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françois cuillandre

  • « Bretagne en Luttes ! » ne cautionne pas à Brest l'utilisation des machines à voter opaques et invérifiables

    logo_Bretagne_en_luttes.jpg

    Courrier adressé à monsieur Luc Moal directeur du Service élections de la ville de Brest en réponse à l'invitation adressée aux listes candidates aux Régionales 2015 pour assister à la configuration des machines à voter.

    Monsieur Luc Moal est aussi trésorier adjoint de l’Association des Villes pour le Vote Électronique (AVVE).

    Elections régionales 2015 - Configuration des machines à voter.

    Brest, le 30 novembre 2015

    Monsieur Moal,

    Les machines à voter imposées à Brest sont opaques et invérifiables. Elles ne permettent aucun contrôle des différentes étapes du déroulement du scrutin par les électeurs ni par les assesseurs. 

    machine-VE.jpgElles ne peuvent garantir à l'électeur brestois que son "vote électronique" soit bien été crédité au compte de voix du candidat de son choix. Rien ne peut par conséquent garantir une totale sincérité de ce scrutin des Régionales organisé à Brest. 

    Nous ne manquons pas de vous rappeler que qu'en cas de problème lors du scrutin, les machines à voter acquises par la Ville de Brest ne permettent toujours pas un recomptage des voix en cas de contestation à la fin du scrutin au regard du caractère immatériel de vos "bulletins électroniques". Ce n'est donc pas les assesseurs présents dans les bureaux de vote lors des deux tours des Régionales 2015 qui pourront apporter une garantie sur la fiabilité des machines à voter NEDAP utilisées à Brest.

    La configuration des machines à voter sous le regard des représentants des listes n'apporte aucune assurance de la sécurité de ces matériels de vote ni de la fiabilité du programme utilisé lors du scrutin. A ce jour, l'accès au code source du programme informatique s'avère toujours impossible. 

    Vous comprendrez aisément Monsieur Moal que les membres brestois de la liste "Bretagne en luttes / Breizh a stourm" ne souhaitent pas cautionner tout processus donnant aux électeurs l'illusion d'un pseudo contrôle maîtrisé. Nous n'assisterons donc à la configuration des machines à voter de la Ville de Brest.

    Nous vous alertons que dans la circonscription régionale Bretagne les électeurs sont de fait confrontés à deux modes de vote différents les 6 et 13 décembre prochains sans possibilité de choix. Configuration de rupture d'égalité entre électeurs en terme de choix de mode de vote pouvant être interprétée comme inconstitutionnelle. Nous vous invitons à interpeller le Ministère de l'Intérieur sur cette question pour prévenir à l'avenir tout contentieux électoral (Présidentielles, Législatives sur Brest-rural...).

    Veuillez agréer Monsieur, l’expression de nos sincères salutations.

     Pour la liste Bretagne en Luttes,

    Charlotte BLEUNVEN (Tête de liste de la section Finistère)
    Christian PERROT

    Pétition pour le maintien du vote papier

    Aller plus loin :

    - Vote électronique et rupture d'égalité : Le gouvernement interpellé

    Vote électronique : la rupture d'égalité entre les électeurs s'invite au débat.
    Par Chris Perrot - octobre 2014

    Déclaration de M. Matthias Fekl, secrétaire d'Etat au commerce extérieur, à la promotion du tourisme et aux Français de l'étranger, sur une proposition de loi organique relative au vote par voie électronique des Français résidant à l'étranger, à l'Assemblée nationale le 9 octobre 2014.

    Machines à voter, vote électronique : vers des recours pour perte de confiance et rupture d’égalité ?
    Par Gilles J. Guglielmi - 20 avril 2007

    - Au feu les pompiers (constitutionnels) ! - A propos du vote électronique.
    Par Gilles J. Guglielmi -  29 mars 2007

    Vote électronique, énième reniement numérique de la présidence Hollande.
    Par Thierry Noisette - Znet.fr - 29 décembre 2014

    Vote électronique en Allemagne : sévére désaveu pour NEDAP
    Par Chris PERROT - 10 mars 2009

    - Utilisation des machines à voter en France entre 2004 et 2012
    Par Enguehard, Chantal / Observatoire du Vote, 30 juillet 2013

    Départementales 2015 

    A Orange, pas le droit de voter "nul"...

    Et aussi... :

    Machines à voter : A quand le moratoire demandé en 2007 par le Parti Socialiste ?
    Communiqué de presse des Alternatifs - 7 février 2013

    Abandon du vote électronique lors des scrutins électoraux : le PS se fait attendre !
    Alternatifs de Bretagne - 4 juin 2013

    Lettre ouverte des Alternatifs à l’attention du Bureau National du Parti Socialiste et de son candidat à l’élection présidentielle de 2012 - 03 décembre 2011

    Le Parti socialiste demande un moratoire sur l’utilisation des machines à voter lors des élections présidentielles et législatives. - Communiqué de presse du Bureau National du Parti Socialiste - 27 mars 2007

    un moratoire concernant le vote électronique déjà demandé en 2005 par les sections internet du Parti Socialiste français et du SPD allemenand !

    Vote électronique : recul démocratique à Brest ! 
    Par Chris Perrot - 24 février 2004

    Ordinateurs-de-vote.org
    Citoyens et informaticiens pour un vote vérifié par l'électeur

    Ethique citoyenne
    L'éthique, l'autre dimension du pacte social

    Pétition pour le maintien du vote papier

    A lire :

    - « La controverse des machines à voter en France », Par Chantal Engar
    Mémoire de Master 2 de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales soutenu le 14 septembre 2011.

    - « Introduction à l'analyse de chimères technologiques, le cas du vote électronique », Editions du CNRS, Cahiers Droit, Sciences & Technologies, n°3, (2010), p:261-278.

    A voir :

    Interview de Chantal Enguehard, maître de conférence
    au Laboratoire Informatique de Nantes Atlantique (LINA)


    voteelec par Numerama - 2012

    MACHINES A VOTER – FRAUDE POSSIBLE par aidcm


    Fraudes et Machines à voter trucables par rikiai

     

     
  • Vote électronique et rupture d'égalité : Le gouvernement interpellé

    Article écrit le 30/07/2015

    modifié le 03/05/2016


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    machine-VE.jpgLors des élections législatives de 2007 et de 2012 les électeurs de la 3ème circonscription du Finistère ont voté via deux modes de scrutins différents : vote avec urne transparente et bulletin papier dans les communes de la partie rurale de la circonscription et vote par l'interface d'une machine à voter électronique dans les bureaux de vote brestois. Seuls les électeurs de la circonscription de Brest-rural ayant utilisés le vote traditionnel avec bulletins papier et urne transparente avaient la possibilité de contrôler toutes les étapes de ces deux scrutins législatifs. Seul le type de vote utilisé sur la partie rurale de la circonscription aurait permis un recomptage des voix en cas de contestation.

    Ramené à un cadre plus général, la finalité de cette interpellation est de savoir quelles mesures envisage de prendre désormais le gouvernement afin de faire cesser à l'avenir la rupture d'égalité entre les électeurs d'une même circonscription électorale introduite par l'utilisation de deux modalités de vote différentes lors d'un même scrutin électoral.

    Rupture d'égalité entre électeurs inconstitutionnelle
    La notion de rupture d'égalité entre électeurs d'une même circonscription électorale a été évoqué lors d'un débat parlementaire à l'Assemblée nationale le 9 octobre 2014 autour de la proposition de loi organique du député UMP Thierry Mariani visant à instaurer le vote par voie électronique (vote par internet) des Français de l'étranger à l'élection présidentielle et à l'élection des représentants au Parlement européen. Proposition de loi qui a été rejetée en 1ère lecture.

    Lors du débat autour de cette proposition de loi le Secrétaire d'Etat Matthias Fekl avait rappelé que « les élections présidentielle et européennes sont organisées sur la base de circonscriptions comprenant à la fois des électeurs établis en France et hors de France. Une circonscription unique est en effet prévue pour l’élection présidentielle. Une circonscription comprenant l’Île-de-France et les Français établis hors de France est prévue pour les élections européennes » et, « les électeurs d’une même circonscription électorale seraient en effet soumis à des règles différentes : une partie des électeurs aurait le droit au vote électronique alors que l’autre serait privée de cette possibilité ».

    Evoquant la proposition de loi de Thierry Mariani, Mattthias Felk a précisé« Si le Parlement devait adopter ce texte, le Conseil constitutionnel, saisi d'office puisqu'il s'agit d'une proposition de loi organique, pourrait considérer que ces dispositions sont inconstitutionnelles en raison de la rupture d'égalité qu'elles introduiraient entre les électeurs d'une même circonscription électorale. Les électeurs d'une même circonscription électorale seraient en effet soumis à des règles différentes : une partie des électeurs aurait le droit au vote électronique alors que l'autre serait privée de cette possibilité».

    francois-hollande.jpgOn pouvait espérer qu'en terme de cohérence politique la réponse du gouvernement à la question écrite posée par le député Jean-Luc Bleunven conforte l'expression déjà exprimée à l'Assemblée par Monsieur Matthias Felk. Depuis 2012 le gouvernement socialiste n'a jamais osé se positionner franchement sur le dossier des machines à voter qui fait désormais polémique à chaque élection depuis 2004. Silence plus qu'étonnant de la Place Beauvau quand on se remémore qu'en 2007 le Bureau national du Parti socialiste demandait un moratoire sur l’utilisation des machines à voter lors des élections présidentielles et législatives! Il n'est pas trop tard pour les socialistes à passer désormais aux actes maintenant qu'ils tiennent entre les mains depuis trois ans les manettes de la France.

    - Lettre remise au député Jean-Luc Bleunven lors de notre rencontre en juillet 2015.
    Courrier reprenant le fond de la question à poser au Gouvernement via une question écrite.

    Le fond de l'interpellation initiale dénaturé par le député Bleunven !
    Maheureusement le député Jean-Luc Bleunven a réinterprété à sa sauce  l'exposé du motif de l'interpellation ainsi que la formulation de la question que je souhaitais soumettre au ministre de l'Intérieur. Modification qui a enlevé dès lors toute sa substance à mon interpellation initiale. Sans surprise la réponse du ministre de l'Intérieur publée au Journal Officiel du 31/05/2016 n'évoque pas cette problématique de rupture d'égalité entre les électeurs d'une même circonscription électorale en terme de choix de mode de vote lorsque les électeurs sont confrontés à des règles différentes. Pire, pour Bernard Cazeneuve et le gouvernement socialiste il n'y aurait pas de soucis sur l'utilisation des machines à voter. Circulez il n'y a toujours rien à voir et il faut continuer à ne surtout pas désavouer la soixantaine de communes (et leurs élus) qui se sont engagées à l'image de la ville de Brest dans l'impasse du vote électronique!

    2017 s'annonce comme un festival de la rupture d'égalité entre électeurs en terme de choix de mode de vote si le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve ne s'approprie pas urgemment le dossier! Tant pour la Présidentielle que pour les législatives où plus d'une soixantaine de circonscriptions seront confrontées à cette problématique d'inconstitutionnalité!

     

    Aller plus loin :

    - Vote électronique : l’étrange certitude de fiabilité du ministère de l’Intérieur
    par Guillaume Champeau - 02 juin 2016

    Vote électronique : la rupture d'égalité entre les électeurs s'invite au débat.
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    A lire :

    - « La controverse des machines à voter en France », Par Chantal Engheuard
    Mémoire de Master 2 de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales soutenu le 14 septembre 2011.

    - « Introduction à l'analyse de chimères technologiques, le cas du vote électronique », Editions du CNRS, Cahiers Droit, Sciences & Technologies, n°3, (2010), p:261-278.

    A voir :

    Interview de Chantal Enguehard, maître de conférence
    au Laboratoire Informatique de Nantes Atlantique (LINA)


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  • Centre-ville de Brest : il faut invibiliser ces gens que François Cuillandre ne veut plus voir!

    Article modifié le 17/06/2015 

    brest,arrêté,ville de brest,françois cuillandre,jean-luc polard,commerce,centre-ville,cci,santé,alcool,clochard,routard,punk,discriminationA Brest, le maire socialiste François Cuillandre a, le croit t-il, trouvé son arme fatale pour nettoyer son hyper centre-ville des personnes qui semblent faire tâche dans le paysage commercial local. Présence indésirée de marginaux qui ne semble pas raccord avec l'image commerciale aseptisée et « rassurante » que l'édile brestois voudrait donner de l'artère principale du centre-ville de la cité du Ponant. Selon le propos rapporté par le vice-président de Brest Métropole Jean-Luc Polard lors des premières Assises du commerce à Brest, le maire François Cuillandre envisage de publier un arrêté interdisant la consommation d'alcool sur l'espace public dans le centre-ville de 10 heures à 20 heures. Arrêté municipal emprunt d'hyprocrisie dans son intention qui n'a comme vocation véritable à peine cachée qu'à « inviter » les personnes fragilisées concernées qui consomment de l'alcool sur la voie publique à fuir l'hyper centre de Brest.

    Un arrêté municipal électoraliste
    brest,arrêté,ville de brest,françois cuillandre,jean-luc polard,commerce,centre-ville,cci,santé,alcool,clochard,routard,punk,discriminationLe maire de Brest espère sans doute par son arrêté « anti picole » du soutien zélé de la maréchaussée pour contraindre le public ciblé à s'invisibiliser. Paradoxalement, dixit le vice-président de Brest Métropole, les commerçants de l'hyper centre brestois n'étaient pas demandeurs d'un tel arrêté municipal! Pourtant, interrogé sur la pertinence de cet arrêté, Jean-Luc Polard a apporté la précision (Le Télégramme - 17 juin 2017) qu'il  s'inscrivait dans la réponse politique de la municipalité à un « sentiment d'insécurité » (sic) exprimé par certains brestois. Toujours la même rengaine où des élus apportent une réponse sécuritaire à courte vue pour donner l'impression d'agir à une fraction « inquiéte » de la population. Au pays du populisme les démagogues sont rois. En terme de communication, trop content sans doute de pouvoir ainsi labourer le terrain électoral de son opposition, le maire François Cuillandre n'a sûrement pas appréhendé le retour de vague que son projet d'interdiction va provoquer. Sous couvert de salubrité publique, ce projet d'arrếté municipal s'affiche par son esprit à être aussi méprisable que les bancs grillagés du maire d'Angoulême.

    Docteur François et Mister Cuillandre
    brest,arrêté,ville de brest,françois cuillandre,jean-luc polard,commerce,centre-ville,cci,santé,alcool,clochard,routard,punk,discriminationEn décembre 2009, suite à des débordements alcoolisés périphériques aux soirées étudiantes du jeudi soir autour de la place de la Liberté, François Cuillandre avait réagit suite à l'arrêté préfectoral anti-alcool. A l'époque, le maire de Brest avait publiquement émis de sérieux doutes sur la pertinence de cet arrêté rappelant qu'il avait « toujours refusé de signer un arrêté municipal interdisant la consommation d'alcool au centre-ville car là où la police est étatisée, ce type d'arrêté ne relève que de l'État... ». François Cuillandre avait insisté pour mettre en avant que l'arrêté préfectoral devait « être appliqué de manière préventive, plutôt que répressive, sinon le remède serait pire que le mal. ». Il avait par ailleurs affiché sa crainte « ...que ce texte ne fasse que déplacer le phénomène ailleurs dans la ville» en notant que les élus brestois devaient avant tout, « poursuivre le long travail de prévention et d'explication [mené] depuis des années ». Intention politique réaffirmée dans les propositions de la liste menée par le maire socialiste sortant lors de la campagne brestoise des municipales de 2014. Liste qui préconisait dans son programme de faire un enjeu majeur de la « lutte contre les addictions... en s'appuyant sur le travail réalisé jusque là en prévention et en sensibilisation, en unissant plus largement les acteurs concernés ». Liste électorale qui ambitionnait « [de] permettre à Brest d'être une ville innovante sur ces problèmatique » (sic).

    brest,arrêté,ville de brest,françois cuillandre,jean-luc polard,commerce,centre-ville,cci,santé,alcool,clochard,routard,punk,discriminationFrançois Cuillandre veut désormais dans la pratique prendre le contrepied de la posture politique qu'il avait défendu les années précédentes et lors des dernières municipales. D'une politique ambitieuse et innovante qui s'appuyait sur la prévention et les acteurs de terrain, c'est désormais l'aspect répressif et excluant qui semble être prioritaire pour faire place nette dans l'hyper centre-ville. A Brest le changement c'est aujourd'hui et apparaît puant au regard de l'intention mercantile défendue.

    Aller plus loin :

    - Arrêté anti picole du maire de Brest

    Circulaire du ministère de l'Intérieur du 04 avril 2005 - Ordre public et alcool

    - Ville de Brest : Les risques liés à la surconsommation d'alcool et autres risques

     
    Peu même plus boire un coup en ville....

    Steven Le Roy : peu même plus boire un coup en ville....

    Posted by Tébéo on vendredi 19 juin 2015
  • Vote électronique : la rupture d'égalité entre les électeurs s'invite au débat

    Mise en ligne octobre 2014
    Modifié le 15 septembre 2015

     

    " ...Les électeurs d’une même circonscription électorale seraient en effet soumis à des règles différentes : une partie des électeurs aurait le droit au vote électronique alors que l’autre serait privée de cette possibilité." 

    Matthias Fekl, Secrétaire d'Etat - 9 octobre 2014


    La proposition de loi organique du député UMP Thierry Mariani visant à instaurer le vote par voie électronique (vote par internet) des Français de l'étranger à l'élection présidentielle et à l'élection des représentants au Parlement européen a été rejetée en 1ère lecture par l'Assemblée nationale lors de la séance publique qui s'est déroulée le 9 octobre 2014.

    607287.jpgLors de ses interventions en séance, M. Matthias Fekl, secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger, a affiché clairement que le gouvernement était défavorable à cette proposition de loi organique car, « si le Parlement devait adopter ce texte, le Conseil constitutionnel, saisi d’office puisqu’il s’agit d’une proposition de loi organique, pourrait considérer que ces dispositions sont inconstitutionnelles en raison de la rupture d’égalité qu’elles introduiraient entre les électeurs d’une même circonscription électorale ». M. Matthias Fekl a rappelé que « les élections présidentielle et européennes sont organisées sur la base de circonscriptions comprenant à la fois des électeurs établis en France et hors de France. Une circonscription unique est en effet prévue pour l’élection présidentielle. Une circonscription comprenant l’Île-de-France et les Français établis hors de France est prévue pour les élections européennes » et, « les électeurs d’une même circonscription électorale seraient en effet soumis à des règles différentes : une partie des électeurs aurait le droit au vote électronique alors que l’autre serait privée de cette possibilité ».

    Evoquant la proposition de loi de Thierry Mariani, Mattthias Fekl a précisé: « Si le Parlement devait adopter ce texte, le Conseil constitutionnel, saisi d'office puisqu'il s'agit d'une proposition de loi organique, pourrait considérer que ces dispositions sont inconstitutionnelles en raison de la rupture d'égalité qu'elles introduiraient entre les électeurs d'une même circonscription électorale. Les électeurs d'une même circonscription électorale seraient en effet soumis à des règles différentes : une partie des électeurs aurait le droit au vote électronique alors que l'autre serait privée de cette possibilité ».

    Cet argument de rupture d'égalité entre électeurs d'une même circonscription était aussi repris dans l'amendement de suppression de l'article 1 du projet loi du député Mariani présenté par M. Popelin, M. Le Roux, M. Raimbourg, M. Arnaud Leroy et les membres du groupe socialiste, républicain et citoyen. Amendement adopté lors du vote des députés.

    1292127489.jpgEn s'appuyant sur les éléments développés par le Secrétaire d'Etat Matthias Fekl, on peut qu'être alors surpris que deux modes de scrutins électoraux différents (vote traditionnel avec bulletin papier et urne transparente et machines à voter) aient ainsi pu cohabiter lors des élections législatives de 2007 et 2012 sur la circonscription électorale de Brest-rural  (et dans les autres circonscriptions législatives où sont toujours utilisés 2 modes de vote différents sans possibilité de choix pour les électeurs!). Rupture d'égalité en l'état d'autant plus flagrante pour ces deux scrutins sur Brest-rural si on prend en compte que les électeurs des communes confrontées au mode traditionnel avec urne transparente et bulletin papier pouvaient contrôler toutes les étapes du scrutin alors que les électeurs de la partie brestoise de la même circonscription en étaient totalement privés en raison du caractère totalement opaque et invérifiable des machines à voter utilisées dans la cité du Ponant depuis 2004 !

    francois-hollande.jpgCette notion de rupture d'égalité au regard des différents modes de vote proposés aux électeurs sur la même circonscription électorale pourrait dès lors s'apprécier au vu d'autres scrutins à venir (régionales, présidentielle, européennes...). Si on se réfère à la carte définitive des régions françaises, lors des prochaines régionales de 2015, cela serait 12 circonscriptions qui seraient concernées par une rupture d'égalité entre électeurs en raison de l’usage de deux modalités de vote différentes ! 

    L'absence de débat autour de l'autorisation d'utiliser des machines à voter électroniques lors des scrutins électoraux participe sans doute au flou juridique actuel et au bricolage des différents ministres de l'Intérieur et des collectivités successifs chargés de ce dossier depuis 2003. Bricolage qui semble étonnamment persister avec ce nouveau gouvernement socialiste. Les mêmes socialistes qui demandaient pourtant à hauts cris en 2007 un moratoire sur l'utilisation des machines à voter pour la présidentielle et les législatives et qui ne l'appliquent toujours pas aujourd'hui alors qu'ils sont au pouvoir !

    Nouveau trompe-l'œil régressif en mode 2.0 à venir ?
    En attendant en France ce moratoire sur l'utilisation des machines à voter électroniques plus que nécessaire, cette notion de rupture d'égalité entre électeurs d'une même circonscription électorale pourrait à nouveau s'inviter assez rapidement dans les débats parlementaires dans le cadre du projet de loi de finances 2015. Le Gouvernement dans son article 46 ne prévoyait rien de moins, toujours sous couvert d'économies et d'écologie (sic), que la suppression de l’envoi à domicile de la propagande électorale sous format papier pour les élections régionales, départementales et des assemblées de Guyane et de Martinique qui seront organisées au cours de l’année 2015. Pourquoi dès lors restreindre la proposition d'article de loi en question à ces seuls scrutins ? Quid alors en ce qui concerne la métropole ? Cet article de loi n'a pas été au final adopté. Je ne rappellerai jamais assez que si la démocratie à un coût, elle n'a pas de prix. Ce que semble encore oublier ce Gouvernement avide de « progressitude et de modernitude » en mode 2.0.  

    Aller plus loin :

    - Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République - Examen de la proposition de loi organique de M. Thierry Mariani visant à instaurer le vote par voie électronique des Français de l'étranger à l'élection présidentielle et à l'élection des représentants au Parlement européen (n° 1291) - 1er octobre 2014.

    - Amendement de suppression de l'article 1 du projet loi du député Mariani présenté par M. Popelin, M. Le Roux, M. Raimbourg, M. Arnaud Leroy et les membres du groupe socialiste, républicain et citoyen. Amendement adopté.

    Déclaration de M. Matthias Fekl, secrétaire d'Etat au commerce extérieur, à la promotion du tourisme et aux Français de l'étranger, sur une proposition de loi organique relative au vote par voie électronique des Français résidant à l'étranger, à l'Assemblée nationale le 9 octobre 2014.

    -Victoire contre le vote par internet à l'Assemblée nationale.
    par Guillaume Champeau - 03 octobre 2014

    - Machines à voter, vote électronique : vers des recours pour perte de confiance et rupture d’égalité ?
    par Gilles J. Guglielmi - 20 avril 2007

    Vote électronique en Allemagne : sévére désaveu pour NEDAP
    Par Christian PERROT – 10 mars 2009

    - Utilisation des machines à voter en France entre 2004 et 2012
    Par Enguehard, Chantal / Observatoire du Vote, 30 juillet 2013

    Départementales 2015 

    - A Orange, pas le droit de voter "nul"...

    Et aussi... :

    Machines à voter : A quand le moratoire demandé en 2007 par le Parti Socialiste ?
    Communiqué de presse des Alternatifs - 7 février 2013

    Abandon du vote électronique lors des scrutins électoraux : le PS se fait attendre !
    Alternatifs de Bretagne - 4 juin 2013

    Lettre ouverte des Alternatifs à l’attention du Bureau National du Parti Socialiste et de son candidat à l’élection présidentielle de 2012 - 03 décembre 2011

    - Le Parti socialiste demande un moratoire sur l’utilisation des machines à voter lors des élections présidentielles et législatives. - Communiqué de presse du Bureau National du Parti Socialiste - 27 mars 2007

    un moratoire concernant le vote électronique déjà demandé en 2005 par les sections internet du Parti Socialiste français et du SPD allemenand !

    Vote électronique : recul démocratique à Brest ! 
    Par ChristianPerrot - 24 février 2004

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    A lire :

    - « La controverse des machines à voter en France », Par Chantal Engheuard
    Mémoire de Master 2 de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales soutenu le 14 septembre 2011.

    - « Introduction à l'analyse de chimères technologiques, le cas du vote électronique », Editions du CNRS, Cahiers Droit, Sciences & Technologies, n°3, (2010), p:261-278.

    A voir :

    Interview de Chantal Enguehard, maître de conférence
    au Laboratoire Informatique de Nantes Atlantique (LINA)


    voteelec par Numerama - 2012

    MACHINES A VOTER – FRAUDE POSSIBLE par aidcm


    Fraudes et Machines à voter trucables par rikiai

  • Téléphérique à Brest : un coûteux "promène-couillons" touristique

      Première publication : 19 février 2013
    Mise à jour : 05 novembre 2014 

     

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    Quand on se donne la peine d'y réfléchir un peu, on peut se demander l'intérêt d'avoir fait un tramway à Brest si c'est pour mettre demain en service un "promène-couillons" touristique aérien (chère, la danseuse communautaire !) entre le plateau des Capucins et le bas de la rue de Siam.

    En terme d'aménagement urbain, un tel téléphérique du bas de Siam au plateau des Capucins amène en effet certains questionnements. Au regard de son emplacement, le plateau des Capucins apparaitrait dès lors ni plus ni moins comme une extension commerciale et culturelle de la rue de Siam avec une conséquence inévitable, l'affaiblissement en terme d'attractivité commerciale de la rue de la Porte. Conséquence paradoxale avec les propos récurrents de Jacques Quillien, maire du quartier de la Rive Droite il y a quelques années lors des débats concernant le trajet du tramway municipal. Ne répétait t-il pas en effet à loisir que la priorité était au « désenclavement du quartier de Recouvrance ». Jacques Quillien affichait ouvertement son inquiétude quand fut évoqué l'idée d'une passerelle reliant le boulevard Jean-Moulin au plateau des Capucins. « Si le tramway ne passe pas par le pont et la rue de la Porte, c'en est fini du bas de Recouvrance» expliquait t-il à un journaliste en 2011 ! Aujourd'hui le tramway passe par la rue de la Porte et l'intention communautaire serait de créer demain une liaison directe entre le bas de Siam et le plateau des Capucins via un téléphérique ! Questionnant non ? Cela serait alors autant de voyageurs en moins pour le tramway et une perte de clientèle potentielle non négligeable pour les commerçants de la rue de la Porte qui espéraient profiter du dynamisme du nouveau quartier des Capucins !

    Les élu.e.s auront aussi à appréhender l'impact visuel d'un tel équipement sur le paysage urbain brestois. Là non plus ce n'est pas gagné vu l'emprise de l'installation d'un tel téléphérique au cœur même de Brest. Un pylône d'une soixantaine de mètres de haut en centre ville avec les câbles qui l'accompagnent, cela ne passera pas inaperçu ! Au vu de l'environnement du pont de Recouvrance, nos décideurs n'ont pas droit à l'erreur car ce qui devrait être au départ perçu comme un élément d'attractivité touristique (sic), pourrait au final se révéler comme une verrue visuelle difficile à ignorer et à cacher. La ville de Brest alors pionnière du mauvais goût de l'aménagement urbain ?

    Ah d'accord, il y a les élections municipales . Cela avait failli m'échapper. Comme il faut certainement faire rêver les électeurs et électrices, et comme il faut aussi faire parler de Brest dans les médias, le projet de téléphérique trouverait là son utilité. Question de « rayonnement » (les élu.e.s locaux aiment « rayonner », c'est plus fort qu'eux), un « tramway aérien » (ils nous prennent vraiment pour des imbéciles), en terme « d'image », cela le ferait grave. Après, il y aura toujours le contexte économique et politique pour éventuellement revoir le dossier. La diminution importante des dotations de l'Etat déjà annoncée pour 2013 et 2014 s'invitant aujourd'hui dans le débat, la communauté urbaine brestoise devra certainement elle aussi abandonner ou reporter de nombreux investissements... dont potentiellement son téléphérique bresto-brestois. Cela serait alors ballot.

    Le projet « Téléphérique » apparait bien vite comme le jouet que veulent s'offrir nos élu.e.s et  comme un projet  réalisé surtout au bénéfice des «bobos" et autre «bourgeois » de centre-ville. Selon le candidat aux municipales François Cuillandre, sa finalité serait "d'amener des investisseurs » sur le plateau des Capucins . (fin février 1014)

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    « la création d'une nouvelle liaison entre les deux rives de la Penfeld est indispensable aux Capucins. Les promoteurs sont les premiers à le dire : il faut un mode de franchissement de la rivière » martèle par ailleurs le maire sortant dans sa campagne électorale des municipales. (Source :Ouest-France du 27/02/2014). Voilà bien la confirmation que le projet de téléphérique s'avère être qu'un produit d'appel pour vendre de l'immobilier sur le Plateau des Capucins.

    Les brestois ont de façon certaine déjà échappé à un projet d'aéroport intergalactique de l'extrême grand ouest en plein bois de Kéroual. C'est déjà cela de gagné.

    Liaison Rive Gauche / Plateau des Capucins
    On notera que les personnes qui se rendront aux Capucins viendront de partout (de la rive-droite aussi !) et pas essentiellement du centre ville !

    Bien évidement, nos élu-e-s ne proposeront pas aux brestois cette approche comparative. Faut pas rêver, on est à Brest...

    Plusieurs options existent déjà pour rejoindre la rive gauche à partir des Capucins (et vice versa) :

    - A pied, que cela soit à partir du pont de l'Harteloire ou du pont Recouvrance, on ne peut pas dire que la distance soit hors de portée d'un homo érectus en mode pédibus.  Excellent pour la santé et cela ne coûte pas pas un gwenneg.

    En terme de temps, de part et d'autre :

    • Au départ du pont de Recouvrance, c'est l'histoire d'une d'une bonne dizaine de minutes bien tassées, 12 minutes avec le feu rouge pour les piétons. On arrive à l'entrée même des Ateliers en arrivant par la rue de Pontanéou. 
    • Au départ de la place de la Liberté via le pont de l'Harteloire, une vingtaine de minutes.

    • De la station de tramway "Les Capucins" aux Ateliers, c'est juste 7 minutes de marche (550 mètres).

    A vélo, non encore chronométré.

    En voiture, il ne faut pas trop m'en demander quand même. L'objectif étant d'éviter de se déplacer en voiture en ville.
    Quoiqu'il en soit, un parking de 700 places (sur 3 niveaux) sera construit sous le grand parvis. Ce parking sera payant.

    - En bus, ligne 4, au départ de la place de la Liberté, si vous allez aux Capucins via le pont de l'Harteloire (arrêt "Quéliversan"), c'est  seulement.... 6 minutes de trajet lorsque la circulation est fluide. A rajouter la jonction à pied ( 7 minutes) pour rejoindre les Ateliers, cela fait un trajet qui dure un petit quart d'heure.
    1,40 euros le ticket (depuis le 1er juillet 2013).

    A l'avenir, la création d'une ligne de bus 4 bis serait plus que pertinente. Ligne qui ferait la navette de la Place de la Liberté aux Capucins afin d'assurer, en alternance avec la ligne 4 actuelle, une fréquence de desserte toutes les 10 minutes vers l'arrêt "Quéliversan".

    - En tramway,

    • pour se rendre directement de la place de la Liberté aux Ateliers des Capucins en tramway, cela prend 11 minutes. A rajouter 5 minutes de marche à pied pour rejoindre les Ateliers. Soit 16 minutes de transport !  
      Eventuellement bien sûr il faudra que vous rajoutiez le temps d'attente du tramway.

    • A partir de l'arrêt "Château" c'est à trois stations de l'arrêt "Capucins" (durée de trajet : 6 minutes). A rajouter les  5 minutes de la liaison pour rejoindre à pied les Ateliers des Capucins. Soit au total... 11 minutes de trajet ! (hors temps d'attente du tramway)

    • Pour aller de la station "Château" à la station rive gauche du téléphérique, ce serait une petite minute de marche à pied . 


    Alors en "promène-couillons" aérien, pour une durée de traversée prévue à 3 minutes, le plus long sera sans doute... d'acheter le ticket et de faire la queue pour accéder à l'engin (5 minutes de fréquence entre deux cabines) ! Beaucoup de monde, peu de places dans une cabine, cela bouchonnera sévèrement au portillon ! Cela commence à faire long le trajet !
    Sinon, ce serait uniquement 12 liaisons par heure par sens de traversée.

    Les Ateliers trop élognés de la station de tramway "Les Capucins" ?
    C'est l'un des arguments évoqués dans un argumentaire encarté dans la lettre socialiste "Cap Finistère" (28 février 2014 numéro 1038) pour convaincre les ouailles brestoises. Station de tramway "Capucins" qui serait à "plus de 500 mètres à pied" des Capucins ! Que dire quand on sait qu'à Paris, la Cité des Sciences et de l'Industrie est éloignée de la même distance à pied des stations de métro Corentin Cariou et Porte de la Vilette (7 minutes de marche !). On aura vite compris que ce qui fera l'attractivité des Ateliers des Capucins sera du fait des propositions culturelles et économiques qui y seront proposées et non sur l'obligation d'un accès impératif via un téléphérique. A rappeler que la création d'une ligne de bus 4 bis faisant la navette entre la place de la Liberté et Les Capucins pourrait être aussi créée.


    Coût pour l'usager
    Pour le coût, cela serait 1,40 euros (depuis le 1er juillet 2013) pour se déplacer sur les 410 mètres qui séparent les deux rives de la Penfeld ! Cela fait de suite cher le tour de manège si vous n'êtes pas venu à la station "Château" ...en tramway. Dans ce cas là, ...autant rester dans le tramway pour vous rendre directement à la station bien nommée "Capucins" !
    ;-)

    Coût du machin
    Le coût annoncé de l'attraction touristique à François Cuillandre « à lui qu'il veut » : entre 15 et 20 millions d'euros
    (Montant désormais annoncé en octobre 2013 : 18 M d'euros HT). Comme on est à Brest, cela risque d'être plus près de 20 que de 15... avec à moyen terme une augmentation significative des titres de transport. Il faut bien que quelqu'un paye la boulimie médiatique des décideurs brestois... Le prix du "rayonnement" et de l'opportunité de dire pour nos élu.e.s qu'ils/elles sont "pionnier.e.s" (sic). Les brestoise.e.s ont déjà essuyé les plâtres avec leurs coûteuses machines à voter opaques et invérifiables d'Alain Masson !

    2014, un budget à la baisse
    Selon l'info reprise par Les Echos (01/10/2014) le budget du machin avoisinnerait désormais les 15 M d'euros (subventions comprises). Hors Taxe ou T.T.C. ?

    Subventions sollicitées
    1.8M€ de l’Europe ???
    1.5M€ du conseil général
    100 000€ de la région
    Etat : 3,8 millions d'euros sollicités (Ecotaxe)


    Europe : aucun subventionnement n'est prévue pour 2013. Aucune garantie en ce qui concerne 2014 et 2015.
    « quelque espoirs de subventions via l’Europe », (sic) avait annoncé Alain Masson lors de la réunion de concertation du 25 septembre 2012.

    Subvention de l'Etat remise en cause :  L'avenir du téléphérique brestois est "suspendu" (sic) au sort de l'Ecotaxe. (Source : France-Info  03/03/2014)
    l'État publiera la liste des projets de transports en site propre qui seront aidés le 20 décembre 2014.

    Espérance de subvention attendue par Alain Masson... 40 % !!! (Source : Sept jours à Brest)

    Selon l'ADEUPa le coût de fonctionnement serait... "difficilement estimable" (sic) (prévision : 500 000 à 1 million d’euros / an) 

    Le bilan d’exploitation serait déficitaire de 75.000€ par an (Chiffres BMO/GART)

    Bilan de la concertation préalable - 14 décembre 2012 (faible participation)

     

     

    Aller plus loin :


    - Faut-il vraiment installer des téléphériques en ville ?
    par Olivier Razemon - 01 avril 2013

    "L'agglomération brestoise souhaite un "funitel", une cabine soutenue par un double câble à la fois tracteur et porteur, qui offre moins d’emprise au vent. "Le problème du double câble, c’est la maintenance, très onéreuse", déplore Dominic Bosio, responsable commercial de la société italienne Leitner.
    "...En cas d’incident affectant l’un des "œufs", pas question de l’isoler, mais "il faut arrêter l’ensemble du système, car les cabines sont reliées par le même câble"
    "...Si les remontées mécaniques présentent des faibles coûts de maintenance, ceux-ci ne sont pas aussi avantageux en ville. Un téléphérique urbain circule en effet environ 7000 heures par an, contre 1500 en montagne."

    - Financement du téléphérique : l'inqiétude de Renaud Le Floc'h
    Le Télégramme - 21 décembre 2012

    - Brest : le téléphérique a t-il du plomb dans l'aile à cause de la suspension de l'écotaxe ?
    France 3 Ouest - 04/03/2014