Au sommaire du numéro spécial de "La Lettre des élus Alternatifs et des acteurs locaux" numéro 66 de mai 2003
CHARTE MUNICIPALE ET INTERCOMMUNALE DES ALTERNATIFS POUR LES ELECTIONS DE 2014
Brest municipales 2014 - Page 5
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Charte municipale et intercommunale des Alternatifs pour les élections de 2014
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Municipales 2014 à Brest : c'est parti mon Cui Cui
Ça y est. C'est officiel. Le maire François Cuillandre sera le chef de file des socialistes et apparenté.e.s pour les municipales de 2014. Fastoche vu qu'il n'y avait pas d'autre candidat à la candidature chez les socialistes. Les spécialistes apprécieront le plan média. Désignation par les militants socialistes le lundi soir. Annonce livrée avec les croissants au beurre dans la presse du mardi matin. Conseil municipal le soir même pour échanger quelques politesses avec les bretteurs de l'UMP locale. Interview repris dans la presse du mercredi. Garden-party municipale aux frais de la princesse le jeudi soir pour arroser les gosiers des courtisans et serrer des pognes...
« Fusion = Confusion »
Pour celles et ceux qui n'auraient compris le message adressé par François Cuillandre à ses partenaires actuels de sa majorité sortante, il n'y aura pas d'accord lors de l'entre deux tour. Ceux et celles qui voudront se donner de grandes chances de s'assurer à nouveau un strapontin douillet devront s'allier à son panache dès le premier tour... et tant pis pour les convictions politiques incompatibles avec les ambitions personnelles. Les convictions politiques sont à mettre dans la poche du pantalon et s'il vous plait avec le mouchoir bien enfoncé par dessus.Voilà pour le décryptage. L'important pour les socialistes en 2014 sera une fois de plus de gauchir la carte postale quitte en en rester à du trompe-l'œil sur papier glacé.
Tout serait au mieux dans le meilleur des mondes politiques brestois si les données de la partie n'avaient changé depuis les scrutins municipaux précédents. Aujourd'hui le PS et EELV sont au gouvernement avec les perspectives de régressions sociales annoncées et l'impopularité qui va avec. Les élections européennes auront lieu dans la foulée des municipales. Mélenchon et son Front de Gauche qui se sont imposés dans le paysage politique national sans pour autant avoir encore validé dans les urnes en local sa dynamique de campagne des présidentielles. Dur, dur aussi sera pour les apparatchiks de tous bords qui nous avaient habitués ces dernières années aux alliances électorales en mode bissextile en fonction des intérêts alimentaires du moment. Apparatchiks de la « confusion idéologique » qui prendront désormais le risque d'en payer dans les urnes le prix de leur illisibilité géographique. Le grand écart en politique cela abime à la longue le parti et cela finit par lasser les citoyen.ne.s. Avec de plus un FN qui joue dorénavant l'arbitre entre le PS et L'UMP et une plus que probable liste « Brest Bleu Marine » dans la cité du Ponant lors du prochain scrutin des municipales. N'en jetez plus...
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Abandon du vote électronique lors des scrutins électoraux : le PS se fait attendre !
Communiqué de presse des Alternatifs de Bretagne
En vue de la désignation de son chef de file pour les municipales de 2014, l'UMP parisienne donne aux français un piètre spectacle autour de l'organisation de son vote internet « ultra-sécurisé » dont la multiplication des dysfonctionnements fait la une des médias. A défaut de peut être remporter les clefs de la mairie de Paris en 2014, l'UMP parisienne a déjà gagné la palme d'or du ridicule au grand plaisir des rieurs de tous bords. A cette occasion le député finistérien Jean-Jacques Urvoas n'a pas hésité à décocher un Tweet ironique taclant vertement l'UMP.
Jean-Jacques Urvoas @JJUrvoas
Comme une tragédie, la 2nd comme une farce. Avec ses votes l'UMP fait mieux : c'est 2 fois ridicule !
7:53 PM - 31 Mai 2013A rieur, rieur et demi ?
Les Alternatifs de Bretagne rappellent aux socialistes et à Jean-Jacques Urvoas que depuis 2004 (Brest, ville « pionnière ») ce sont près d'un million d'électeurs qui sont toujours contraints d'utiliser des machines à voter opaques et invérifiables (non connectées à internet) lors des rendez-vous électoraux. 80 % des machines à voter utilisées en France sont celles du fabricant néerlandais NEDAP. Ordinateurs de vote NEDAP qui ont été désavoués depuis dans plusieurs pays européens sans que cela n'émeuve les locataires successifs de la Place Bauveau.
En 2007 pourtant le Bureau National du Parti Socialiste avait demandé un moratoire au ministre de l'intérieur de l'époque concernant l'utilisation des machines à voter lors des scrutins électoraux. Aujourd'hui le PS est aux manettes et ce moratoire se laisse toujours attendre. Les Alternatifs ont depuis déjà interpellés les socialistes à différentes reprises sur ce dossier. En vain.Au nom de la cohérence politique, Les Alternatifs de Bretagne invitent désormais le député Jean-Jacques Urvoas à intervenir auprès du ministre de l'Intérieur Manuel Valls afin d'accélérer la mise en place de ce moratoire tant désiré par les socialistes en 2007 au risque d'être à leur tour la cible des rieurs. A un moment il faut en effet arrêter une triste farce qui traîne depuis bientôt 10 ans et dont de nombreux électeurs en sont encore les victimes !
Aller plus loin :
- Erreur 404 : la primaire UMP en plein bug
Le Huffington Post - 31 mai 2013 - par Geoffry Clavel- Sécurisation du vote UMP : le silence gêné de la CNIL
Numérama.com - 04 juin 2013 - par Guillame Champeau- Le Parti socialiste demande un moratoire sur l’utilisation des machines à voter lors des élections présidentielles et législatives. - Communiqué de presse du Bureau National du Parti Socialiste - 27 mars 2007
- Lettre ouverte des Alternatifs à l’attention du Bureau National du Parti Socialiste et de son candidat à l’élection présidentielle de 2012 - 03 décembre 2011.
- Quel changement à Brest ? - lundi, 07 mai 2012
- Pétition pour le maintien du vote papier
- Ordinateurs-de-vote.org
Citoyens et informaticiens pour un vote vérifié par l'électeur
A voir :Interview de Chantal Enguehard, maître de conférence
au Laboratoire Informatique de Nantes Atlantique (LINA)Lien permanent Catégories : Brest municipales 2014, Bretagne, élections, Finistère, luttes, politique, société, vote électronique 1 commentaire -
Plateau des Capucins : une concertation en trompe-l'œil ?
A n'en pas douter les brestois portent un intérêt certain à l'aménagement du Plateau des Capucins comme l'a confirmé la fréquentation de l'exposition présentée cour de la Madeleine ainsi que l'affluence aux présentations publiques des projets proposés par les trois cabinets d'architectes-urbanistes retenus pour la phase de marché de définition. Cependant, après cette période de communication, les brestois peuvent encore légitimement s'interroger sur la manière dont le président François Cuillandre et la commission urbanisme de la communauté urbaine de Brest envisagent concrétement de mettre en place une véritable concertation avec les habitants. En décembre 2003, lors d'une réunion publique d'informations sur l'opération de renouvellement urbain (ORU) du quartier de Recouvrance, Annick Cléac'h, vice-présidente de Brest Métropole Océane, reconnaissait avec honnêteté que la communauté urbaine ne savait pas organiser de concertation avec la population et envisageait de faire appel au cabinet parisien Attitudes Urbaines afin d'animer cette phase de démocratie participative. Au final, pour des raisons qui dépassent le citoyen de base, cette collaboration ne s'est pas concrétisée. La confusion systèmatique entre les termes "communication" et "concertation" présents dans les propos de François Cuillandre lors de la réunion publique du 29 juin 2005 n'étaient pas pour rassurer les auditeurs sur le désir d'une réelle concertation avec la population de la part de nos élus.A ce stade de l'avancement du projet, on peut se demander si le cabinet d'architectes-urbanistes qui sera retenu à l'automne prochain aura réellement une marge de manœuvre afin de mettre en place un temps de concertation avec les habitants afin que l'aménagement du plateau des Capucins s'avère un projet partagé. On constate que la démocratie participative, à l'image du développement durable, ne se décrète pas et ne peut se limiter à de pieuses promesses en période électorale mais au contraire doit passer par une réelle évolution des pratiques politiques. A ce titre, on aurait pu s'attendre que les élu-e-s de BMO aient tiré un enseignement du rendez-vous manqué qui avait précédé le choix pré-décidé d'un mode de transport en site propre.Quoi qu'il en soit, pourquoi ne pas en profiter afin de remettre à plat le fonctionnement des conseils consultatifs de quartiers afin que ces instances de proximité puissent réellement assumer leur rôle de participation avec les habitants au lieu de donner l'impression d'apparaître comme de simples alibis médiatiques pour nos élu-e-s ? On l'aura compris en matière de concertation, notre collectivité n'aura rien à attendre à constamment jouer "petits bras". Il faudra plus qu'un livre d'or ou qu'une banderole accrochée au fronton de la mairie pour donner le change aux Brestois. Alors, dès aujourd'hui, que nos élu.e.s se décident enfin à changer de braquet afin de donner les moyens de construire avec la population le Brest de demain.