenciée et du travail en équipe qui reste le parent pauvre du métier d’enseignant ?

    Les syndicats enseignants rejettent cette réforme des rythmes scolaires qui ne raccourcira pas, in fine, la journée scolaire des élèves (puisqu’ils seront pris en charge par…d’autres structures comme celles des collectivités locales) et ne changera rien aux finalités de l’école, aux difficultés rencontrées par les élèves ni aux conditions de travail des maîtres. Ils s’inquiètent de l’embrouillamini qui naîtra de fait entre collectivités locales, associations sportives et culturelles d’une part et l’école publique d’autre part. Une telle conjoncture déséquilibrée ne peut qu’accentuer les inégalités entre élèves et entre territoires, avec, en particulier, la privatisation de certains enseignements.

    Une telle loi ne peut pas être votée en l’état : Abrogation du décret sur les rythmes scolaires et du projet de loi Peillon

    Pour les Alternatifs LA REFONDATION C’EST MAINTENANT ET C’EST A NOUS DE L’IMPOSER : Des assemblées générales d’enseignant-e-s se tiennent depuis le mois de janvier dans de nombreux établissements scolaires et communes. Organisons à la base, dans les communes, les départements, des forums locaux pour la refondation de l’Ecole associant citoyennes et citoyens, parents, personnels de l’Education Nationale, syndicats, mouvements pédagogiques pour imposer une véritable refondation de l’Ecole !

  • Utilisation des machines à voter : A quand le moratoire demandé par le Parti Socialiste en 2007 ?

    Communiqué de presse des Alternatifs


    medium_machine_a_voter.2.2.jpgDepuis 2004, plus d'un million de français sont contraints d'utiliser des machines à voter,  système opaque dont les résultats sont invérifiables. A ce jour aucun débat public n'a jamais eu lieu sur la question du vote électronique. Les machines à voter du fabricant NEDAP (80% du parc installé en France en 2007!) ont pourtant été largement remises en cause dans la majorité des pays européens tentés par l'aventure de la dématérialisation des scrutins électoraux. En 2012, c'est le gouvernement irlandais qui a décidé de mettre au rebut les 7500 machines à voter NEDAP acquises il y a dix ans pour 54 millions d'euros. Leur fiabilité ne pouvant pas être assurée, elles n'ont jamais été utilisées ! Comble de la gabegie, le gouvernement irlandais a du mettre la main à la poche pour leur destruction.

    francois-hollande.jpgEn 2007, le Bureau National du Parti Socialiste avait alerté sur le manque de fiabilité des machines à voter utilisées en France et demandait clairement et solennellement un moratoire sur leur utilisation lors des scrutins électoraux. Fin décembre 2011, Les Alternatifs avaient adressé une lettre ouverte au Parti Socialiste rappelant son appel à moratoire et invitant les maires socialistes qui continuent depuis 2004 d'imposer à leurs concitoyens l’utilisation d’ordinateurs de vote, à revenir à l’organisation de scrutins avec urnes transparentes et bulletins papier. Cette sollicitation est restée lettre morte.

    Aujourd'hui le Parti Socialiste est au gouvernement et a toute latitude pour mettre en œuvre ce qu'il réclamait en 2007. Aussi solennellement que le Parti Socialiste avait interpellé le gouvernement UMP en 2007, Les Alternatifs demandent aujourd'hui :

    - que le Ministre de l'Intérieur Manuel Valls donne instruction aux préfets d'interdire toute utilisation des machines à voter lors des scrutins de 2014.

    - qu'un débat national associant à la fois citoyenNEs, associations, partis politiques et parlementaires soit organisé afin d'évaluer les avantages éventuels et les dangers potentiels du vote électronique.

     

    Aller plus loin :

    - Le Parti socialiste demande un moratoire sur l’utilisation des machines à voter lors des élections présidentielles et législatives. - Communiqué de presse du Bureau National du Parti Socialiste - 27 mars 2007

    - Lettre ouverte des Alternatifs à l’attention du Bureau National du Parti Socialiste et de son candidat à l’élection présidentielle de 2012 - 03 décembre 2011.

    - Quel changement à Brest ? - lundi, 07 mai 2012

    - Pétition pour le maintien du vote papier

    - Ordinateurs-de-vote.org
    Citoyens et informaticiens pour un vote vérifié par l'électeur

    - Ethique citoyenne
    L'éthique, l'autre dimension du pacte social

    Pétition pour le maintien du vote papier
    Actuellement signatures !


     Vidéo réalisée par l'association belge PourEva
    à la veille des élections régionales et européenne de 2007.

  • Détachez vos ceintures ! Un aller-simple pour Notre-Dame-des-Luttes

    Quand plus de 60 auteurs et 16 éditeurs, regroupés sous le label des éditions du Kyste, s’associent pour informer sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, dénoncer le caractère absurde et obsolète de la logique qui le gouverne et soutenir ses opposants, cela donne

    144 pages de textes et d’images pour dire « Vinci dégage ! ».

    Sortie en librairie le 15 février.

    Tous les bénéfices générés par les ventes de ce livre seront reversés à l’ACIPA (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d’Aéroport de Notre-Dame-des-Landes).

    Avec les contributions de :
    Tanxxx (couverture), Augel, Badame L’Ambasadrise, Edmond Baudoin, François de Beaulieu, Berth, Jean-Michel Bertoyas, Catherine Binon, Jean Bourguignon, Prosperi Buri, Ivan Brun, les Camilles de la ZAD, Nicolas de la Casinière, Lucie Castel, Rémy Cattelain, Lionel Chouin, Colloghan, Jean-Luc Coudray, Hélène Coudray, Étienne Davodeau, Pierre Deruelle, Brice Dumas, Jean-Marie Dréan, Quentin Faucompré, Désirée Frappier, Alain Frappier, Pier Gajewski, Gébé, Thomas Gochi, Fabien Grolleau, Benoît Guillaume, Laurent Guizard, Simon Hureau, Aurélien Jablonka, Alexandre Kha, Klouchka, Lasserpe, Johann Le Berre, Étienne Lécroart, Sandra Lefrançois, Lefred-Thouron, LLDM, Luz, Rémi Malingrëy, Mandragore, John-Harvey Marwanny, Micaël, Mickomix, Nicolas Moog, Macduff, Morvandiau, Nardo, Jonvon Nias, Olivier Quéméré, Ramine, Olivier Rolland, Olivia Sautreuil, Tanitoc, Jean-Michel Thiriet, Tignous, Titia, Zag, ainsi que les lettres ouvertes de Stéphanie L. et Patrick Warin.

    Publié sous le label collectif, créé pour l’occasion, des éditions du Kyste qui regroupe les co-éditeurs suivants :
    Goater, l’Association, Tête rock Underground, Rackham, Flblb, 6 pieds sous terre, Les Requins Marteaux, Le Tigre, Marwanny corporation, l’Apocalypse, Cornélius, Vide Cocagne, l’œuf, Libertalia, 2024, The Hoochie Coochie.

    Diffusion-distribution : Les Belles Lettres
    144 pages, 10 euros
    ISBN : 9782844144775